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Flavien Poncet
238 abonnés
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2,5
Publiée le 15 août 2007
D'après un scénario de Danièle Thompson, Alain Berbérian réalise son deuxième long-métrage, après le parodique "La Cité de la Peur" (France, 1994). "Paparazzi" (France, 1998), de par son choix thématique, reflète la percée du cinéaste dans le show-bisness. Oeil doucement critique sur la "peoplarisation" du quotidien, Berbérian traite de ce fléau de la publication du privée par la truchement de deux protagonistes. L'un d'eux, Bordoni, particulier lambda se voit victime du fléau paparazzi et se métamorphose en son bourreau pour palier à sa sentence. Si la réalisation de Berbérian ne soulève rien du récit, ne le transcende nullement et bien heureusement ne l'affaiblis pas, elle sert suffisament l'oeuvre pour retranscrire l'évolution ingénieuse de l'intrigue. Le réalisateur respecte suffisament l'histoire de Thompson et en retranscrit fort bien la permutation de ses deux protagonistes. Car si "Paparazzi" peut se voir comme la chronique frugale du phénomène de reporters à scandale, il est davantage exaltant de constater l'opération progressive de la substitution respective des personnages. Quand Verdier, paparazzi chevronné, devient Bordoni, brave homme, et vice versa, le traitement public-privé se formule et la transposition, si bien menée, appuie la critique. Mais la mise en scène, tout ce qu'il y a de plus moyen, amenuise la charge critique d'une telle oeuvre en versant le schéma intelligent du scénario dans un moule prosaïque. Les interprétations naturalistes des nombreuses guest-stars, de Patrick Timsit et de Vincent Lindon confèrent néanmoins à "Paparazzi" la vraisemblance auquelle Berbérian et Thompson se prête. Film moyen d'ampleur importante (de par sa distribution), cette oeuvre de Berbérian trace la ligne de conduite de son cinéma, un cinéma à star qui brule par les paillettes, la scénariste s'avérant là davantage nécessaire que le réalisateur. C'est la métamorphose des personnages et l'oeil aiguisé posé sur le scandale populaire qui sert agréablement le film.
Une excellente comédie vraiment drole et originale d'Alain Berbérian.L'histoire est sympa,le duo Patrick Timsit/Vincent Lindon est génial et marche à merveille et la mise en scène est très bonne.
Une comédie francaise simple mais pas désagréable, rien en effet de bien exceptionnel, mais un film avec assez d'humour, un scenario qui tient la route, des acteurs sympa (notament Patrick Timsit qui m'as surpris a être pas trop lourd et a ne pas surjouer son personnage ... j'irais même jusqu'a dire qu'il fait quelque chose de tres bon dans ce film !). Le genre de film qui est la proie inévitable de l'oubli, mais qui sait divertir correctement.
« Paparazzi » aurait pu être finalement bien pire que cela mais il aurait aussi tout de même pu être bien meilleur. Tout le monde l'a remarqué, ce film est particulièrement opportuniste dans la mesure où il est sorti à une époque où l'on ne parlait que de cela, notamment suite au décès de Lady Diana, peut-être en partie dû aux agissements de quelques représentants de cette profession. Bon, ce n'est ni le 1er ni le dernier à surfer sur un sujet dans l'air du temps. Non, le problème est que, sur un tel sujet, sur une telle profession, il y avait matière à être beaucoup plus cynique et provocateur que cela. On dirait que Berberian, malgré de la bonne volonté et une certaine maîtrise technique, cherche parfois à dénoncer de manière facile et maladroite ces agissements, tout en pseudo vengeant les stars qui les subissent. Le réalisateur ne met pas assez en avant le côté grotesque du « star system » et ne fait pas non plus parallèlement la critique subtile et efficace de la presse à scandale. Il en ressort une comédie finalement assez banale, qui se laisse suivre mais n'exploite que mollement les richesses de son sujet. On aurait donc apprécié un peu plus de vitriol d'autant que le duo Lindon/Timsit fonctionne plutôt bien malgré quelques légers cabotinages.
c'est toujours un réel plaisir, quoique un peu coupable, de se vautrer dans la fange et la dérision de Patrick Timsit, en tant qu'acteur ou show-man. A noter le remake US de 2004 avec Cole Hauser, Tom Sizemore, nettement moins incisif et plus politiquement correct.
Un joli film qui nous propose une bonne critique de ces "journalistes" mais qui ne va malheureusement ne va pas au fond du sujet et reste beaucoup trop prévisible notamment vers la fin. Lindon et Timsit sont, quant à eux, convaincant dans le rôle des chasseurs (ou voleurs) d'images.
Un bon film qui nous dénonce les dérives des paparazzi mais Patrick Timsit, dans son habituel rôle de boulet un peu bébête, est plutôt lassant. Quelques gags et les autres acteurs sont bons.
Une comédie satirique sympathique mais inégale et trop caricaturale du métier de paparazzi et de ses méthodes sans scrupules pour décrocher un scoop, portée par un duo Timsit/Lindon qui fonctionne bien.
Plongée dans l'univers bien glauque des photographes voleurs d'images. Des voleurs qui arrangent parfois les volés. Les apparitions de stars jouant leur propre rôle donnent une certaine crédibilité au propos. Le personnage de Patrick Timsit est désespérant de naïveté, pour finalement montrer qu'il apprend assez vite les codes de cet étrange métier. A noter une réplique délicieuse à la question : "Vous êtes dans quoi ?", réponse : "Dans le chômage !". Vincent Lindon est bon. Le scénario tient la route, mais manque d'un peu de sel pour accrocher le spectateur qui attend désespérément l'éclat de rire qui lui manque. Une comédie dont on peut se passer.
J’ai adoré ce film ; d’abord excessivement bien écrit, drôle et crédible à la fois. Une vraie histoire, des dialogues pointus, des plans rapides, j’ai beau le revoir, je ne me lasse pas de ce petit chef d’œuvre !!