Par son air quelque peu pataud, Rainn Wilson ressemble à Joel Murray (l'anti-héros de God Bless America).
Ce film, qui n'a pas eu la chance de connaitre le succès de Kick Ass, malgré le fait qu'il soit sorti un an plus tard, est de la même veine : un homme ordinaire décide de devenir un héros, malgré l'absence de pouvoir (évidemment, puisque les pouvoirs n'existent que dans les films...).
De manière comparative (mais en pire) que Nicolas Cage dans Kick Ass, Liv Tyler n'est là que pour le décor et donner son nom au casting. Kevin Bacon, bien qu'il ne soit pas présent à l'écran tout le temps, prête mieux son nom au film. Et Ellen Page, bien qu'elle n'apparaisse que dans la 2e partie, est assez délirante.
Un bon film de super héros sans pouvoirs mais remplis de bonne volonté, bien fait malgré un budget certainement assez faible comparé aux grosses productions, mais avec sa propre histoire : comme l'a dit le créateur de Super (ami de celui de Kick-Ass), "Notre film parle d’un gars qui mène une sorte de quête spirituelle solitaire et qui, par hasard, porte un costume de super-héros pour cela. Mais c’est un film à propos du gars, pas du costume". Une quête aussi pour sauver sa femme, plus que le monde, comme on le comprend à la fin.
Les deux films ont été tournés en même temps, de ce qu'a dit le créateur de Kick-Ass lui-même, sauf que l'un est sorti plus vite que l'autre, étant plus du type "grosse production planifiée dans sa sortie".
Les personnages sont touchants, et même si la fin n'est pas rose, comme elle l'est a contrario souvent dans les réalisations de super héros à gros budget, elle reflète plus fidèlement la vie réelle dans ce genre de situation. "Super" est plus terre à terre.
De l'idée, une intrigue plaisante à suivre, de l'humour... de quoi passer un bon moment.
Moyenne des notes de 3,5/5 par les spectateurs justifiée (pour une fois, selon mes critères).