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Gentilbordelais
325 abonnés
3 004 critiques
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1,0
Publiée le 6 juillet 2019
entre court et long métrage, un scénario qui n'apporte aucun intérêt. chaque scène manque de naturel, tout est scénarisé ; sans aucune émotion, on assiste impuissant à du vide. même la fin est bâclée et nous laisse quoi!
Excellent moyen métrage de Cyril Legann et Bernard Alapetite, qui, même en manque important de moyens ont réussi à faire passer un message clair accompagné d’un flot d'émotions. En revanche, les performances des acteurs restent généralement assez mauvaises (on sent un amateurisme assez général), seul l'acteur principal Benoît Delière réussit à utiliser à bon escient son manque d'expérience à travers une sensibilité et une spontanéité excellente. Comme un frère amorce avec justesse différents thèmes, notamment, la différence notable entre une province où il est difficile d'assumer ouvertement son homosexualité et un Paris complètement opposé, où la sexualité est si exacerbée qu’elle en devient presque malsaine. La comparaison se montre évidemment consciemment outrancière mais se n'éloigne finalement pas tant que ça de la réalité. Le montage séparant le passé de Sébastien et sa nouvelle vie parisienne actuelle s’impose de manière extrêmement déstabilisante et gênante durant une première moitié de film mais réussit enfin à synchroniser logiquement par la suite. Enfin, de manière plus générale, s'assumer vis à vis du reste du monde, la quête de l'amour et la découverte d'une vie d'adulte par le sexe, les relations et la transformation de soi que tout ceci engendre est le deuxième point abordé tout aussi habilement par les réalisateurs. Malheureusement, l'énorme déception arrive enfin de film pour un final bâclé et expédié à la vitesse de l'éclair, qui indique un énorme manque d'inspiration (ou d’implication…). Dommage, un si bon petit film d'auteur, naturel et réaliste aurait mérité d'avantage d'approfondissement pour clore une histoire si bien commencée et si bien narrée...
Idée de base intéressante et thème qui aurait pu être bouleversant mais Dieu que c'est mauvais ! Les acteurs sont épouvantables (à croire qu'ils en font exprès tant c'est mauvais !) et la réalisation désastreuse. Mais le pire c'est que rien n'est creusé et la psychologie des personnages et leurs sentiments sont survolés ! Cela aurait pu être un bon film mais le rendu coule le projet ! Dommage mais cela se laisse regarder quand même !
4 737 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 12 octobre 2020
Rien ne se passe dans Comme un frère les crédits de fin roulent et c'est la seule chose qui se passe dans tous le film. Il n'y a pas de résolution aucune indication de changement substantiel. Les deux amis sont à nouveau amis après avoir été séparés pendant 6 mois comme avant. L'un d'eux pourrait déménager dans cette ville mais ne le fais pas. On ne nous montre aucun changement où est le développement de caractère aucune trace de quoi que ce soit de changé ou à se développer. Et j'ai perdu une heure à regarder cette chose inutile sans aucune histoire. Il n'y a pas de fin. Juste quelques mégots sauf que je peux maintenant vous dire qu'il n'y a rien dans ce film. Il n'y pas même de belles images de la campagne française. C'est à peu près aussi mauvais que possible...
Un moyen métrage qui ne raconte rien au final, on suit les déboires sexuelles d'un jeune gay, passant de la campagne à la capitale. La relation tant évoquée dans le titre avec son meilleur ami n'a jamais réellement lieu. Les acteurs sont pas terrible, il n'y a pas d'histoire et même avec cinquante minutes on sature. Non absolument pas indispensable.
Mini gouttes d'eau sur sable non brûlant de La Baule. ( On est très, très loin du "Gouttes d'eau sur pierres brûlantes" film réalisé par François Ozon en 1999 adapté de la pièce de théâtre de Rainer Werner Fassbinder) Là nous avons l'éternelle histoire (et nous parlons de 2005) de l'éphèbe éthéré de province qui monte à paris manger des glaces dans le Marais (ça se fait encore !). Mais pourquoi on est allé maquiller Sébastien/Zack (le second prénom étant son prénom de coiffeuse) comme pour un concours de mini Miss avec gloss ridicule sur les lèvres et brushing années 80 ? Ce qui le rend absolument ridicule. Il est donc amoureux de son meilleur pote qui ne rêve que de "tenter l'aventure de manger la brioche maudite". Alors on ne comprend pas leurs rapprochements et contacts on ne peut plus équivoques et explicites. Lequel fait l'oeuf, lequel fait la poule ? Mais... rien ne se passe d'où frustration, fantasme, mélancolie et sentiments à 2 sous pour Zackounet qui "monte" à Paris. La scène du coming-out à papa est un moment d'anthologie : on y croit tellement et, en se mettant à la place du papa, on est "si" surpris qu'on en pleurerait ! Et je ne vous parle de la célébrissime scène d'habillage-désahabillage (mais quelle robe je mets ?) sur la musique de Jeanne Mas qui n'en finit plus d'êre ridicule. Seules les filles Adeline Ishiomin et Amandine Maugy sont les personnages intéressants de ce film. Avec Johnny Amaro, ce sont les seuls qui ont d'autres films à l'affiche, d'ailleurs. La fin est affligeante. En espérant qu'il n'y aura pas un "Comme un frère 2", si ce n'est autour du thème "lequel des deux frères fera une meilleure carrière sur le trottoir".