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    Lola
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    49 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 mai 2010
    LOLA : brillant Brillante

    Dans les quartiers pauvres de Manille, en proie aux intempéries incessantes, on suit le parcours de deux grands-mères dont le petit-fils de l'une a tué le petit-fils de l'autre. Quand l'une tente avec peine de réunir des fonds pour offrir un enterrement décent à son petit-fils et poursuivre en justice le jeune homme responsable de sa mort, l'autre lola ("grand-mère" en philippin est un signe de respect) cherche par tous les moyens à faire sortir le sien de prison, quitte à monnayer son pardon.
    Dans ce drame poignant et humain, Brillante Mendoza confronte deux caractères forts, deux matriarches qui affrontent chacune avec courage et détermination les difficultés sociales et financières, malgré la fragilité et la rigidité de leurs corps soumis à la violence des éléments extérieurs (comme le montre la première séquence touchante où la vieille tente de se recueillir sur le lieu du crime en luttant contre le vent). Cependant, on ne s'apitoie pas sur leur sort car aucune pause n'est accordée dans le récit qui permettrait de capter un moment de réflexion intime chez ces deux personnages. L'enchaînement des actions, bien que lentes au regard de la vieillesse qui les supporte, prévaut. Le spectateur ne sait donc pas ce qu'elles pensent ni envisagent dans leur avenir, trop préoccupées qu'elles sont par le présent et le besoin de vivre et survivre dans l'immédiat. D'ailleurs, la scène finale est,à ce titre, exemplaire en nous montrant ces deux femmes qui prennent des chemins opposés, comme si l'incident était désormais clos et oublié. Les préoccupations de la vie quotidienne reprennent le dessus, on ne s'appesantit pas davantage sur le passé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 mai 2010
    C'est quand on sort de la salle que l'on se rend compte du voyage que l'on vient de faire. Ce film nous immerge littéralement aux Philippines. L'idée de départ n'est pas mauvaise, au contraire, mais elle est traitée d'une manière assez spéciale, ce qui risque de laisser bon nombre de spectateurs européens sur la touche. L'ennui se fait malheureusement sentir, peut-être car le cinéaste est trop loin de ses personnages, et ne fait, en fin de compte, que les effleurer. C'est dommage.
    petithom
    petithom

    10 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2010
    Lola ressemble beaucoup a un documentaire.Très sombre le réalisateur nous intrigue avec cette histoire de grands mères qui se battent pour leurs petits fils mais nous ennuie parfois.Un regard dur mais réaliste d'une situation sociale difficile aux Philippines.Certains moments sont magnifiques et la mise en scène peut être ingénieuse.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mai 2010
    des grands meres attachantes au coeur de cette histoire qu'un scénario relativement maigre peine à maintenir éveiller...
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2011
    Lola est un film intéressant en grande partie porté par les superbes interprétations des deux vieilles peaux, héroïnes pathétiques qui ont bien plus de points communs que de divergences. Rustica Carpio, ambigüe dans sa stratégie pour sauver son petit fils (elle vole et ment) est très bien et Anita Linda est vraiment extraordinairement émouvante dans sa quête peut être ultime de vie. Les scènes où elle pisse dans son froc témoignent de la dureté du monde et des conséquences autant de la vieillesse que du deuil. Car avant tout, Lola est un film sur le travail de deuil, nécessaire pour pallier le sentiment de culpabilité de ceux qu'on a laissés mourir ou s'écarter du droit chemin. Bien sûr, il y a aussi une non négligeable critique de la société philippine à travers les rouages sordides et kafkaïennes de son administration (hilarante scène du photomaton et ironique celle du jugement où un simple pardon permet la libération d'un condamné). Le scénario est personnel et Mendoza filme aussi très bien le Manille des pauvres et des conséquences d'une mousson qui fait penser, par l'invasion des eaux, à Tsaï Min Liang, métaphore sexuelle en moins. Le film n'est pas meilleur, et c'est dommage, car souvent les scènes sont trop longues, voire lancinantes et répétitives, c'est un défaut non négligeable qui gênera la préhension de ce film. Penchant nettement vers le néoréalisme italien (Roberto Rossellini et surtout Vittorio De Sica), on jouit à l'idée que cet assez bon film eut été réalisé par un de ces cinéastes italiens.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 mai 2010
    D'(accord, c'est beau. D'accord, les gens sont pauvres... et dignes... mais pauvres... et méritant...
    Ok, on a compris, il pleut à Manille. Beaucoup. Longtemps.
    C'est sûr, c'est un film qui se veut original; ca explique la lenteur, pas aidée par des personnages peu creusés, et par une action qui s'éparpille. Et
    tixou0
    tixou0

    698 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mai 2010
    La critique bien-pensante et boboïsante a encore frappé : ce "Lola" est généralement présenté comme un chef d'oeuvre par ces messieurs-dames avides de films tiers-mondistes, parés par essence de toutes les vertus. Personnellement, j'ai trouvé ce nouveau Mendoza puissant..... d'ennui. Deux aïeules, l'une de la victime, l'autre du meurtrier, usées pareillement par un quotidien de misère, et que le hasard (l'exécution d'un jeune homme par un autre, pour un téléphone portable) et la nécessité (trouver l'argent des funérailles pour l'un, et l'argent de l'accord qui le fera échapper à la prison pour l'autre) mettent pour un instant en présence : idée intéressante. Mais pour en faire quoi ? "Un magnifique mélodrame", nous vend-on ordinairement. L'émotion n'a cependant guère de matière pour en alimenter la substance : cela ressemble plus à un documentaire, bien sec et distancé, qu'à autre chose, dont je ne retiendrai pour ma part que la durable vision d'une ville de Manille sale et noyée sous la mousson, et d'une société philippine gangrénée par la corruption et les étranges moeurs judiciaires.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2010
    Sobre et prenant. Un film tout simplement magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 avril 2013
    Bienvenue dans un monde inondé de moyens. Une contrée où tout s'achète, même le pire des pardons. Il fait bon vivre sur le globe, aux philippines notemment. Souhaitons à toutes les autres "Lola" de l'univers, un destin bien différent.
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2010
    Après l'imbuvable Kinatay l'an passé je m'étais juré de ne plus aller voir de film de Brillante Mendoza. Mais sous la pression d'un ami cinéphile, des critiques et d'un bon bouche à oreille je me suis quand même décidé (la mort dans l'âme) d'aller voir son nouvel opus. Contre toute attente je m'incline, ces Lola sont formidables. Le film est d'un réalisme fou. Tourné entièrement en ville, pas de studio, une vraie prison, des vrais prisonniers, un style plus proche du documentaire que de la fiction, on s'y croirait. Mais l'important n'est pas là. L'important est que ces mamies sont terriblement touchantes. Leurs regards et leurs dévotions pour leurs familles ne peuvent que forcer le respect et l'admiration. Malgré leur âge avancé, la façon dont elles se démènent chacune pour leur petit fils peut donner des leçons à bien de jeunes personnes. La mise en scène est discrète, mettant en avant sans cesse les personnages, et nous offrant de magnifiques scènes, des mamies perdues sous la pluie ou dans un tribunal, à un incroyable cortège funéraire aquatique. Ces Lola (grand-mère en philippin) et ces deux actrices principales sont donc incroyables. Elles nous donnent une vraie leçon de vie. De force, de jeunesse, de dignité, d'humanité. Tout comme le film. Magnifique. Une belle surprise. Un grand film. Coup de coeur
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2010
    Enfin un film de Brillante Mendoza qui m'a plu !... Quelques jours qui suit un meurtre avec deux grand-mères, l'une étant celle de la victime et l'autre celle du meurtrier. Nous suivons leur quotidien, l'une pour payer l'enterrement et l'autre pour tenter de libérer son petit-fils. On se retrouve dans un quartier pauvre et difficle de Manille, et si Brillante à bien une qualité c'est bien de nous montrer une réalité sans artifices comme il avait pu le faire sur "Serbis" dont c'était d'ailleurs la seule qualité. la caméra est toujours au plus près de ces deux mamies, qui malgré leur âge, dirigent et mènent la bataille du quotidien alors que le malheur leur tombe une nouvelle fois sur la tête. Toute l'émotion du film repose sur ces grand-mère et leur visage où toute leurs émotions transparait. Par contre le montage n'assume pas le parallèle entre les deux grand-mères, le partage, autant dans le scénario que dans la durée à l'image n'offre pas une égalité entre les deux mamies. Cependant malgré sa relative lenteur et ce denrier tout petit point c'est un très beau film, plein d'humanité et de courage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 mai 2010
    A force de pluie j'ai fini par me noyer. Le cinéma du réel ok, mais mi docu mi film sur les ravages du temps qui passe on fini par se perdre dans la lenteur des personnages pour lesquels chaque mouvement est une épreuve.
    En revanche de très belles images d'une ville, des ses habitants inondés par la misère et le chagrin.
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mai 2010
    En revenant de voir ce film, j'ai relu la critique de Jacques Morice dans Télérama et je me suis dit : "quel beau film IL a vu !". Car moi, je n'ai pas vu le même. En fait, mes rapports passés avec le réalisateur ne donnaient guère d'espoir : je n'avais pas aimé "John John", j'avais détesté "Serbis" et j'avais entendu des réactions tellement négatives de la part des spectateurs sur "Kinatay" que je n'étais pas allé le voir. Seulement là, le sujet du film, ce qu'en disaient les critiques, etc., pourquoi pas une dernière tentative. Le problème, c'est que, pour des raisons qui m'échappent, Brillante Mendoza est devenu le nouveau chouchou de la critique française, il est de toute façon couvert de toutes les vertus et, une fois de plus, je me suis fait avoir. Oui, le sujet est prometteur, l'histoire de ses 2 grands-mères d'un quartier pauvre de Manille, qui se battent, l'une pour pouvoir enterrer de façon décente son petit-fils, assassiné pour un téléphone portable par le petit-fils de l'autre, qui elle se bat pour sortir cet assassin de prison. On espère trouver un réalisateur qui sache faire émerger l'émotion sans pour autant tomber dans le pathos, un réalisateur qui sache s'engager, mettre les choses en perspective sans pour autant tomber dans le manichéisme et le démonstratif. En fait, s'agissant d'un réalisateur philippin, on espère un cinéma proche de celui du regretté Lino Brocka. Problème : Brillante Mendoza n'a que 2 cordes à son arc : la provocation et la froideur. Je vais donc reprendre mot pour mot ma conclusion concernant "John John" : "pour une raison que je ne saurais expliquer, ce film ne m'a pratiquement jamais accroché et, dois-je l'avouer, c'est à peine s'il m'a ému !". Le jour où on me demandera de nommer le réalisateur contemporain dont le succès auprès des critiques et, avouons le, souvent aussi, auprès des spectateurs, me parait le plus incompréhensible, j'aurai du mal à choisir entre Almodovar, Kiarostami et Mendoza !
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    On va à Venise au Guggenheim affleurant l'eau du Grand Canal voir les toiles de Jackson Pollock qui s’inventent en direct sur la surface, le peintre projetant, laissant couler la peinture elle-même directement par un trou percé dans le pot, chaque touche et chaque couleur va se répartir ici, là, déborde, dépasse les bords, se superposent, se recomposent, annulent parfois soudain les précédentes, modifiant tout à coup le rapport avec le fond, dans un mouvement perpétuel en avant, sans jamais revenir en arrière. Les films de Mendoza, eux viennent jusqu’à nous, et c’est la même sensation, le même rapport à la surface, au cadre, les pots de peinture et le pinceau remplacés par la caméra, portée à bout de bras, corps à corps avec la matière, coulée du temps réel qui imprime sa trajectoire à mesure, vivante, tempo imposé par les sujets (ici deux grands mères opiniâtres), du cinéma qui éclabousse, capte, balaie largement hors du champ, pendant que la grand-mère tente d’allumer une bougie contre le vent et le déluge, maintenant de l’autre main son parapluie défoncé, des enfants jouent, regardent l’opérateur tourner. Tel quel, sans appuyer visuellement ou émotionnellement (aucun misérabilisme donc), d’un trait, d’un geste, se montre à l'état brut ce quartier de Manille, insalubre, grouillant, l’âpre lutte quotidienne pour survivre, pour la dignité des siens, négocier, vendre, marchander, donner, voler, grappiller le moindre billet, demander de l’aide, avoir un portable ou ne pas avoir le téléphone du tout ; pêche miraculeuse et joyeuse ; majestueuse scène de procession funéraire : Pollock a opéré son 1er dripping sur une voile de bateau ; Mendoza brosse les cycles de l'humanité nue au raz de l'eau sur les gondoles fragiles et lentes qui balancent dans le quartier Malabon. N'étant pas guidé par la réussite, la connivence, la séduction, Mendoza déplait à qui voit bêtement de l'exotisme dans des scènes tout à fait quotidiennes pour un philippin ou pour qui connait un peu l'Asie
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 mai 2010
    Un film envoûtant qui se passe sous la pluie, près de l'eau si bien qu'on se trouve immergés dans le vie des deux grand-mères qui luttent avec opiniâtreté pour leur famille et leurs petit-fils, l'un étant l'assassin de l'autre. On les suit l'une et l'autre au plus près, dans leur intimité quotidienne, dans leurs ruses et leurs tractations pour arriver à leurs fins malgré un situation très précaire. De belles leçons de dignité et de courage qui font du bien.
    De très belles scènes parfois drôles quand les animaux y mettent du leur.
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