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    Lola
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    49 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 avril 2013
    Bienvenue dans un monde inondé de moyens. Une contrée où tout s'achète, même le pire des pardons. Il fait bon vivre sur le globe, aux philippines notemment. Souhaitons à toutes les autres "Lola" de l'univers, un destin bien différent.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2010
    La lutte au quotidien de deux vieilles dames qui défendent comme elles peuvent la mémoire ou la survie de leurs proches. Comme toujours chez Mendoza, la caméra filme presque en temps réel l'histoire. C'est un cinéma qui s'invente sous nos yeux et propose cette fois de suivre les gestes fragiles mais déterminés de deux dames ordinaires. Tout est question de vie et de survie, au-delà des morts et du passé, quitte à mentir ou renier ses principes, le seul objectif est de vivre et de protéger ses proches.
    Le film est un peu long mais parcouru de très beaux moments.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mai 2010
    des grands meres attachantes au coeur de cette histoire qu'un scénario relativement maigre peine à maintenir éveiller...
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2010
    J'ai été voir Lola en souvenir d'un réalisateur philippin, autrefois renommé, décédé en 1991, et qui s'appelait Lino Brocka.

    J'ai vu de lui un film, Bayan Ko, que peu de ceux qui liront cet article auront vu, mais qui, pour moi, est un des films qui a marqué mon entrée en cinéphilie, en 1985.

    Les Philippines sont depuis restées discrètes dans le domaine du cinéma, jusqu'à l'irruption du doué Brillante (le bien nommé) Mendoza. Je n'ai pas vu les premiers films de ce dernier (Serbis, Kinatay), fortement auréolés d'une aura scandaleuse (pornographie, viol, meurtre).

    Venons-en à Lola : le prétexte est simple. Une rixe entre deux jeunes gens tourne mal. L'un meurt. Les deux protagonistes ont des grand-mères (lolas) à forte personnalité. Les deux familles sont très pauvres. La grand-mère de la victime veut un enterrement décent pour son petit-fils, la grand-mère de l'infortuné assassin souhaite un accord à l'amiable avec la famille de la victime : en clair, verser une grosse somme pour solde de tout compte. Les deux grand-mères vont elles arriver à trouver un deal ?

    Sur cette intrigue simplissime, Mendoza tresse un film qui n'est pas horrible, mais qui n'est pas non plus passionnant. Le film vaut pour deux choses : le jeu des deux grand-mères, spectaculaire mais attendu, et surtout la description quasi documentaire d'une Manille sous les eaux : ses vols à la tire, ses tribunaux de quatre sous, ses taxis collectifs, ses prisons surpeuplées, ses usuriers, ses vendeurs ambulants.... c'est dans cet aspect "terrain" que le film peut intéresser.

    Sinon, il ennuiera, j'en ai peur. La réalisation de Mendoza (un caméra à l'épaule assez basique) ne m'a pas enthousiasmé - surtout après le Weerasethakul de hier soir (cf ci-dessous). A voir en cas de grosse pluie (c'est le cas à Nantes ce week-end). D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2010
    Difficile après un tel film de se plaindre de tel ou tel aléa de notre vie d'Européens embourgeoisés... car là on est au coeur de la misère dans toute sa cruauté, toute son aberration... Allez en vacances aux Philippines? Par respect pour les deux grands-mères de ce film émouvant, jamais!
    tixou0
    tixou0

    698 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mai 2010
    La critique bien-pensante et boboïsante a encore frappé : ce "Lola" est généralement présenté comme un chef d'oeuvre par ces messieurs-dames avides de films tiers-mondistes, parés par essence de toutes les vertus. Personnellement, j'ai trouvé ce nouveau Mendoza puissant..... d'ennui. Deux aïeules, l'une de la victime, l'autre du meurtrier, usées pareillement par un quotidien de misère, et que le hasard (l'exécution d'un jeune homme par un autre, pour un téléphone portable) et la nécessité (trouver l'argent des funérailles pour l'un, et l'argent de l'accord qui le fera échapper à la prison pour l'autre) mettent pour un instant en présence : idée intéressante. Mais pour en faire quoi ? "Un magnifique mélodrame", nous vend-on ordinairement. L'émotion n'a cependant guère de matière pour en alimenter la substance : cela ressemble plus à un documentaire, bien sec et distancé, qu'à autre chose, dont je ne retiendrai pour ma part que la durable vision d'une ville de Manille sale et noyée sous la mousson, et d'une société philippine gangrénée par la corruption et les étranges moeurs judiciaires.
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mai 2010
    film tres monotone, on aimerait voir des choses plus importantes que ce qui est montrées, la ca s'arrete surtout sur des details.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2012
    Manille de nos jours; deux vieilles femmes toutes deux prénommées Lola se battent avec leur maigre force pour leurs petits fils respectifs. Issues des couches les plus populaires de la société, la première a besoin d'argent pour offrir des obsèques décentes à son petit fils tués par le petit fils de la seconde qui elle essaie de faire sortir de prison son petit fils.
    Sans fard, ce film philippin nous plonge dans la réalité de la misère des bidon villes de Manille où la fierté et l'honneur aident ces vieilles dames à tenir debout. Véritable photo de la misère actuelle dans ces grandes villes du tiers monde; la quête de ces deux femmes filmée à un rythme troisième âge aboutit sur un film lent et trop proche du documentaire à mon goût. La frontière entre documentaire et fiction est souvent trop maigre, un écueil dans lequel tombe trop souvent les films sociaux. L'opposition de ces deux femmes est aussi trop simpliste.
    A voir totu de de même pour le souffle d'humanité et pour la description du manque d'équité de la société philipinne.
    Cohle.
    Cohle.

    52 abonnés 1 012 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mai 2011
    Un film d'une lenteur épouvantable, je ne me souviens que des regrets éprouvé après ma sortie du cinéma. Certes, les prises de vues sont belles, Manille est filmée d'une manière à immergé le spectateur et c'est peut-être bien la seule chose intéressante du film, car pour ce qui est de l'histoire, c'est plat, on décroche très vite et le film laisse place à une grande impression de facilité de la part de son auteur. L'engouement suscité par ce cinéaste me laisse bouche bée, peut-être un jour me déciderais-je à regarder ces œuvres précédentes en espérant au minimum mieux.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    On va à Venise au Guggenheim affleurant l'eau du Grand Canal voir les toiles de Jackson Pollock qui s’inventent en direct sur la surface, le peintre projetant, laissant couler la peinture elle-même directement par un trou percé dans le pot, chaque touche et chaque couleur va se répartir ici, là, déborde, dépasse les bords, se superposent, se recomposent, annulent parfois soudain les précédentes, modifiant tout à coup le rapport avec le fond, dans un mouvement perpétuel en avant, sans jamais revenir en arrière. Les films de Mendoza, eux viennent jusqu’à nous, et c’est la même sensation, le même rapport à la surface, au cadre, les pots de peinture et le pinceau remplacés par la caméra, portée à bout de bras, corps à corps avec la matière, coulée du temps réel qui imprime sa trajectoire à mesure, vivante, tempo imposé par les sujets (ici deux grands mères opiniâtres), du cinéma qui éclabousse, capte, balaie largement hors du champ, pendant que la grand-mère tente d’allumer une bougie contre le vent et le déluge, maintenant de l’autre main son parapluie défoncé, des enfants jouent, regardent l’opérateur tourner. Tel quel, sans appuyer visuellement ou émotionnellement (aucun misérabilisme donc), d’un trait, d’un geste, se montre à l'état brut ce quartier de Manille, insalubre, grouillant, l’âpre lutte quotidienne pour survivre, pour la dignité des siens, négocier, vendre, marchander, donner, voler, grappiller le moindre billet, demander de l’aide, avoir un portable ou ne pas avoir le téléphone du tout ; pêche miraculeuse et joyeuse ; majestueuse scène de procession funéraire : Pollock a opéré son 1er dripping sur une voile de bateau ; Mendoza brosse les cycles de l'humanité nue au raz de l'eau sur les gondoles fragiles et lentes qui balancent dans le quartier Malabon. N'étant pas guidé par la réussite, la connivence, la séduction, Mendoza déplait à qui voit bêtement de l'exotisme dans des scènes tout à fait quotidiennes pour un philippin ou pour qui connait un peu l'Asie
    diehard5
    diehard5

    41 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 août 2010
    Comme toujours chez Mendoza, l'extrême lenteur du développement de l'intrigue donne au spectateur l'impression que l'image de son poste de télévision est figée et l'envie d'appeler de toute urgence le réparateur.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mai 2012
    J'ai du mal à comprendre l'engouement que suscite depuis quelques années Brillante Mendoza auprès de la critique et d'une partie du public après avoir visionné «Lola». Il n'est question que de nouveauté, de maîtrise cinématographique, d'approche révolutionnaire dans la bouche de ceux qui crient au génie de Mendoza... Peut-être a-t-il fait mieux que «Lola» (le premier de ses films qu'il m'est donné de découvrir), en tout cas il peut difficilement faire pire pour un artiste soi-disant inspiré! Rarement je n'ai vu un film aussi mou. Alors il ravira sans doute les amateurs d'exotisme, et il est vrai qu'en un sens on peut prendre du plaisir à contempler les prises de vue de Manille, effectivement dépaysantes. Mais le 7e art c'est autre chose que poser sa caméra devant deux vieilles actrices qui peinent à nous faire croire à leurs personnages simplistes au possible, même si ça apporte un petit côté « émotion » que de voir des corps usés par l'âge pris dans une intrigue en principe aussi terrible. Malheureusement le scénario paresseux se résume au pitch du film et ne prend guère la peine de développer des enjeux qui auraient pu s'avérer intéressants. Mais c'est surtout l'art tant vanté de Mendoza qui fait défaut : sa mise en scène est médiocre, son sens du cadrage et sa photographie anecdotiques, son écriture grossière et racoleuse (sans compter tous ces moments qui sonnent faux, tous ces sentiments factices)... À se demander si sa nationalité philippine ne joue pas en sa faveur, faisant de lui une figure de proue supplémentaire du « cinéma équitable » pour bobo en mal d'« humanité », de « nature » etc. aux côtés de Wong Kar-Wai et compagnie, ces cinéastes qui filment pour dire de filmer, sans avoir grand chose à raconter. Je n'aime pas évoquer ce genre d'anecdotes pas franchement constructives, mais là c'est tellement révélateur que je ne peux m'en empêcher : pour la première fois je me suis assoupi au cinéma lors de la séance de «Lola», jour à marquer d'une pierre blanche! Très dispensable. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 mai 2010
    C'est quand on sort de la salle que l'on se rend compte du voyage que l'on vient de faire. Ce film nous immerge littéralement aux Philippines. L'idée de départ n'est pas mauvaise, au contraire, mais elle est traitée d'une manière assez spéciale, ce qui risque de laisser bon nombre de spectateurs européens sur la touche. L'ennui se fait malheureusement sentir, peut-être car le cinéaste est trop loin de ses personnages, et ne fait, en fin de compte, que les effleurer. C'est dommage.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2010
    Lola est comme une réconciliation. Avec le cinéma du philippin Brillante Mendoza, si touchant dans John John, tellement énervant par ses provocations violentes et/ou sordides dans Serbis, Tirador et, surtout, Kinatay. Lola raconte l'histoire de deux grands-mères courage, qui se dépensent sans compter, l'une pour faire enterrer son petit-fils assassiné, l'autre pour sortir le sien (le meurtrier) de prison. Deux destins montrés en parallèle, dont on attend longtemps la rencontre, finalement "expédiée" en 5 minutes au cours d'une conversation où il est principalement question ... d'arthrite. Sous des dehors documentaires, le film de Mendoza est une vraie fiction, un mensonge soit, mais au plus proche de la réalité et de la vérité des conditions de vie des plus démunis, aux Philippines. A la vue de cette oeuvre, remarquable sur de nombreux points, mais un rien trop distanciée pour susciter l'émotion, on se dit que le cinéaste dispose d'un potentiel énorme. Simplement, et contrairement à ce qu'en dit une critique française étonnamment sûre de son génie, ce potentiel là n'a pas encore été totalement exploité faute d'un scénario qui le magnifierait. Et on attend aussi de voir Mendoza explorer de nouvelles pistes, d'autres genres cinématographiques pour l'adouber enfin grand cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 mai 2010
    LOLA : brillant Brillante

    Dans les quartiers pauvres de Manille, en proie aux intempéries incessantes, on suit le parcours de deux grands-mères dont le petit-fils de l'une a tué le petit-fils de l'autre. Quand l'une tente avec peine de réunir des fonds pour offrir un enterrement décent à son petit-fils et poursuivre en justice le jeune homme responsable de sa mort, l'autre lola ("grand-mère" en philippin est un signe de respect) cherche par tous les moyens à faire sortir le sien de prison, quitte à monnayer son pardon.
    Dans ce drame poignant et humain, Brillante Mendoza confronte deux caractères forts, deux matriarches qui affrontent chacune avec courage et détermination les difficultés sociales et financières, malgré la fragilité et la rigidité de leurs corps soumis à la violence des éléments extérieurs (comme le montre la première séquence touchante où la vieille tente de se recueillir sur le lieu du crime en luttant contre le vent). Cependant, on ne s'apitoie pas sur leur sort car aucune pause n'est accordée dans le récit qui permettrait de capter un moment de réflexion intime chez ces deux personnages. L'enchaînement des actions, bien que lentes au regard de la vieillesse qui les supporte, prévaut. Le spectateur ne sait donc pas ce qu'elles pensent ni envisagent dans leur avenir, trop préoccupées qu'elles sont par le présent et le besoin de vivre et survivre dans l'immédiat. D'ailleurs, la scène finale est,à ce titre, exemplaire en nous montrant ces deux femmes qui prennent des chemins opposés, comme si l'incident était désormais clos et oublié. Les préoccupations de la vie quotidienne reprennent le dessus, on ne s'appesantit pas davantage sur le passé.
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