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Aymeric Defosse
9 abonnés
138 critiques
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3,0
Publiée le 11 octobre 2015
En couvrant plusieurs thématiques à la fois : complexe d'oedipe, impuissance masculine, réflexion sur la violence, Nicolas Winding Refn ratisse large mais reste évasif. (…) En revanche, en ce qui concerne la mise en scène c'est du grand art.
Le cinéaste danois signe son œuvre la moins aboutie (sur les dialogues et le scénario), mais offre une galerie magistrale de plans recherchés et colorés. Son neuvième film enivrant, silencieux et violent, séduit surtout pour la beauté des scènes (chef opérateur de Kubrick : Larry Smith) et la suite qu'il donne à sa filmographie étonnante.
Je me suis ennuyé à un point ... Je sais c'est pas très constructif mais ce film ne donne pas envie déjà au départ mais en plus on s’ennuie et on y comprend pas vraiment tout. A éviter...
Une ambiance cauchemardesque très réussie... seulement je pense qu'il faut être un peu masochiste pour apprécier un tel film ! Qui a envie de visionner un cauchemar pendant 1h30 ? l'envie de stopper le visionnage du film m'a traversé l'esprit plusieurs fois. Cependant, comme Julian, on se sent impuissant et coincé dans ce film comme dans un cauchemar. J'ai ressenti un certain soulagement lors de mon réveil à la fin du film !
Je ne m'attendais absolument pas à cela , c'est vraiment un Ovni cinématographique , visuellement impressionnant , quelque part entre David Lynch , Gaspar Noé , le cinéma asiatique d'arts martiaux et les autres films de Refn en particulier Drive mais aussi Pusher et Bronson . C'est un pur concept de faire un thriller ( si l'on peux considérer OGF comme un thriller , il est quand même sacrément inclassable... ) au ralenti , avec autant de temps morts et de silence , c'est une expérience . Je n'en suis pas fou de ce film , mais je vais le revisionner rapidement pour voir ce que ça donne au 2nd coup , c'est à essayer quoi qu'il en soit
C'est la première fois que Ryan Gosling est avec le réalisateur Nicolas Winding Refn (Drive, Bronson) et sa réalisation est quant à elle encore irréprochable, il nous fait entrer dans un univers où la violence est quasi omniprésente pour monter à l’ultraviolet, dans un Bangkok aux néons flamboyants. Un de ces films où l'ambiance est très importante est partout, mais il faut aussi se dire, que tout n'est pas bon, ni tout n'est pas mauvais, l'ambiance est palpable du début à la fin, il y a eu cette bonne surprise de voir la transformation en blond décoloré de Kristin Scott Thomas et jouant à la perfection la matriarche monstrueuse et qui nous a démontré une réflexion sur les possibilités de cette très grande actrice. Pour terminer, je cite la photographie est quant à elle irréprochable et dirigée par Larry Smith. Ce film est quand même à voir.
Après Drive, on pouvait s'attendre à une nouvelle merveille. Il n'en est rien! Le film se perd dans les scènes chocs et oublie qu'il n'a finalement pas grand chose à raconter. Vulgaire et crasseux et sans intérêt. Seule la bande son, très bonne, et l'atmosphère glauquissime mériteraient d'être utilisés dans une meilleure production.
Dans la parfaite continuité de Drive, ambiance sous tension constante (plus ténébreuse et psychédélique), beauté des plans et psychologie complexe des protagonistes. Ryan Gosling reprend son rôle de "beau gosse" mais avec beaucoup plus d'imperfection ce qui est appréciable tout en jouant parfaitement bien. La musique est cependant moins efficace que dans Drive (seul défaut à mon gout). Par son histoire en Thaïlande j'imagine que le film touche un public plus restreint mais je ne comprend pas pourquoi les critiques spectateurs sont aussi mauvaise.... spoiler: Les groupies étaient-elles déçu que leur héros se fasse casser la gueule? . Le film est par contre très violent malgré sa tranquillité apparente. J'ai personnellement été plongé dans l'univers et su en apprécier toute l'ampleur. Enfin la phrase d'introduction du générique qui décrit le film comme un hommage pour Alexandro Jodorowsky m'a fait comprendre d'où vient mon intérêt artistique pour le réalisateur et combla ma séance.
Après le sublime "Drive", le duo Refn/Gosling tente d'avoir le même succès avec "Only God Forgives". D'abord, Nicolas Winding Refn n'a pas perdu son sens de la mise en scène. Tout est juste et magnifiquement cadré. Il y a une scène dans une maison qui touche au génie, encore une performance de Refn. La photographie est, elle aussi, magnifique mais peut-être un peu trop présente. Seulement, le scénario est très classique, basique mais bien fait. Ryan Gosling ne fait pas sa meilleure performance, comme Kristin Scott Thomas. Mais Vithaya Pansringarm fait une grande prestation. Bref, un très joli film dans sa plastique mais au fond assez vain.
J'ai jamais compris réellement pourquoi ce film est dénigré de toute part. Il suffit de le voir pour se rendre compte que Refn est un génie, un formaliste certes mais un génie. Chaque plan est d'une beauté somptueuse avec ces monochromes lumineux. Et bon dieu cette mise en scène a couper le souffle, enfin suffit de voir le combat de boxe, c'est d'une telle classe, d'une telle prestance, et a tout ceux qui critiquent Gosling il faut se rendre à l'évidence que devant la caméra de Refn ce type est intouchable. Si vous dites qu'il ne sait pas jouer parce qu'il ne dégage pas d'émotion c'est que vous avez rien compris au travail de Refn, désolé de te le dire texto mais bon là c'est quand même génial, après je suis d'accord qu'on atteint pas les sommets de Drive. Pis dire de ce film qu'il n'a pas de scénario c'est n'y rien comprendre, parce qu'il y a un scénario est c'est pas parce qu'il est simple qu'il est mauvais, c'est justement parce qu'il est simple qu'il évite tout les faux-pas et franchement le scénario de Drive était-il plus élaboré ? Et puis c'est ne pas avoir vu à qui le film était dédié ou alors ne rien connaître de Jodo puisque le film est un rituel psycho-magique à part entière. Bref photo et mise en scène de dingue, projet abouti et maîtrisé, ce film est est excellent à défaut d'être un chef-d'oeuvre.
Ce film est d'une lenteur rarement égalée, on a envie de coller des baignes à Gosling pour qu'il arrache un mot, d'allumer la lumière, de réveiller le caméraman qui de toute évidence est narcoleptique etc. La vision de cette daube devient un supplice que j'ai choisi en toute logique d'abréger en accélérant la lecture. Et même de cette façon, c'est toujours aussi lent. Incroyable.
L'univers tarantinesque de Refn nous emmène dans les bas fonds de Bangkok. De fond d'ailleurs y en a t'il dans ce film? Nous basculons de scènes en scènes dans une ambiance lugubre ou seules quelques métaphores bien senties nous maintiennent en éveil. L'essai est sûrement si profond qu'il est difficile d'atterrir du film. Ceux ne sont ni la paroi abdominale de Ryan Gosling ni son vocabulaire qui permettent d'accrocher au film. À deux nous n'avons rien vu, rien entendu mais pas rien dit PENDANT le film. Nous pouvons considérer ce film comme manqué. Drive du même réalisateur reste pour moi un chef d'oeuvre. Je tirerai deux conclusions : ?Dieu n'est pas seul à pardonner ?Prévoir un deuxième film à regarder d'urgence après celui-ci ;-).
Only God Forgives est un film au scénario particulièrement bon. C'est sombre, sans concession, bref une oeuvre qui ne fait pas dans la demi mesure. Le réalisateur va au bout de chacune de ses idées et ce, sans aucune censure. Bref, un film brillant.