Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 14 février 2018
Après avoir vu Drive, j'ai eu envie de m'interesser au boulot de NWR. Je me suis donc maté "Only God Forgives". Quelle déception ! Le scenario est presque inexistant, c'est ultra violent et ça ecoeure. Les seuls bons points à mon gout sont la BO, Ryan Gosling et la photographie/couleurs qui sont justes sublimes. J'attends avec impatience la série de NWR, histoire de mieux cerner le monsieur. Bref, 2.5/5 pour un film qui a de la gu**le mais qui n'est pas très profond...
À voir vraiment ! Je reste cependant un peu déçu que l'histoire reste aussi courte et peu complexe au final (ou alors j'ai loupé des subtilités...). Mais le reste (BO, montage, jeu d'acteur,...) est très bon, d'où les 4 étoiles.
Je me dois de mettre cette note pour une bonne raison, alors oui le film est une purge, tres lentement mais très surement l’ ennuie prend le dessus jusqu’à vouloir que la fin arrive mais alors qu’ elle claque visuelle!!refn est un geant derrière une caméra!les plans sont tous minutieusement préparés, la photo est exceptionnelle et je mâche mes mots!il doit simplement s’ entourer de grands scénaristes ou proposer des adaptations de livre...tout comme sa trilogie sur la pègre danoise qui est assez redondante mais ultra réaliste! Ici la violence est également maîtrisée à la perfection! Très grand moment de technique cinématographique pour le reste c’ est malheureusement plat et sans intérêt!
Refn était pour moi l'un de mes réalisateurs de référence, et je dois avouer que son "Drive", pourtant salué par la critique, avait été une vive déception (de même que son dernier "The neon demon"). Alors c'est avec inquiétude que je regardais ce "Only god forgives" décrié par beaucoup. Et bien mon avis va à l'encontre des sentiments généraux, j'ai bien plus apprécié ce film que son prédécesseur. Ma première réaction a été de me dire : que c'est beau ! Mais une image somptueuse ne fait pas un bon film (comme le montre "The neon demon"), et si le scénario n'a rien de particulièrement bouleversant, je suis totalement rentré dans le film malgré son rythme lent ponctué de scènes d'une extrême violence. On peut toutefois s'interroger sur des choix de Refn, en particulier sur le personnage du policier. Pourquoi lui a-t-il donné un comportement digne d'un robot où l'humanité ne ressort que dans les moments de karaoké ? N'aurait-il pas été préférable de réaliser un film moins conceptuel ? Mais en dehors de ce point d'étonnement, "Only god forgives" a été pour moi un moment de cinéma fascinant.
J'ai perdu 1h30 de mon temps à subir cette lamentable parodie des films de Tarentino... Il y a des auteurs qui feraient mieux de faire une psychanalyse plutôt que de nous infliger leurs délires morbides ! Le danger de ces genres de torchons visuels est de banaliser la violence morbide sous prétexte de la styliser...
Très beau film de Refn. Porté par un esthétisme très recherché, ce film importe plus par une réalisation toujours excellente que par un scénario simpliste et une fin incompréhensible. Le film baigne dans une atmosphère étrange et un peu surréaliste, dans une Bangkok gangrénée par une police assassine. Le cinéaste n'hésite pas à montrer la violence, parfois avec trop de complaisance. Mais, c'est du cinéma, du bon cinéma...
Le public et les critiques auront étés plus ou moins unanimes sur un point en ce qui concerne le cas d'Only God Forgives, c'était magnifique visuellement mais quand on regarde le fond on n'arrive pas à se détacher de l'effroyable idée que Nicolas Winding Refn passait son temps à se regarder filmer. Difficile à dire si le succès de Drive est monté à la tête du cinéaste qui semble ici se reposer uniquement sur ses acquis (car on ne peut pas dire qu'il ait fait tout son possible pour éviter la comparaison) mais à la place je me poserai plutôt une question, est-ce qu'une oeuvre vraisemblablement prétentieuse n'a-t-elle rien à offrir pour autant ? Refn pousse ses obsessions visuelles à son paroxysme, le travail esthétique sur les couleurs et les jeux de lumière est inégalée pour donner une véritable pépite rétinienne. Travail visuel mis en évidence pour conter une histoire de vengeance très simple, je devrais plutôt dire "sauver le film du simplisme" car on touche encore une fois à une caractéristique récurrente de Refn mais qui ici en devient un véritable problème: Il se concentre tellement sur la mise-en-scène que son histoire devient risiblement primaire. Le seul élément narratif qui permet à son film de ne pas sombrer dans l'idiotie est la sous-lecture du complexe d'infériorité de Julian (Gosling plus limité que dans Drive) qui le motive à poursuivre la voie de la vengeance pour prouver sa puissance (bien joué les allusions sexuelles), sa mère particulièrement incestueuse le poussant à prouver sa valeur par rapport à son frère. Les quelques touches surréalistes achèveront l'idée qu'Only God Forgives n'était qu'une excuse pour Refn de satisfaire son ego qui, je l'espère, n'ira pas encore plus sombrer dans cette voie pour accoucher d’œuvres à la plastique certes séduisante mais sans épaisseur. On y échappe de peu heureusement.
Difficile de rester indifférent, ce film est tellement spécial qu'il en devient unique. C'est aussi barré que The Neon Demon, une ambiance à la Drive, des plans à la Drive. J'ai pourtant vu des films bien mieux, mais ceux de Winding Refn ont vraiment cet ingrédient magique qui nous hypnotise jusqu'au bout.
très bonne première partie longue et lente mais splendide par ses couleurs originales dommage que ça se tasse un peu à la fin. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 3/5
Très critiqué, voir conspué par certain (il a été sifflé lors de sa projection à Cannes), "Only god forgives" est une oeuvre radicale, qui en laissera beaucoup de coté, mais qui m'a personnellement fasciné. Certains ont reproché au film la vacuité de son scénario, mais le film n'a justement pas de volonté narrative et cherche plutôt à faire vivre une expérience sensorielle au film, à la manière de ce que fait David Lynch. Si on comprend ce parti pris et qu'on arrive à rentrer dans ce film exigeant, on ne peut qu’être fasciné par la beauté de ce film. Très rares sont les films qui sont allés aussi loin dans leur entreprise de recherche esthétique. "Only god forgives" est un film beau au premier sens du terme, qui propose des plans magnifiques avec un jeu incroyable sur les lumières. Cette recherche de l’esthétique n'est en plus jamais gratuite, puisqu'elle est porteuse d'un véritable propos et de symboliques fortes qui laissent plusieurs pistes d'interprétation possibles à l'oeuvre. La fluidité des mouvements de caméra permet au spectateur de plonger pleinement dans l'ambiance lancinante si particulière de ce film qui connait des passages de calme plat, avant d'exploser littéralement et qu'une violence folle s'empare du long-métrage. Les acteurs sont tous géniaux à commencer par Ryan Gosling, qui interprète un personnage silencieux à qui il donne il vie par son simple charisme. Sa présence aimante la caméra et l'acteur dégage également une grande tristesse, comme si se taisait car il savait son destin inévitable. "Only god forgives" est une expérience assez unique, un film qui déplaira à beaucoup de monde, c'est le sort des films de ce type, mais j'encourage les spectateurs à aborder ce film avec l'esprit ouvert pour ne pas vous louper d'un éventuel grand moment de cinéma.
Un film ambitieux sur le papier mais dont le résultat n'est pas à la hauteur. On ne peut que reconnaître qu'il y a une touche personnelle et une ambiance très spéciale au niveau visuel et que l'histoire regorge de passages trash et glauques mais ça manque de substance vraiment, je veux dire qu'on est pas transcendé par ce que l'on voit. Ca ne prend pas, un point c'est tout. A cela s'ajoute de manière contre-productive le côté décousu/confus du film sur lequel on ne peux donc pas compter non plus pour se raccrocher à un fil conducteur qui tienne en haleine. Je me suis alors retrouvé à regarder perplexe le défilement des scènes. Je n'ai trouvé ça ni mauvais... ni bon.
Après la parenthèse commerciale de "Drive", Nicolas Winding Refn revient à un style plus expérimental avec "Only God Forgives". Ici, on suit un Américain embrouillé dans une histoire de vengeance à Bangkok, autour de son frère dépravé, sa mère castratrice et froide, et un policier expéditif. On apprécie en premier lieu les visuels superbes du film, qui jouent avec les décors locaux, et les éclairages rougeâtres pesants. Nicolas Winding Refn nous offre en outre des cadrages parfaitement découpés, un montage perturbant, et quelques séquences d'action particulièrement poignantes, avec notamment une violence graphique très prononcée. Tout ceci crée une ambiance à la fois hypnotique et anxiogène, et permet une narration avant tout visuelle, les dialogues étant limités. On regrette l'intrigue finalement assez simple, mais cela n'empêche pas de développer les personnages, très solidement interprétés : Ryan Gosling en jeune homme forcé à se venger, et qui intériorise toute sa douleur, Kristin Scott Thomas en femme implacable, Vithaya Pansringarm en figure divine et violente. Par ailleurs, outre la vengeance et la justice, le scénario évoque intelligemment le thème de la relation maternelle. A voir.
Un film sans intérêt, visuellement très beau mais tellement plat.. Un super décor avec de bonnes mises en scène mais l'histoire ne captive pas : des dialogues quasiment inexistants, pas de réelle intrigue, aucun suspense.. Et Ryan Gosling.. Aucune expression, aucune émotion, rien, à part son regard avec son strabisme sinon on dirait qu'il tire la gueule pendant tout le film, ni plus, ni moins. Vraiment très déçu.
Le réalisateur a visiblement enfumer beaucoup de monde avec ce film. Mais en dehors de Kristin Scott Thomas qui joue dans une registre inhabituel je n'y vois rien de très intéressant . Ce n'est qu'une coquille vide juste mise en valeur par une bande son oppressante et l' énigmatique Ryan Gosling.
Voilà ce que l'on pourrait décrire comme la signature de Refn, beau mais inconsistant. À l'instar des musiques d’ambiance, je vous présente le film d'ambiance, c'est presque un concept qu'il a inventé on dirait. La Thaïlande se retrouve stylisé et karaoké derrière la caméra attentionné du réalisateur de Drive. On a une banale histoire de vendetta ou les personnages sont plus abjectes les uns que les autres, en particulier la “tug” mom incarnée par Kristin Scott Thomas, mais la palme revient au beau Ryan Gosling, sûrement le film de trop ou je le vois user de sa force tranquille avec nonchalance et facilité, usant. La violence s'est banalisée au cinéma, mais de là à lui rendre quasiment hommage (avec toute la mise en scène qui va avec, pas le film le plus violent que j'ai vu hein, mais il faut le visionner pour comprendre…), la démarche est franchement discutable. Malgré la touche exotique qui fonctionne la première demie-heure, Only God Forgives est le genre de film qui se veut dérangeant par l'image avec une photographie impeccable, mais une histoire si peu intéressante que l'expérience lasse autant que le final déçoit.