Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 14 mars 2021
Après l'excellent DRIVE, son film le plus accessible, NWR nous offre un chef d'oeuvre absolument fascinant, d'une beauté formelle hallucinante, mais qui, malheureusement, a laissé sur le carreau une bonne partie des spectateurs. Sans doute était-ce le prix à payer pour signer une oeuvre aussi singulière.
Mélange de David Lynch, Gaspard Noé et ... Pierre et Gilles ! Œuvre bizarroïde et assez déroutante. Esthétique hyper travaillée, scénario intéressant mais ambiance surréaliste et malsaine. Tout ça laisse un goût bizarre.
Le manque de naturel des scènes et des dialogue frise le ridicule. On coirait une parodie ! Mais non, c'est bien sérieux et sensé nous transcender. Les plans sont beaux et la photographie superbe mais cela ne suffit pas à faire un film. On s'ennuit, limite énervé par cette lenteur et ce manque de réalisme.
Vu à sa sortie au cinéma. Premières minutes du film. Nous sommes à peu près une quinzaine de personnes dans la salle. Refn commence à déployer son « savoir-faire » et nous ne sommes plus que 3 dans la salle. Réaction équivalente à Cannes où le film suscite un tollé. Fraîchement sorti de ma découverte de Drive. J’arrive au cinéma en ayant la certitude d’assister à un spectacle viril où Ryan Gosling va casser des gueules. Au final c’est mon esprit qui en ressort cassé. J’ai pris du temps à apprécier ce film. Les scènes et les lieux sont labyrinthiques. Gosling fait office de monolithe malade et se déplace avec lenteur et un jeu inexpressif. Il est victime du sort, de sa mère castratrice. Pour moi, ce film a la meilleure cinématographie et les plans les plus travaillés qui soient. Si comme moi vous aimez le rouge, vous allez être servi, tant au niveau de l’ambiance que d’autres scènes, quasi insoutenables. Le film est servi par une histoire cryptique assez simpliste qui tient sur un post-it. Je suis obligé de respecter ce film pour ce qu’il représente pour Refn. Un contre-pied à l’industrie et un bon moyen pour cet artiste maudit de détruire un succès instantané comme s’il ne pouvait pas supporter d’être apprécier. A son sommet, Only God Forgives est l’antithèse total de Drive. Ces deux films constituent deux versants d’une seule et même pièce. Refn nous a gentiment caresser la joue pour mieux nous frapper l’autre. J’apprécie l’intention, la réflexion. Et j’apprécie également l’exécution.
Waouuuu !! L'univers de ce film est unique, l'ambiance morose à souhait, l'esthétique du film très travaillée et la bande son et bien…. c'est une tuerie, comme d'hab avec Cliff Martinez!!! Décidément ce réal me redonne envie de revoir Drive que j'avais pourtant pas vraiment aimé !
Réalisé dans la foulée de Drive, ce long-métrage baigné de lumières rouges et vertes prend la forme d’un exercice de style taiseux, maladif et violent. Nicolas Winding Refn offre à Kristin Scott Thomas un rôle incroyable de mère vengeresse et incestueuse, l’une de ses interprétations les plus troublantes. Tourné à Bangkok, cette sombre histoire bénéficie d’une atmosphère unique, quelque part entre Gaspar Noé, Wong Kar-wai et le Kill Bill de Tarantino. Brillant.
Ce film est un chef d'oeuvre incompris. Lorsque je m'aperçois que des films insipides comme Avengers ont plus de 4 étoiles de la part des spectateurs et des critiques, c'est à n'y rien comprendre. Ce n'est pas le cinéma qui est mort. C'est le grand public. J'ai pour ma part eu le privilège de m'être laissé transporter par cette oeuvre unique aux allures de comte onirique et mystique, dans laquelle la frontière entre le réel et l'imaginaire n'existe plus. Il est vrai qu'il n'est pas très facile de savoir ce que le réalisateur veut nous montrer et nous dire dès le premier visionnage du film, tellement il y a de détails et de subtilités dans la mise en scène, ainsi que de non dits à décrypter. Cependant, à force de persévérance, on finit par comprendre la totalité de cette fresque qui possède un esthétisme Kubricksien renversant. spoiler: Le personnage de Julian, interprété par un Ryan Gosling au sommet de son art, est un homme en quête d'absolution, comme nous l'indique la séquence durant laquelle il se lave les main dans le lavabo et que subitement, l'eau se transforme en sang. En clair, cet homme en a gros sur le coeur, il est bourré de remords. Ses mains sont maculées de sang car on comprend qu'elles ont servi à tuer son propre père. C'est la raison pour laquelle après cette scène, il a une vision ou il se voit se faire couper le bras, suivi rapidement d'un retour à la réalité au moment meme où la prostitué qui se masturbe en face de lui, atteint l'orgasme.Ce que veut nous faire comprendre le réalisateur ici est que pour Julian, se faire couper les mains, est en fait son plus grand désir. Puisque le fait de se faire couper les mains qui ont servi à tuer son père et qui symbolisent à elles seules tous ces remords qui le rongent de l'intérieur, lui apporterait le pardon qu'il convoite tant. Alors ne vous méprenez pas, la fin du film est en vérité une fin heureuse pour nous spectateurs, ainsi que pour le protagoniste qui parvient finalement à se faire couper les bras par le personnage qui représente dieu. Enfin, Julian a trouvé l'absolution. Enfin Julian a trouvé la paix. Amen.
Only God Forgives est un film assez étrange et inégal selon moi. Je vais commencer par les gros points noirs du film. Déjà, l'intrigue est très simpliste mais met quand même un temps monstre à se lancer. Certaines scènes paraissent vraiment surréalistes et sorties de nulle part, j'avais vraiment l'impression que Winding Refn était en roue libre totale par moment. Ces scènes coupent un peu le rythme du film selon moi, et donnent un aspect incompréhensible au film parfois. En revanche, le film a quand même beaucoup de qualités. Tout d'abord, l'antagoniste est très flippant et charismatique et les scènes avec lui sont jouissives. Le questionnement moral de Julian n'est pas toujours exploité mais donne parfois lieu à de superbes scènes [spoilers] celle où il tue un de ses complices pour protéger la petite fille par exemple [spoilers]. Only God Forgives est construit de la même façon que Drive selon moi, on assiste à une montée en puissance tout au long du film, et si le début du film est très lent et pas très intéressant, les 30 dernières minutes sont en revanche un pur régal. La violence est toujours aussi bien mise en scène et suggérée que dans Drive, et la photographie du film est très belle. En bref, c'est un film qui aurait pu être aussi marquant que Drive, mais il est malheureusement un peu plombé par son rythme très lent et certaines scènes qui paraissent totalement surréalistes. Je recommande quand même si vous avez aimé Drive.
J'aime beaucoup le travail de winding Refn mais ce film s'avère extrêmement décevant. Quelques belles images et scènes intéressantes, cependant l'ensemble est très mou, prétentieux et enchaîne les caricatures. Ni la trame de l'histoire ni la présence de Ryan Gosling sauve ce qui restera selon moi un film bâclé et présomptueux
Là où NWR avait pu largement nous surprendre avec drive ,une épopée violente et sentimentale baaaaah la il fait complètement le contraire en proposant un film vide (avec comme d'habitude le fameux personnage muet qui est poussé à sont paroxysme par refn)avec des acteurs qui sans contre fou de ce qu'il disent et ça ce se voit très clairement et c'est surtout un film qui fleurte avec le nanars mais qui pas comme the neon demon (qui lui est un vrai nanars) arrive à esquiver ce fâcheux attribut. Heureusement NWR arrive à sauver les meubles par le fameux technicien qu'il est avec une photo magnifique est une real impeccable.
Un film qui rejoint son prédécesseur "Drive" sur bien des points : une stylisation exacerbée, un sujet plus ou moins "light", un Ryan Gosling taiseux et inexpressif... Si "Drive" séduisait par son côté novateur, presque enragé par moments, "Only God forgives" croule rapidement sous sa propre mégalomanie formelle, rendant ainsi le traitement du sujet plus que laconique. A part Kristin Scott Thomas, qui se voit offrir un rôle à contre-emploi, rien ni personne ne sort de sa zone de confort. Le seul réel intérêt est l'atmosphère, l'éclairage au néon quasi-permanent. Bref, une esthétique qui a des côtés hypnotisants, mais ça ne suffit pas à faire un film.
Si ce film se voulait, une grande œuvre, c'est manqué. Cependant, il a réussit à me captiver et se révèle suffisamment créatif pour rester dans les mémoires. Il y a trop de lenteurs et pas mal de lacunes notamment dans l'interprétation des acteurs qui semblent avoir été bridés, à part Kristin. Par contre Gosling est vraiment sous employé. Une des réussites de ce film est de transmettre l'ambiance thaïlandaise, jusqu'à la moiteur chaude du vent tropical. Et les musiques, super... Le personnage du flic thaï renouvelle l'archétype du super-héro. Excellent ! Impitoyable, protecteur des faibles, pure moralité. Quasiment une sorte d'archange punisseur vénéré par la population. A lire les critiques, ce que j'ai fait après avoir rédigé ma première partie, j'ai l'impression qu'on est face à un chef d'oeuvre manqué ou à un film incompris. Le responsable ? Je ne sais pas. Certains mettent en avant l'image et la lumière alors qu'il s'agit pour moi d'un semi-échec même si elles ont un rôle important dans l'effet du film. Certains mettent en avant la forme du film alors que pour moi, les personnages et leurs relations sont une des grandes forces du film. Il faudrait peut-être refaire ce film en le travaillant un peu plus et en le rendant plus abordable pour les spectateurs.
Bof... une histoire d'un flic assoiffé de sang qui tue à coup de sabre les malfrats du quartier sous prétexte de faire la loi. J'ai trouvé que les personnages n'avaient pas de profondeur et que les quelques dialogues étaient creux. A mon avis, seule la photographie mérite une étoile. Je suis bon public en général, mais là je n'ai pas compris pourquoi il y avait de si bons commentaires ... les goûts et les couleurs ...