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darkvash
105 abonnés
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0,5
Publiée le 6 août 2013
Le néant... La où Drive arrivait, avec le jeu minimaliste de son acteur et son scénario un peu fumeux, à captiver le spectateur par la mise en scène et une bonne BO, OGF manque sa cible. Scénario inexistant, acteurs inexistants, mise en scène digne d'un Joséphine ange gardien, violence soulignée à l'excés et inutile, musique totalement hors sujet. Il existe bien des films traitant du même sujet et bien mieux faits, donc mieux vaut regarder ceux qui sont dignes d'interêt... Déçu.
Nicolas Winding Refn est vraiment un réalisateur à part. Après un très bon Drive ou le réalisateur réussit l’exploit de combiner succès critiques et spectateur (oui c’est souvent la critique presse qui le soutient et c’est l’inverse pour les spectateurs). NWR à alors peur et se dit merde même les spectateurs aiment mon film c’est la honte faut faire quelque chose pour qu’ils haïssent de nouveaux mes film tout en rapportant gros au niveau pognon. Quoi de mieux alors de prendre Ryan Gosling nouvelle figure emblématique à Hollywood et acteur principal de son succès majeur et de le mélanger à son film le plus critiqué par les spectateurs j’ai nommé Vahalla Rising. Car oui on est bel et bien dans l’atmosphère du guerrier silencieux. Sur ce point NWR est un génie il aurait du faire des études de marketing. Il attire le spectateur puis se fout de sa gueule quel talent. Car oui tout comme Vahalla Rising le film existe essentiellement pour sa réalisation maitrisé à la perfection si bien que sa fait overdose au bout d’un moment. Le reste est clairement à jeter avec des acteurs beaucoup trop inexpressif et un rythme beaucoup trop lent. Alors oui je sais bien que le cinéma c’est de l’art mais le réal se masturbe clairement sur son œuvre et sa j’aime moyen j’aime bien quand c’est authentique et l’a c’est tout l’inverse NWR à tout fait pour que son film soit conspué mais qui rapporte quand même une quantité phénoménale de sous. Le scénario est au finale basique puisque au finalspoiler: seul Ryan Gosling sera finalement l’un des rares à être pardonné par dieu en lui offrant ses bras symbole de son impuissance à la fois sexuel et physique ainsi dieu lui donne un nouveau départ et le libère de son fardeau . Le film contient beaucoup de scène fantasmé qui en réalité ne se passe pas en réalité ce qui à pour fait de complexifier un scénario qui n’avait pas besoin de cela en fin de compte. Au final aucun acteur est attachant hormis Kristen Scott Thomas qui surjoue et qu’on a envie de tabasser tout le long. A noter quand même une Bo sympa signé Cliff Martinez. Au final NWR repart dans ses travers et c’et finalement une œuvre indigeste qui nous est servi à peine rattraper par sa mise en scène.
A Bangkok, Julian tient un club de boxe thaï en couverture de son business criminel. Sa mère arrive des Etats Unis pour reconnaitre le corps de Bill, l’aîné de la fratrie, mort quelque jours plus tôt après avoir tabassé une jeune prostituée. La vengeance est déclarée mais rien de moins facile que de choper un flic aux méthodes ancestrales à base de tortures et de sabres.
Winding Refn quitte les sentiers du succès de Drive pour retourner dans le circuit indépendant. Cette fois, il laisse libre cours à son imagination pour mettre en scène un film très particulier. Dans ce Bangkok effrayant et menaçant, on assiste à une simple mais sombre histoire de vengeance. Rien de transcendant à ce niveau là mais le film joue sur sa puissance visuelle.
Avec ses contrastes très forts, son rouge sang dégoulinant sur de nombreux plans et sa bande son electro tout droit sortie de Hotline Miami, on tient (sans abuser des mots) un chef d’œuvre de mise en scène. Quelle claque visuelle et sonore ! L’ambiance se dégageant du film est inédite et décuple toute la tension et la violence extrême de certaines scènes. Mieux vaut avoir le cœur bien accroché pour voir des corps décharnés, des membres mutilés, du sang qui gicle abondamment et une séance de torture des plus significatives.
Rempli de personnages mauvais aux intentions mauvaises, Only God Forgives rassemble un bestiaire de monstres éclectique. Le justicier bad guy joué par Vithaya Pansringarm est pétrifiant et Kristin Scott Thomas, la mère castratrice est un condensé de cruauté. Par contre il va falloir faire quelque chose pour l’ami Gosling. Ok il est beau gosse mais il faut arrêter de lui donner des rôles où l’ensemble de ses répliques rentrent sur le dos d’une carte postale. Cela marche une fois (Drive), mais la faiblesse de son charisme est tout aussi peu parlante. Il existe tellement de gueules de cinéma, on se demande pourquoi Ryan Gosling est encore de la partie. Il se place dans la lignée des Keenu Reeves et Christian Bale dans le genre je suis muet et j’ai une paralysie faciale. Il faut attendre qu’il ait la tronche cassée pour gagner un peu de crédit.
Critiquer Gosling sur son mutisme n’est pas très sympa car le film est presque muet. Il y a très peu de dialogues car tout doit être expliqué à travers les images et la musique: émotions, peurs, évolutions du scenario… Comme expliqué plus haut, cela donne une mise en scène tonitruante mais montre irrémédiablement des trucs sans sens comme des femmes qui se touchent, des plans sur la ceinture de Gosling, du karaoké et des sortes de plongeons dans la psyché de Julian.
Irréprochable sur le plan de la mise scène, Only God Forgives l’est moins sur son personnage principal incarné par Ryan Gosling. Armé de son charisme pour minettes, il rend les silences encore plus silencieux. Pour le reste, cette plongée dans les bas fonds de la Thaïlande a de quoi marquer les esprits. Si vous passez à côté, seul Dieu vous le pardonnera.
Un homme est retrouvé mort par son frère et sa mère, la vengeance se met en place. Le film est d'une beauté formelle peu courante. Il faut aussi souligner la manière rare de prendre son temps dans les plans, sans nous faire perd le notre. Quant à l'histoire, plutôt morale, elle nous montre les conséquences d'une vengeance inutile. Le personnage hiératique du policier Thailandais restera longtemps dans les esprits. C'est un peu un mélange entre Tarantino et Kubrick si vous voyez le grand écart que cela nécessite. Un grand film à voir, sans nul doute.
Même si formellement assez épatant au niveau des décors , de la photographie , Only god forgives reste un film vide sans âme , sans puissance scénaristique. Refn choisi de tout faire passer par sa mise en scène. Audacieux mais raté.
Only God Forgives de Nicolas Winding Refn est avant tout destiné aux amateurs de plans longs et réfléchis, avec un véritable jeu sur les lumières et les couleurs réalisés dans chaque plan. Du cadrage à l’éclairage, il ne faut pas nécessairement être un connaisseur pour se rendre compte de l'immense travail fourni de ce côté là. La photographie du film est simplement sublime. Cependant, ce qui fait l'essence d'un film, à mes yeux, c'est le scénario. Et bien que je ne penses pas avoir compris toutes les subtilités de celui-ci, au bout d'une heure trente, on a quand même le sentiment d'avoir assisté à une histoire qui tient en deux lignes. Lorsque l'on dépasse la moitié du film et qu'on parvient enfin à comprendre les enjeux de l'histoire, la place des personnages, on est surpris d'en avoir rien à foutre de qui va finir comment et de quelle façon.. Le scénario est...comment dire...anorexique ? Malgré tout, la puissance des plans et l'accompagnement musicale vous permettrons de ne pas vous ennuyez, bien au contraire, pour peu que vous laissiez la chance au film de vous séduire. En gros, ce film est une Clio banale dans une carrosserie de Porsche Carrera : ça roule lentement, mais qu'est-ce que ça en jette !
Vraiment navrant! un film au ralenti, mêlant encore scène de regards interminables et plan sans le moindre internet ! Ryan Gosling, stoïque du début a la fin, dénué de toute expression de visage fini par nous ennuyer! 1h30 de visuel inintéressant qui se réduirait a 25 minutes les scènes raccourci, se qui dynamiserait donc ce court métrage! Clairement mauvais!
Un film sombre d'une noirceur totale avec Ryan Gosling très proche de son rôle dans Drive. Sauf qu'ici le contexte du film s'adapte bien au personnage et on suit cette histoire de vengeance dans un Bangkok lugubre et dangereux. L'ambiance est malsaine et l'esthétique très travaillée avec de bons jeux de lumières. Kristin Scott Thomas est excellente en garce. N'ayant pas aimé Drive je trouve celui la bien mieux. Un bon thriller !
Bah je me suis vraiment ennuyé en regardant ce film, peut-être suis-je passé à coté... Comme dans Drive, de nombreux silences, des éclats de violence mais sans le charme, remplacé presque par du dégoût. Mais c'est vraiment l'ennui qui prédomine. Erreur de parcours du duo acteur/réalisateur ?
Tout d'abord je comprend que ce film ne peut pas plaire à tout le monde, c'est pas un film facilement accessible mais bon, de la à dire qu'il est nul faut pas abuser ! Ce film est le plus bel exemple de ce qu'est un cinéma visuelle, je développe. Le film se vie,se ressent presque uniquement que grâce à l'image, on pourrait limite couper le son ça ne serait pas dérangeant, enfin on louperait tout de même la fantastique bande originale de Cliff Martinez. Chaque plan, chaque image est juste sublime. En plus de ça le film possède une ambiance assez dérangeante qui est plus que bienvenue ! La violence y est encore plus présente que dans drive mais contribue à l'ambiance. Pour ce qui est des acteurs, Ryan Gosling joue presque exactement le même personnage que dans drive, sauf que là il n'est pas victorieux en toutes circonstances. Quand à Kristin Scott Thomas dans son rôle de mère odieuse elle est juste parfaite. Bref, ce film est MAGNIFIQUE !!!!
Bon, j'ai moi aussi créer un compte rien que pour dauber sur cette merveille de cinéma. La pauvreté scénaristique de cette "oeuvre" met en lumière ce que Cannes, années après années, tente de nous vendre: des concepts. Loin est l'époque ou on primait Pulp Fiction...Ce concept la est complétement foireux, il faut vraiment être issu de la quatrième dimension pour trouver un sens artistique à cette heure et demie de duel digne d'un comics bas de gamme. On pourrait presque cité les inconnus pour résumer le film: if you fuck me, i fuck you ! (but slowly). Hélas, rien d'autre à signaler, une pseudo morale sur le bien et le mal ou la justice divine du super guerrier, un Ryan G. mou du genou en loser muet qui n'arrive pas à bander mais qui a priori a un role dans l'histoire (ok y'a pas d'histoire, désolé), une succession de plans lents en musique slow/enigmatique sur une Bangkok caricaturée en bordel et peuplée de cafard ou de gentils citoyens tout gentils tout plein, etc... Bref, le réalisateur devait avoir une ardoise avec le fisc ou un truc du genre ou bien avoir acheté un lot de pilules lui ayant détruit les 3/4 de ses facultés cinématographiques. Que faisait cet OFNI à Cannes ??? Ryan G. fait une carrière décidément bizarre depuis Drive....Je pense qu'on en entendra plus parler d'ici 5 ans à ce rythme. Bref, passez votre chemin, sauf si vous venez de fumer un 5 feuilles et que vous n'êtes plus en capacité que de bloquer grave.