Derniers Avis : Only God Forgives - Page 28

Impossible à regarder sans dormir. Quatre plans par demi-heure et un Ryan Gosling à deux de tension (comme d'habitude ?). Vous allez me dire : oui mais les images sont belles ! Et ben franchement, on a le temps de les analyser et... même pas tant que ça. L'histoire ? Lente. A mourir.

oppressant, Christine Scott Thomas formidablement à gifler !

Nicolas Winding Refn, le réalisateur danois, est désormais dans toutes les bouches depuis la sortie de son très réussi Drive qui avait emporté une adhésion quasi générale. Une renommée enfin acquise pour un bonhomme qui n'en était pas qu'à son premier coup d'essai puisqu'il avait été à l'origine de quelques pépites (le sublime Valhalla Rising - Le Guerrier Silencieux mais aussi la remarquée trilogie Pusher) non suivies malheureusement par un engouement public. Son nouveau film correspondrait cependant à une douche froide pour nombre de spectateurs qui avaient été séduits par Drive. Car, Only God Forgives rejoint par la forme Valhalla Rising - Le Guerrier Silencieux, c'est-à-dire, très peu de dialogues, un silence puissamment révélateur, un souci extrêmement prononcé pour la création d'une ambiance inédite (un Bangkok surréaliste mêlant néons, jeux de clair/obscur, explosion de couleurs et fulgurances de violence dans le cas de ce film) et l'introspection de la personnalité d'un antihéros torturé psychologiquement et pourtant très charismatique (Ryan Gosling assure comme d'habitude). En fait, le lien avec Drive est évident par rapport au rôle qu'interprète Gosling : un homme à l'apparence fermée mais finalement constamment sur la corde, étant sur le point de vaciller à tout moment dans une ultraviolence choc. D'ailleurs, la violence occupe une place prépondérante dans cet Only God Forgives, pourtant elle est loin d'en être l'épicentre. Ici, la notion de l'impuissance est absolument primordiale si l'on souhaite comprendre réellement le sens du film. L'impuissance dans tous les sens du terme et des explications de nature psychanalytique pourraient venir l'expliquer. Finalement, la portée symbolique du film constitue au final une de ses faiblesses : pour évoquer de tels sujets et au regard de la manière dont cela est porté à l'écran (policier à la dimension d'ange de la mort, décor de Bangkok, lien avec la mafia...), un décalage est observable ce qui nous fait croire que nombre d'éléments scénaristiques d'Only God Forgives ne sont là que pour donner belle et fière allure au film en tant que tel. Ainsi, si la portée du film reste intéressante (mais pas non plus transcendante) et la forme parfaitement emballée (magnifique bande-originale au passage mais également que dire de l'atmosphère présente, vénéneuse, envoûtante mais également terrifiante), l'alliance des deux laisse plus croire à un intérêt commercial qu'à une véritable influence réciproque quant à la qualité finale du film. Dommage, puisqu'il y avait matière à mieux même si ce film reste très intéressant à plus d'un titre !

Pour ceux et celles qui, comme moi, hésitent à le voir en lisant les critiques négatives, fuyez ce film comme la peste, c'est une perte de temps.
Dommage pour Gosling que j'aime bien par ailleurs mais là...D'une terrible lenteur, un scénario creux, une violence gratuite même si c'est pas non plus choquant aux dires de certains et puis c'est vraiment mal joué...
Pas de charisme...On s'amuse à détester Christine Scott Thomas...au moins l'objectif est atteint...
Pour le reste, passez votre chemin...

Un film singulier, intense et très original. Le scénario est simple: histoire de vengeance classique. L'intérêt du film réside intégralement dans la mise en scène qui est vraiment très intéressante. Ryan Gosling et Kristin Scott Thomas sont impeccables dans ce thriller ultra violent. Bémol: des longueurs à certains moments. Dommage....

Encore un personnage taciturne pour Ryan Gosling, qui se spécialise décidément dans les rôles minimalistes, mais cette fois-ci c'est une purge.
Dieu lui-même aurait du mal à pardonner ce kitsch indigeste et ennuyeux.

j'en ai vu des films, mais des comme ça, c'est rare ... surement un film en route pour l'oscar du film le plus nul de l'année.

Manque de dialogue, d'action, bref un film incompréhensible !!

«Only God Forgives» était le film le plus attendu de cette année 2013. Et visiblement, la dernière création de Nicolas Winding Refn n'a pas fait l'unanimité. Pire encore, elle semble avoir fait de nombreux déçus. Et je dois avouer que je donne raison à ceux qui critiquent négativement ce film. Le postulat de départ est assez simple, ce n'est rien d'autre qu'une histoire de vengeance. Mais l'ambiance étrange et sombre dans laquelle se déroule cette histoire happe le spectateur et le laisse penser qu'il va assister à une véritable claque dont il aura du mal à se remettre. Hélas, ce n'est pas le cas, loin s'en faut. NWR mise tout sur l'esthétique de son film, son ambiance et persiste dans son refus de l'explicatif. D'habitude, ce genre d'intentions n'est pas pour me déplaire, loin de là ! Mais faudrait-il encore que l'histoire ait un minimum de consistance. Dans le cas présent, il n'y en a aucune, absolument aucune. L'ensemble avance à un rythme ultra languissant, limite léthargique. La cohérence est tout simplement aux abonnés absents. Mais le plus pénalisant dans tout cela, c'est le manque de profondeur et de charisme des personnages. Voilà ce qui est le plus fatal au film. L'ami Ryan Gosling se terre dans un mutisme complet et est totalement inexpressif. Celle qui s'en sort le mieux en fin de compte c'est Kristin Scott Thomas surprenante dans son rôle de mère vulgaire et méprisante. Sur le fond, tout cela avait une sacrée gueule. Mais qu'est ce que la forme est rebutante !

Encore un film proche du chef-d'oeuvre pour le Danois surdoué! Bien que "Only God Forgives" semble de prime abord être le binôme de son précédent "Drive" (surtout de par la présence de Ryan Gosling, tout aussi mutique et stoïque que dans le rôle du Driver, et la musique de Cliff Martinez), on pense aussi au sublime "Valhalla Rising", en particulier au vu du climat lent, comme en apesanteur, qui baigne la généralité du film, avec des scènes quasi oniriques puis l'irruption brutale d'une violence démesurée. En substance, on pourrait dire que pour cet opus, NWR fait du NWR (son style est désormais parfaitement reconnaissable), mais en changeant de cadre.
Ce qui n'enlève rien aux qualités du film: sous très forte influence Kubrick (en particulier "Shining"), son sens aigu de l'esthétisme fait que chaque plan, superbe, ressemble presque à un tableau, une composition abstraite. Chose qui renforce la dimension sépulcrale de cette œuvre baignée d'une mélancolie latente qui atteint une dimension quasi mystique.
Cerise sur le gâteau: Kristin Scott Thomas, totalement à contre-emploi, dans le rôle de la mère tyrannique, ordurière et castratrice.

Versant barré et onirique de "Drive" (sans parler de Ryan Gosling qui se prête courageusement à l'humiliation), "Only God Forgives" n'est pas aussi inintéressant qu'on a bien voulu le dire. Toujours aussi épuré sur le fond que baroque dans sa forme, on ne peut que saluer la belle tentative de Nicolas Winding Refn d'un cinéma absolument sensitif qui raconte juste les histoires d'une manière différente.

A priori un bon film avec de la baston, des corrones, du sang ... mais finalement une grosse déception... Encore un film de Ryan qui est vraiment pourri .... Cet acteur serait il abonné à des merde ou des rôles dans lequels il n'a pas le droit de parler.... Un film long pour ce qui se passe réellement... Une vengeance bizarre avec des personnages étranges sortie de nulle part... Il y a un côté dérangeant dans le film...

On notera quand même quelques scènes gores de tortures, mais rien d'autres.... Cela donne un film médiocre sans intérêt sans punch...

Attention chef d'oeuvre ! Du jamais vu depuis Kubrick. Nicolas Refn a fait ce qu il voulait dans ce film, sans contrainte aucune et CA c est tres agréable! Un travail esthétique démentiel, tout est millimétré, couleurs vives et saturées, la B.O de Cliff Martinez est à tomber. Histoire d'une rédemption "saigné" au fer blanc par le bras armé d un Dieu chanteur de karaoké. On retrouvera entre autre du Lynch dans ce trip métaphysique, ce voyage dans l inconscient, entre psychanalyse (hérédité, Complexe d'Oedipe) et mythes .Dédié à Alejandro Jodorowsky ;un film noir, une tragédie révélant le vice de nos sociétes , l injustice , la solitude , l absurdité, la fatalité. Peu d espoir pour l humanité .

C'etait un film comique ?
La tete de mon amie quand Ryan se fait exploser la tronche .. le mythe s'effondre et les nanas chiales !! vraiment tordant, merci Nicolas !
La bande annonce est trompeuse. Dans le style film de pose," Le Guerrier Silencieux" en impose, ici la sauce ne prends pas , rien ne fonctionne .. histoire .. acteurs mais on vas vite oublié ce carnage un peu à la "Bronson" qui etais pas terrible non plus au final et voir ce que nous concocte Nicolas Winding Refn pour son prochain long.

Je ne sais pas quoi en penser. C'est tellement lent et presque hypnotisant. Mais Ryan gosling est tellement bon et triste que ce film peut sembler être soit une réussite soit un échec. Je reste partagé. Concernant la violence, en effet ça l'est mais pas plus que d'autres films ou voir des films à poil est pour moi tout aussi violent pour des jeunes de 12 ans. Donc pas choque par ce film. Vu une fois ça suffira

Alors là... je suis perplexe.
Je viens de visionner ce film et je ne m'en remets pas. Ce film est mou au possible, il n'y a aucun jeu d'acteurs puisque les acteurs ne jouent pas et se contentent de poser, la violence est gratuite et n'apporte aucune plus valu et l'histoire... ha!!! l'histoire... ...il y en avait une???
Jusqu'au bout j'ai espéré une surprise et donc un sursaut d’intérêt mais il n'en fut rien.
Mon estime pour Ryan Gosling et Kristin Scott Thomas a même réussit à baisser. Le premier est présenté comme un personnage effacé, soumit et faible et la seconde est salie par le rôle de mère vulgaire et incestueuse qu'elle campe.
Bref, un film à fuir absolument ou à regarder en avance rapide pour insuffler un peu de rythme et afin de ne perdre qu'une vingtaine de minutes de votre journée.