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xsadg
15 abonnés
103 critiques
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0,5
Publiée le 8 octobre 2013
Le genre de film qui fait pleurer de joie les pseudo connaisseurs de films qui pensent que plus un film est incompréhensible, décalé et/ou dérangeant, plus il est bon. Il me fait penser à un Picasso. Tout le monde trouve ça moche, sauf les soit disant experts qui applaudissent la géométrie ou je ne sais quoi. Bref, les longs silences mélodramatiques de Ryan Gosling ont fonctionné à merveille sur Drive, mais pas ici. C'est un beau navet asiatique comme on a l'habitude d'en voir, sauf que là, ce qui est inquiétant, c'est qu'il n'a pas été produit en Asie ! Alors peut-être que je manque d’intelligence pour comprendre le génie de ce film. Dans ce cas là, je préfère rester bête et ne pas essayer de le comprendre.
Un chef-d'oeuvre tous simplement , Nicolas Winding Refn nous realise un petit bijoux de cinémas qui, par sa violence et la beauté des images d'une couleur sanglante, ne nous laisse pas indifférent.
J'ai adoré Drive, j'ai été très déçu, pour ne pas dire plus par Only God Forgives... Autant le dire tout-de-suite, TROP c'est TROP, alors oui esthétiquement on retrouve la patte du réalisateur où chaque image est travaillée avec une très belle mise en scène, mais le scénario est franchement décevant et la violence tout-à-fait gratuite est limite supportable. La lenteur exagérée de tous les plans du film n'apporte finalement plus rien d'intéressant. On s'ennuie ferme. Certains dialogues sont pathétiques, comme certaines scènes d'ailleurs... Certes différent d'un cinéma souvent "formaté" le film ne laissera pas indifférent et ne laissera place qu'à une critique souvent extrême comme le film lui-même. Pour ma part, c'est loupé
On retrouve le réalisateur du film Drive et son acteur fétiche pour un tour en Thaïlande.
On retrouve la même ambiance, le même jeu d'acteur de Ryan Gosling mais cette fois ci, une escalade de la violence qui choquera ou divisera.
La encore, on retrouve le même sens du détails où chaque scène est filmée avec lourdeur qui en fait de ce film une vraie perle.
Néanmoins, les scènes violentes sont filmées avec une envie de la montrer sous son vrai visage, ce qui amène un certain malaise. En bref, un nouveau film de Refn qui divisera certainement mais qui confirme encore une fois son talent et celui de Ryan Gosling.
Quel navet! Mise en scène soporifique ponctuée de plan de caméra digne de nanards de la fin des années 70...l'ambiance visuelle lourde permet de cacher la misère. Les dialogues sont inexistants, enfin..tant mieux vu le ridicule de ce qu'on doit supporter. Mais tout ça est normal, y'a Ryan Gosling comme acteur principal .
Un énorme navet!!! Je vois que les films à la sauce asiatiques ne sont pas aussi faciles à faire, ça me rappelle plus un Tarantino raté qu'autre chose...une vrai perte de temps!
Cannes, la promo, ses bandes-annonces (...), tout concourrait à promettre au monde du cinéma un nouveau Drive, la mise en scène d'un Ryan Gosling hiératique plongé dans une spirale de violence ultra esthétisée. Si ces éléments du retentissant succès de l'année 2011 sont bel et bien conservés, Nicolas Winding Refn est un petit malin pas fondamentalement soucieux d'un consensus total autour de ses films, et prend tout le monde à revers avec un retour à ses sources radicales et métaphysiques dans un trip un peu à la Valhalla Rising. L'ambiance oppressante et pesante est de retour, amenée par une mise en scène qui conserve la lenteur de Drive dans un nouvel exercice de style qui confirme que NWR est un esthète accompli. Le must reste quand même une photographie aux petits oignons, l'univers pourpre et bleuté totalement irréel du danois possédant une cohérence visuelle aussi épaisse que son opacité. Le cauchemar est saisissant, et saisit à merveille l'image de personnages mythologiques, déroutants et dérangeants, autant que la violence de l'image, pratiquement seule facette visible d'un propos amphigourique - inexistant ? Refn se trompe toutefois à mon sens quant à l'orientation du film, même s'il maîtrise et transcende même parfaitement la voie qu'il a choisie d'emprunter. Fantomatique et antinaturaliste, il rejette de fait le réalisme qui avait fait du cinéma de ses débuts le cadre de récits poignants. Il serait quand même un brin hypocrite de nier que le voile sombre et mortifère dont il enveloppe Only God Forgives n'a pas quelque chose de fascinant. Un film certes loin d'être aussi accompli et puissant que Drive, mais quand même une très belle toile en mouvement, quelque chose qu'on peut qualifier d'art sans risquer de galvauder le terme, d'autant qu'emballé dans une bande-son qui confirme la facilité de Cliff Martinez à se fondre dans le cinéma de Nicolas Winding Refn. Intriguant et dérangeant, Only God Forgives est donc l'anti-Drive parfait. Et un film à voir, sans aucun doute.
La première fois que je l'ai vu, j'avais mis un faible 2/5. Peut-être un mauvais jour ?
Du coup, je le regarde une 2ème fois, emmené par les bonnes notes de la critique presse.
Eh non, pas de mauvais jour. Un scénario faible spoiler: histoire de vengeance à deux balles qui tient sur un post-it , j'ai détesté l'ambiance et on s'ennuie littéralement.
Aucune poésie, aucun intérêt, rien. Le film est vide, même la prestation de Gosling ne vaut rien.
Un mauvais film qui a surfé sur la vague du super Drive...
Comme si il suffisait de mettre Ryan dans un énième rôle torturé pour faire un bon film... pas d'histoire, rien qui tient, la mère qui débarque avec une équipe minimum et qui croit qu'elle est la reine du monde, on ne comprend rien à ce qui se passe entre le "héro" et sa pseudo fiancée, et la réalité qui se mélange avec des images débarquant d'on ne sait où... Et il y en a qui disent que c'est le visage de la Thaïlande ??!!!! heureusement que ce n'est pas comme ça... Bref, belle perte de temps à mes yeux...
Winding Refn est resté fidèle à lui-même avec ce Only God Forgives, et cette fois le public commence à réaliser que le Danois est certes un très bon technicien visuel, mais que pour raconter une histoire — ce qui est quand même le but premier d'un film — il ne vaut pas grand chose. Et même ici, la forme devient par moments presque caricaturale, pour ne pas dire ridicule, avec ces effets de style poussés à l'extrême (ralentis, pénombre, entre autres) qui servent à masquer un vide scénaristique certain. Car c'est bien là où le bât blesse comme toujours chez NWR. L'intrigue est ultra basique, étirée à outrance, et la narration pénible car trop hachée notamment par des transitions brutales qui cassent la dynamique du récit. Le film ne dure à peine que 1h30, mais on s'ennuie, il ne se passe pas grand chose et le peu de développements offerts est prévisible au possible. Et par-dessus tout, on doit encore une fois subir cette violence exacerbée qu'on a toujours du mal à justifier.
En voyant les terribles critiques négatives, je m'étais abstenu d'aller le voir au cinéma ! Depuis que c'est fait sur ma télé, je me sens content de ne pas avoir dépensé 8 € pour le voir !
J'ai du mal à croire que ce navet soit du même réalisateur de Drive, chef-d'oeuvre de mise en scène et de lyrismes, tellement ce film est hyper-mauvais ! Pas seulement décevant, c'est juste qu'il fait partie de ces films qui ne démarrent jamais, on attends pendant 90 minutes (qui en paraissent le double ) que quelque chose se prépare, qu'un dialogue fera la différence, mais non il ne se passe absolument rien du tout.
Pendant tout le film, on a les 9/10 des plans au ralenti, un montage incompréhensible, un Ryan Gosling qui a l'air de bien s'ennuyer, une Kristin Scott Thomas qui ne sert à rien, un scénario inexistant. Pour couronner le tout, on assiste à une scène de torture qui dure..... mais qui dure...... et qui n'apporte rien du tout au film, à part un peu de sang.
Quel cruelle déception venant d'un gars comme Nicolas Winding Refn, qui a du se faire couper les jarrets avant le tournage !
La réalisation, au tempo lent, est tout à fait dans la continuité des autres films du réalisateur. Il se rapproche même plus de Valhalla Rising dans son style général. Un ensemble lent, très contemplatif, mais heureusement particulièrement beau et travaillé. Beaucoup de violence, mais celle-ci ne m'a pas posé vraiment de problème, tant la lumière filtrée constitue la censure de beaucoup de ces séquences. Quelques plans sont simplement plus osés que d'autres. Ce qui m'a posé un peu plus problème, c'est simplement le fond de cette oeuvre. Beaucoup pourront crier au désastre, au vide ; un film sans fin voire sans début, sans logique, sans émotion. D'autres aduleront des sous entendus mystiques qu'ils pensent avoir dégagés. Finalement, je ne suis que simple spectateur et je constate ce que je constate : si Julian (et Gosling) marque une légère fascination sur son personnage par son incroyable stoïcisme, l'ensemble du film quant à lui ne laisse guère dégager quoi que ce soit. C'est le problème qui ressort du fait de l'absence de réel protagoniste et antagoniste. Tous sont plus ou moins des salauds et finalement, aucune morale ne s'en dégage. Tout compte fait, on ne regarde que des images, certes jolies, mais sans apport spécifique. De plus, à la fin du film, je suis encore une fois énervé qu'il s'arrête si brusquement. Bilan final : un film juste moyen, puisqu'il est en quelque sorte inutile par son fond, mais particulièrement brillant par sa forme et se laisse contempler pendant sa relativement courte durée (90').
Une force terrible se dégage de ce film. Tellement forte, que je ne comprends pas comment on ne peut la ressentir. Comment quelqu'un (même quelqu'un qui n'aime pas le vrai cinéma, celui qui vous fait ressentir toutes les émotions possible) peut dire que ce film est vide? Ce film est une oeuvre d'art, réalisé pas un artiste. Merci Nicolas Winding Refn.