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    Only God Forgives
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    1 601 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 avril 2014
    Ce qui devient lassant avec cette nouvelle vague de films ultra stylisé véhiculant un message philosophique, enfin j'imagine, c'est qu'il faudrait bientôt un livre avec l'explication du réalisateur pour pouvoir comprendre chaque plan à moins qu'il n'y aie rien à comprendre. On a adoré l'originalité de la trilogie, l'expectative de Walhalla, la folie de Bronson mais forcer de constater que le style hautement maîtrisé de Refn s'épuise malgré une réalisation toujours aussi soigné. Ryan Gosling semble avoir repris sa casquette de Drive car son jeu d'acteur est le même dans les deux films manque que le blouson (Dommage l'était classe), faisant tout de même un pauvre gérant de salle de boxe qui se fait sévèrement dérouillé sans pouvoir porter un coup (Faut pas aller boxer dans cette sale). Deux scènes d'ultras-violence calés entre deux scènes de karaoké avec pour comblés le vide....euh....du vide des longs couloirs, quelques dialogues digne d'un film d'université qui se veux choquant ou violent. Un scénario bancal, très classique, une sorte de vengeance genre sicilienne ou c'est la mamma incarner par Scott Thomas blonde platine peroxydé au forme généreuse mais au jeu très limité qui tire les ficelles, tout ce mélange le sex, le viole, le meurtre. Bref sa ne resteras pas dans les annales du cinéma et si on doit croire d'autres critiques laissant sous-entendre que ce film serais la destruction du succès de Drive voulu par Refn et bien il n'y a qu'une seule chose à dire monsieur Refn sans tomber dans des réalisations stéréotypé et grands publiques c'est tout de même grâce au spectateurs que vous pouvez vivre de votre art et se foutre de notre geule comme vous venez de le faire surtout après des films grandioses ne mérite pas que l'on regarde votre film.
    _domimi_
    _domimi_

    10 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2014
    C'est marrant comme avec la même recette ce réalisateur peut se louper sur Valhalla Rising et faire mouche sur Only God Forgives
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 avril 2014
    En guise d'introduction, j'aimerais appuyer sur le fait que je poste très peu de critiques. Le simple fait que je sois en train d'en écrire une pour Only God Forgives est donc révélateur de l'importance que j'accorde à ce film. Pour moi, il s'agit là d'un film atypique, personnel, unique et novateur. Rien de moins.
    La première chose essentielle dont il faut avoir conscience pour ce film, c'est qu'il s'agit d'une expérience. On ne se trouve pas ici face à une narration traditionnelle où le spectateur s'identifie au personnage et suit avec émotion son parcours. Cela peut déstabiliser et c'est à mon avis ce qui explique une partie des mauvaises critiques reçues par le film (sans compter les gens qui attendaient du Drive).
    Non, il s'agit bien là d'une expérience que chacun vivra -à condition d'être réceptif- à sa manière. On se rapproche par certains aspects du jeu-vidéo, et par d'autres du rêve éveillé. Face au film, j'ai eu l'impression que j'avais un rôle à jouer et j'en suis venu à me demandé ce que je devais faire. Déstabilisant non ? Troublé, je suis resté dans l'incompréhension, me disant que le film resterait toujours exactement le même quoi que je fasse. Pourtant le fait était là : je sentais bien cette place dans l'univers du film, laissée au spectateur. Un véritable espace, à l'intérieur même de ce qui se déroulait à l'écran, que je pouvais choisir d'occuper ou non.
    Ce n'est que plus tard que j'ai compris. Dans un film traditionnel, où l'effet du film est basé sur l'identification à ce qui vivent les personnages, le spectateur n'a pas vraiment de rôle à jouer. Les émotions transmises resteront toujours sensiblement les mêmes, indépendamment de sa volonté. Il est en position de recevoir.
    Mais Only God Forgives est conçu différemment, conçu pour être une expérience. Si le spectateur décide d'occuper cet espace que le film lui donne - et qui est très liée au personnage de Ryan Gosling, un peu comme le wagon d'une attraction - il va se retrouver confronter à tous ces personnages, tous ces tableaux et ce qu'ils évoquent... A vrai dire, on se rend compte progressivement qu'il s'agit d'images, de représentations. C'est ce qui explique que l’extrême violence du film, à tous les niveaux, apparaissent au final comme peu choquante. Il s'agit d'un langage, d'une manière de parler de ce qui nous constitue tout au fond de nous-mêmes : nos besoins pulsionnels. Ceux qui sont là pour nous garder en vie : manger, se reproduire, se défendre face au danger... Nos instincts primaires mais essentiels.
    Et que vous en soyez conscients ou non, ces besoins sont mis à rude épreuve par la réalité de votre vie quotidienne. Peut-être pas dans des proportions aussi extrêmes que pour le Julian de ce film, totalement émasculé par sa relation avec sa mère. Mais quand même, la vie est ainsi faite : elle met des obstacles à la réalisation de nos besoins pulsionnels.
    Ce que propose Only God Forgives au spectateur, c'est un univers dans lequel il pourra exorciser ces maux là, se défaire des démons que ces brimades ont pu laissé en lui. C'est en ça qu'il met le spectateur au rang d'acteur, qui va vivre une expérience aussi intense que personnelle.
    Il s'agit bien sur d'un chef-d'oeuvre étincelant, et certainement d'une future référence, pierre angulaire d'un genre qu'il aura lui-même contribué à définir. Le film est expérimental et difficile d'accès, mais si vous vous estimez assez ouvert à des choses (très) différentes et que vous êtes avides d'expériences cinématographiques nouvelles... N'hésitez pas une seconde, c'est celui-là que vous devez voir !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Film extrêmement décevant, sans aucun intérêt, si ce n'est pour la beauté des images. En bref on s'ennuie ferme.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 avril 2014
    Only God Forgives : De Drive à l'accident !
    Refn et Gosling m'avaient fait rêver avec Drive, alors comme à mon habitude, je suis allé au cinéma sans regarder de bande annonce ou prendre connaissance du synopsis. Cela dit, j'avais vu cette affiche très alléchante et entendu par hasard à la télé que Ryan Gosling s'était entraîné à a boxe thaï pendant temps d'heures par jour durant tant de temps. Waouw, j'y cours. Autant dire que ma désillusion fut à la hauteur des mes attentes. Un ennui implacable et une réalisation qui file la nausée [même si très travaillée], j'en ai presque chialé, tout comme Kristin Scott Thomas qui, quand elle à enfin vu le film à Cannes, s'est demandé ce qu'elle foutait dans ce film...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2014
    J'ai longtemps hésité a noter ce film. Il n'y avait que 2 choix possibles. Ce film était soit complètement raté soit un chef-d'oeuvre. J'ai finalement opté pour la deuxième option. En effet ce film possède quelque chose d'intense. Quelque chose qui ne m'a pas laissé indifférent. Une ambiance baignant dans une violence crue et toujours présente qui n'est pas forcément montrée mais qu'on devine de part le comportement des personnages mais aussi l'environnement dans lequel ils se trouvent; un environnement baignant dans une palette de couleurs chaudes qui illustrent les événements et les pensées morbides des personnages. Le Silence. Cette façon que les personnages ont de se fixer sans se parler tout en débordant de colère et de frustration et qui donne l'impression d'un western dans un monde plus moderne et plus gore. La lenteur avec laquelle se déroulent les événements, les musiques, accentuent la violence omniprésente du film en lui donnant un effet poétique. C'est ça que le film réussi a merveille. Mélanger poésie et violence. Le film rend encore mieux grâce a un excellent jeu d’acteur. Chaque personnage est une allégorie. Chang, personnage intouchable adulé et respecté par tout le monde qui met des coups sans jamais en prendre un seul, doté d'une aura presque divine. Julian, impuissant qui ne sait pas ce qu'il veut sort toujours perdant de ses combats et se soumet devant l'autorité écrasante de sa mère. Bref je ne vais pas m’éterniser la dessus. Je pense que vous avez compris; voila pourquoi ce film est un chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 avril 2014
    Excellent thriller,du Nicolas Winding Refn tout craché,de la violence esthétique,des lieux sombres,de beaux jeux de lumières,et du charisme. Les acteurs sont excellents. Et comme toujours Ryan Gosling est au top de son interprétation. L'histoire est bien.-Alors pourquoi il met pas 5/5 ? Du calme,j'y viens,tout simplement parce que certains moments restent trop flous et incomprér:(Comme le moment où Julian enfonce sa main dans le cadavre de sa mère assassinée. Où encore,pourquoi à la fin se fait-il couper les mains). Mais il n'en reste pas moins excellents,même si j'ai préféré "Drive". Et aussi très violent psychologiquement comme physiquement,âmes sensibles s'abstenir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 avril 2014
    Quel ennui ! Mortel ! Ce film est très, très, très long et vraiment sans intérêt ! J'adore Gosling, je trouve qu'il est un excellent acteur mais... là... c'est... NUL ! L'ambiance du film est vraiment très particulière... Presque malsaine ! Allez, mettons tous notre main dans spoiler: le ventre de notre mère après qu'elle soit morte
    ! Pourquoi ?! Pas compris...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 août 2014
    5 lignes de dialogue, la moitié du film au ralenti et du rouge partout. Très esthétique (il paraît) et chiant à mourir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2014
    Quel film !! A la fois chef d'œuvre artistique et d'une longueur infini, Winding Refn nous offre ici un film captivant a travers son froid et son immersion totale au cœur de la violence de ce monde .. Âmes sensibles s'abstenir, vus la violence de certaines scènes extrêmement réalistes .. Même si je m'attendais a un tout autre rythme ,ce film ma captivé , par ça faculté a tuer le mythe du "héros" a l'américaine que l'on s'attache a se faire .. Dernière chose , ce film est a l'opposé de Drive donc ne vous attendez pas a retrouvez une œuvre similaire , seul la qualité visuel et le goût prononcé de faire passer les émotion par d'autres moyens que la parole revoient au dernier film de Winding refn..
    Melanie D.
    Melanie D.

    39 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 avril 2014
    Je ne sais pas... que dire d'autre que j'ai été choquée ?... Je n'ai pas compris toutes ces longueurs , ces absences de dialogues plus que plombantes et cette ambiance de " rouge" pendant presque toutes ces scènes très " dérangeantes" ... Pour moi , c'était très pénible à regarder...
    Pourquoi tant de violence ?
    spoiler: Et pourquoi Julian ( Ryan Gosling) "fouille" le cadavre de sa mère ?? Le flic est-il censé représenter la Justice ? Cela voudrait dire que chaque crime en engendre un autre ?? La vengeance justifie la violence ? Expliquez-moi .

    Je n'aime pas critiquer gratuitement , mais si vous êtes sensibles , évitez ce film , car vous risquez de finir " traumatisés" ...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 mars 2014
    ou l'art de se complaire dans son propre jus jusqu'à en devenir sa propre caricature... définitivement, je suis passé à côté, tant pis pour moi ... Mais ce qui me dérange le plus c'est cette énième déphasage entre nos chers critiques "professionnels" et les avis du public ... Tellement enorgueillis par leur complexe de supériorité, qu'ils croient voir dans tout délire psychotique d'un réalisateur l'accomplissement d'un chef oeuvre intellectuel inatteignable pour la plèbe. Vanité, quand tu nous tiens ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 mars 2014
    A l'inverse de ce qu'on pourrait croire le film est loin d'être mauvais. Ce n'est pas "Drive 2", il propose donc quelque chose de plutôt nouveau où Ryan Gosling est un personnage impuissant. Cependant on sent la volonté de reprendre ce qui a marcher dans Drive, la contemplation de la beauté du plan avec de la musique electro. Cependant ça marche moins bien. La vrai déception c'est qu'après avoir réinventé le "film de bagnole" avec Drive, il aurait pu réinventer le "film d'arts martiaux". Mais c'est un échec restant un bon film sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2014
    ONLY GOD FORGIVES, se matérialise comme un coup de genou asiatique dans le nez ensanglanté d’Hollywood, un peu comme un train percutant une automobile sans airbag, un peu comme une rafale de chevrotine se logeant dans un genou. Ça fait super mal.
    Nico déploie tout ses pouvoirs, toute sa puissance, il dévaste brutalement la recette de son film précédant en redonnant un nouvelle aspect, une nouvelle image à Ryan. Quoi de plus judicieux que de mener le spectateur sur une fausse piste avec une bande annonce machiavélique ? De faire croire que Ryan sera présenté comme dans Drive, un grand bonhomme sans peur ni crainte ? Tu en as fait un martyr en lui ramollissant le visage défoncé par les coups de l’inspecteur infaillible de Bangkok, tu as parfaitement symbolisé l’impuissance notamment dans plusieurs plans fixe admirablement bien orchestrés.
    C’est du grand travail d’auteur, un grand cru tinté de globules rouges, un incroyable voyage qui vacille entre réel et délires cauchemardesques, un fantasme psychédélique qui, une nouvelle fois, révèle une grande maîtrise stylistique. NWR reste fidèle à sa dimension, à son atmosphère constamment froide. L’univers malsain d’OGF s’emboîte de façon labyrinthique avec ses effets visuels étranges, sa musique angoissante qui rappelle un rêve agité, ses déchaînements de violence illustrant la cruauté barbare de l’être humain. Le film offre également de nombreux sous entendues, particulièrement dans cette fameuse séquence où l’actrice Kristin Scott Thomas, la mère tyrannique et manipulatrice demande à son fils, un baisé ; Relation incestueuse ou simple preuve d’affection, le doute est permanent.
    N’oublions pas de souligner l’importance des effets acoustique et sonores instrumentés par Cliff Martinez qui renforce le développement d’une émotion quand elle est fusionnée à l’image et également pour Vithaya Pansringarm l’inspecteur arbitraire, très convainquant pendant les fameuses scènes de chant karaoké.
    Ryan Gosling, l’être idolâtré, a été balayé d’un simple coup de ballet, malgré son charisme mit à l’épreuve il reste efficace et revête l’habit de l’impuissance aussi bien physique que sexuelle avec une très grande dextérité. La performance des interprètes donne aux personnages une authenticité et un discours noué de sens.
    Refn signe pour ma part un chef d’œuvre pour ONLY GOD FORGIVES.
    Fan accomplie ou cinéphile du dimanche, OGF reste captivant est suscite l’attention. Un style de travail très à part où la fascination pour la violence est omniprésente. Un style qui ne plaira pas à tout le monde. La chef d’œuvre n’est visible que par celui qui le crée. Nico continue à fournir des orgasmes cinématographiques. Allez vous faire foutre. Bien à vous.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    69 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2014
    Un film violent, remarquable et glaçant, aussi viscéral que cérébral et d'une beauté à couper le souffle. Avec Only God Forgives, Nicolas Winding Refn explose littéralement les codes et s'affranchit de manière remarquable de la norme pour imposer sa vision radicale et archi stylisée. Il nous offre un ovni cinématographique époustouflant entre western, soap opéra et thriller coréen. Le film est renversant de beauté, la photo est une vraie splendeur et la mise en scène incroyable. La caméra se pose toujours là où il faut et s'ancre dans ces décors surréalistes avec un naturel époustouflant. La maîtrise du réalisateur sur son film est fascinante ; le metteur en scène parvient à faire flotter en permanence une tension absolue où plus encore que les éclats de violence en eux-mêmes, c'est l'imminence de cette violence, latente tout au long du film qui glace le sang. Du point de vue sensoriel, Only God Forgives est donc une expérience singulière et puissante. Ryan Gosling crève encore l'écran et Kristin Scott Thomas est incroyable de folie. La relation qui lie ces deux-là est d'une complexité délicieuse et on se régale à contempler ces cinglés à l’œuvre. Grisant !!!
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