Film polémique assurément : ou on le note "5 étoiles", ou on le note au minimum. Après avoir balancé, j'opte pour le minimum. L'esthétique est fabuleuse - en dominante crépusculaire rouge pour espaces souvent confinés, poisseux de sexe et de sang, peu de dialogues et une musique très "signifiante", plans ciselés, épurés à la façon estampes extrême-orientales... En situation, la scène étant en Thaïlande, réduite cependant au milieu interlope de la nuit et des trafics de la capitale, là où la plus grande misère côtoie le luxe et le crime, (misérables ne survivant souvent qu'en seconds couteaux de la plus impitoyable pègre). L'argument est à la fois mince (une vengeance aveugle met aux prises un flic local, Chinois d'origine, ripou mais bon père de famille et fan de karaoké, et un tandem dénaturé d'Américains - un cadet "expat" et dealer, et sa mère, accourue en renfort, après la mort de l'aîné) et tortueux dans le traitement. Les images sublimes ne sont pas au service du récit, mais carrément l'inverse. Et l'on doute de l'excellence de ce nouveau "long" (heureusement assez bref - 1 h 30 - car la fascination visuelle, au bout d'un moment...) du Danois très américanisé Winding Refn, avec encore Ryan Gosling, après le très remarqué (et pour moi très surfait) "Drive" en 2011.
Certains films ayant le moins d'intérêt sont également les plus prétentieux. Deux défauts ici presque autant réunis que dans l'indigeste Cosmopolis. La même presse s'est emparée de son monocle pour encenser les deux navets. Terrible.
Avant d'écrire ma critique je tiens à faire une petite remarque, en France parfois on traduit les titres parfois non et ici c'est dommage de ne pas l'avoir fait car Only God Forgives aurait donné en français "Seul Dieu pardonne" (ou encore "Dieu seul pardonne") c'était tellement facile et le titre serait resté fort joli, bon je ferme la parenthèse. Je suis assez surpris de voir autant de critiques négatives envers Only God Forgives oui c'est sur que ce film n'est pas très abordable mais sans doute que la plupart des spectateurs ont été déçus de ne pas avoir eu "Drive à Bangkok" ; ici Refn revient au style de Valhalla Rising c'est-à-dire du cinéma ambitieux mais obscur. Only God Forgives c'est pleinement du 7ème Art qui travaille uniquement sur son atmosphère comme la violence qui est très graphique, de ce point de vue c'est très beau et l'ensemble envoûte et nous trouble, des fois on ne comprend pas tout comme la fin assez frustrante. Pour ma part ce voyage m'a plu, fasciné et intrigué ; le seul truc qui m'a un peu dérangé c'est Kristin Scott Thomas qui en femme ou look de pute et jurant comme un charretier n'est pas très crédible par contre sa prestation est bonne mais ça reste un avis personnel. Sinon c'est mon premier Refn vu au cinéma il était temps car j'accroche bien à son univers.
Tellement de chose à dire ... pour ou commencer, cette critique n'est pas une liste exhaustive des critiques que l'on peux émettre sur ce film . sachez j'ai franchi le pas et créer un compte allocine, grâce, a cause? de ce film .
mettre 0.5 c'est encore surévaluer ce film !!!!!! je pèse mes mots , je pensait qu'on ne pouvais produire un film plus lent que contagion, je me suis trompé ! on se retrouve bien souvent à l'ère des frères lumière avec un cinéma muet et sans aucune action pour un film répertorié : thriller !!!!!!
Les 2 acteurs principaux on t"il été payé au nombre mots prononcés ? Un sourd apprécierai et comprendrai le film aussi bien qu'une personne doté de tout ses sens !!!!!!
Une trame d'un grand classicisme mais on s'attend à passer un bon moment .
pdt tout le film on s'attend à un départ, mais qui n'arrivera jamais.
vous avez vu la bande annonce ? alors vous avez vu toute l'action du film le reste n'est que néant que les acteurs tentent de faire oublier avec quelques éructations, agrémenté de musique pour combler ce vide !!!
Nous pourrions encore épiloguer pdt des longues pages , mais je ne tiens pas à mon tour à vous endormir.
Et que Dieu nous pardonne :D, pour avoir gâcher 2H de notre temps avec ce film .
Après si vous êtes insomniaque, c'est peut être votre remède .
J'aimerais que ma critique soit aussi violente que le film ! On s'emmerde pendant 1h30, et détourne les yeux de quelques horreurs ! On attend une demie heure pour que Ryan Gosling sorte une phrase de sa bouche ! Des décors et des images sombres, des dialogues inexistants, et une musique angoissante pour combler !
Ce film oooh ce film, que dire, si ce n'est que merveille et enchantements. Les acteurs sont tout d'abord fantastiques, leurs expressions, leurs jeu de regards qui nous donne l'impression qu'ils sont tous atteints d'une sorte de problèmes psychomoteurs ( peut être est ce due a la thailande et a ses habitants plus vivants que jamais). L'intrigue sortie tout droit de l'esprit d'un homme ayant écumé les bars thailandais et s'étant enticher de moulte ladies boys ( il suffit de voir la mère du héros pour de suite comprendre qu'elle est en faite son père ). Que dire de cet étaut psychologique dans lequel le film nous met, en effet pour comprendre le film, il faut avoir compris que Jean Pierre Gosling a dans le film un plus petit sexe que son frère ainé. A cause de cela il tente de fister tout ce qu'il a, a porter de fist mais uniquement dans son esprit, car Jean Jean n'a pas ce qu'il faut, là où il faut. En fin bref ce film s'adresse a des personnes ayants fait un minimum bac+7, l'élite de l'élite. Si tu vous vous êtes arrétés au bac passer votre chemin, des simples d'esprits ne peuvent gouter a cette diarrhée visiuelle. Toi qui regarde cela, mais qu'est que tu fait par, par tout de suite de chez toi et va voir ce film de bobo, pseudo psychologique de marde immediately.
Very bad trip Avec des velléités d'Esthétique qui tournent vite à des prétentions tant le fond manque à l'histoire, ce film transpire ce qu'il y a de pire dans l'activité créatrice : le vide, un vide impardonnable même par un dieu quelqu'un soit
On avait pressenti depuis plusieurs films que le réalisateur danois n'était qu'un piètre faiseur, surfant pour le bonheur de ses jeunes spectateurs incultes et façonnés à l'uniformisation du goût (par ailleurs très discutable) sur les codes de la transgression et de la violence, le tout emballé avec prétention et ostentation, révélant au final la vacuité abyssale de l'ambition. Si on pouvait reconnaitre à Drive une première demi-heure pleine de promesses, hélas non tenues, on n'aura même plus ici la possibilité d'une rémission inaugurale tant le film nous plonge dès les premières minutes dans l'accablement, l'ennui et l'incompréhension. La relecture du complexe œdipien dans une Bangkok des trafiquants de drogues et gangsters se voudrait une expérience mystique. Elle n'est cependant qu'une succession de posters léchés où domine le rouge flamboyant. Entre cette esthétique de pacotille bâtie autour de la répétition des plans en enfilade et en perspective et l'omniprésence d'une musique surlignant le tout, on ne parvient jamais à s'intéresser au destin de ce fils mal aimé par une mère castratrice et dominatrice. Toujours retranché derrière son statut iconique résumé en un physique magnétique, Ryan Gosling livre le jeu désormais rebattu de l'homme seul et mutique,sans ici la moindre once de mystère et de séduction. Blonde platine, la comédienne britannique Kristin Scott Thomas se rêve en clone de Madonna à qui elle emprunte cette attitude savamment vulgaire et provocante, qui suscite à peine le sourire. Continuant à mettre en scène avec une complaisance de plus en plus écœurante une violence inutile qui finit de remettre le film à sa place - celle d'un divertissement vain et prétentieux - le réalisateur montre du coup les limites vite atteintes d'un talent largement surestimé, mais qui réussit à faire illusion puisqu'il fait partie de la sélection officielle de Cannes. On ne voit pas un meilleur moyen pour décrédibiliser le festival français.
Film extrêmement décevant :( On s'attend à un peu d'action durant tout le film qui n'arrive jamais. Quelques scènes intéressantes qui arrivent péniblement à maintenir l'attention du spectateur.
Nullissime ! Aucune histoire. Une longue publicité qui n'a rien à vendre. Comme une très très belle femme qu'on aurait lobotomisée : au bout de 10', on a envie de s'en aller...
Ce n'est pas avec Only God Forgives que Nicolas Winding Refn trahira sa réputation. Véritable génie visuel, ce réalisateur a surtout une foi inébranlable dans le média qu'il exploite et n'a ainsi jamais oublié, contrairement à tant d'autres cinéastes, que le cinéma est une science de l'image avant d'être celle des mots. Sa nouvelle œuvre expérimente ainsi de manière beaucoup plus assumée les éléments qui firent la gloire de Drive avec une narration minimaliste s'effaçant au profit d'une mise en scène brillante où les plans et le regard des acteurs en disent plus long que des dialogues. Le cadre de Bangkok offre de surcroît au cinéaste un lieu propice à la stylisation extrême de ses images où chaque scène sublimée est une nouvelle pierre dans l’édifice d'un univers hypnotisant. Et enfin au centre de ce foisonnement visuel se dressent les protagonistes dont l'iconisation est si réussie qu'elle ridiculiserait tous les films de super héros existants.
Mais pourtant en dépit de ses similitudes, il est inutile de se mentir, Only God Forgives n'obtiendra jamais le triomphe unanime de Drive. En premier lieu car il s'agit bien évidemment d'un film beaucoup moins grand public où la luminosité de Los Angeles laisse place au cadre misérable et austère de Bangkok dans lequel la violence ne se contente pas de choquer mais dérange. Enfin parce que si Ryan Gosling incarne à nouveau un individu canalisant tant bien que mal sa colère, il ne s'agit pas cette fois ci d'un héros charismatique dominant son environnement mais d'un être fragilisé et meurtri dont l'espoir vain de retrouver une humanité perdue constitue la plus grande faiblesse. Mais au delà de ces changements beaucoup plus cohérents avec la filmographie de Refn (rappelons que Drive était une commande) , Only God Forgives dégage également un besoin de reconnaissance artistique et d'expérimentation qui divisera à nouveau.
Encore plus contemplatif que son prédécesseur, ce nouveau film marque la confiance totale de Refn dans son talent de metteur en scène après les éloges de Drive mais cette assurance palpable conduit également le film vers l’excès où la frontière entre héros stylisé et poseur se veut plus mince. L'expérimentation visuelle s'applique également à la focalisation sur le chaos mental et la folie silencieuse des protagonistes véhiculant parfois une atmosphère déstabilisante et surréaliste que n'aurait pas renié David Lynch. Même si cela semble étrange à lire, Drive était ainsi un film beaucoup plus dans la retenue qu'Only God Forgives qui gagne en ambition et en générosité ce qu'il perd en accessibilité et en équilibre. Pourtant il est finalement inutile de se focaliser sur ses critiques au regard du véritable impact émotionnel suscité par cette œuvre. Aussi hypnotique qu'éprouvant, faisant ressentir viscéralement les émotions de ses protagonistes, Only God Forgives est l'un des films qu'il faut vivre au cinéma pour ressentir pleinement cette atmosphère irréelle où pendant l'espace d'1h30, le spectateur est enfermé dans une expérience sensorielle hors normes. Et c'est bien là au bout du compte la finalité du cinéma. Juste estomaquant.
Consternant, voire inepte, ce film : scénario étique et presque incompréhensible, succession de scènes, parfois insupportablement violentes et non reliées entre elles, acteurs qui feraient mieux de se recycler dans le rôle de mannequins en vitrine tant ils sont statiques et inexpressifs, à part peut-être la Kristin Scott-Thomas de service, souvent beaucoup mieux inspirée que dans ce nanar. Quant aux dialogues, l'ensemble doit tenir sur une feuille 21 x 29,7 recto seul ! En tout cas, il n'a sans doute pas fallu bien longtemps pour les écrire... Ryan Gosling nous avait habitués à des rôles consternants de taiseux à la "belle gueule". Ici, il se surpasse. On peut d'ailleurs visionner ce film en notant ses côtés comiques et/ou insolites : Gosling, qu'on imagine un moment être une sorte de champion de boxe thaï se fait coller une sévère branlée par le vieux flic thaïlandais, ou bien les scènes ridicules de pseudo-karaoké asiatique... J'ajoute que le tout est bien évidemment d'une lenteur à côté de laquelle un "Derrick" de la meilleure veine ressemble à un "thriller". Bien sûr, certains vont crier au génie (sans bouillir ?) devant un tel dépouillement académique. Moi, j'appelle ça du "cinéma foutage de gueule". Heureusement, grâce à UGC illimité, cette bouse ne m'aura pas coûté trop cher !