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Un visiteur
2,0
Publiée le 9 juin 2013
Qui n’a pas été emballé par Drive et sa sublime bande originale ? Une grande majorité de gens ont été conquis par le film de Nicolas Winding Refn, et Only God Forgives était forcément attendu cette année, marquant le retour du réalisateur danois et de son nouvel acteur fétiche Ryan Gosling. Beaucoup de choses ont été dites et écrites au sujet de ce film, et que les commentaires aient été positifs ou négatifs au moins une chose est sûre, ne vous attendez pas à un Drive 2 en vous rendant en salle !
Prix de la mise en scène à Cannes en 2011 pour Drive justement, Nicolas Winding Refn confirme tout son talent visuel tant Only God Forgives est splendide à regarder. Jeux de lumières, de couleurs, d’ombres, le film est un régal pour les yeux, la photographie mettant en avant notamment les décors et surtout les tapisseries et autres papiers-peints qui marquent les décors. J’ai bien utilisé le verbe « regarder » car on ne « suit » pas Only God Forgives tant il est dénué de toute histoire ou ressort dramatique.
Le film contient peu ou pas de dialogues, mais là n’est pas le problème, au contraire même tant certains films abusent aujourd’hui de dialogues insipides et inutiles. Only God Forgives enchaine simplement les plan dignes de tableaux sans véritable histoire, incompréhensible le film manque de personnages marquants et surtout d’humanité. Drive ne brillait pas pour son originalité mais tenait surtout grâce à ses comédiens, leur alchimie indéniable, et la chaleur humaine que dégageait le film. Bon public j’ai voulu donné sa chance au film, j’ai accepté son rythme lent, très lent (trop lent…), son absence d’histoire pendant 10, 20, 30 minutes… mais ce manque de cohésion dans l’enchainement des scènes et la beauté visuelle du film comme seul argument finissent par lasser, et je n’avais qu’une envie, que ce cauchemar cesse !!!
En conclusion Only God Forgives n’arrive pas au niveau de Drive et les deux films n’ont en commun qu’un superbe score de Cliff Martinez et la réalisation maitrisée de Nicolas Winding Refn. A voir donc uniquement si vous voulez assister au désastre par vous-même, ou si vous êtes maso !
Bonjour Allociné, merci de ne pas censuré cette critique, qui va être dure... Et pour cause...
Il faut ressituer l'action. Wedding Refn, n'étais pas le scénariste de DRIVE, seulement le réalisteur... Il avait su faire du scénario de Drive, un chef d'oeuvre par une mise en scène créative et renouvellée en permanence... Au service de l'histoire. Le probleme c'est que le scénario de OGF ne nous interresse pas... Il n'y a ni sujet, ni problématique et les préoccupations de Refn frôlent la psychatrie... Donc, bien sur, la violence y deviens gratuite, les ralentits sans interêt dramatique aucun, et l'ensemble ne tiens, voir deviens insuportable de gimick violents par certains moments. Une pointe de mysoginie et vous bouclez la boucle. Donc désolé pour les fans, mais ce film est juste nul. La dédicade à Jodorowski (son maître à penser) à la fin, n'y arrangera rien, hélas.
Les retrouvailles entre Nicolas Winding Refn et Ryan Gosling auront été rapides. Après "Drive", Winding Refn nous plonge au cœur de Bangkok dans une histoire de vengeance qui n'en est pas vraiment une (Julian, le personnage principal n'a pas vraiment envie de venger la mort de son frère, responsable du viol et du meurtre d'une gamine de seize ans) où la mère et le fils entretiennent des relations plus que conflictuelles et où un policier s'octroie le droit de juger et d'exécuter lui-même ceux qu'il considère comme coupables à ses yeux. Du gros potentiel à priori. Et bien oui mais en fait non. Car au lieu d'explorer des voies intéressantes (le personnage qui ne veut pas venger son frère), Nicolas Winding Refn semble se comprendre dans sa propre mise en scène, esthétisée au possible. Certes c'est du travail de qualité avec une photographie magnifique mais le fait est que le cinéaste semble aimer son propre style au point de s'attarder uniquement dessus au détriment de ses personnages dont la psychologie reste vague, histoire de faire semblant qu'elle soit fouillée. On reconnaît ici un des défauts du réalisateur qui nous offre malgré tout de très belles scènes (dont une de combat particulièrement marquante). C'est seulement dommage que Ryan Gosling se retrouve une nouvelle fois mutique alors que l'on aurait voulu que sa relation avec sa mère (la glaciale Kristin Scott Thomas) soit plus conflictuelle. Finalement, le grand personnage du film c'est celui incarné par l'impassible Vithaya Panrsingarm, faisant justice lui-même avec une violence physique qui ne se manifeste jamais dans son visage et il viendrait presque à nous faire oublier Gosling et le cruel manque de scénario.
Le dernier film de Nicolas Winding Refn fait vraiment débat, certains parlent de daube et d'autres crient au génie, personnellement je comprends les deux points de vue. Déjà, je trouve que l'on retrouve vraiment la patte de Nicolas Winding Refn. La manière de filmer et l'atmosphère m'a fait penser à Drive et encore plus à Bronson. Sauf que là l'histoire se passe en Thaïlande et le réalisateur s'est aussi inspiré du cinéma asiatique pour rester cohérent. Les critiques des spectateurs soulignent le fait qu'il ne se passe pas grand chose, qu'il n'y a pas de dialogues et que l'on s'ennuie donc. Oui c'est vrai mais le film ne s'appuient pas sur les dialogues pour faire passer son message, Nicolas Winding Refn n'en a d'ailleurs pas l'habitude. Cela se passe plus dans le ressenti. Et je peux vous dire qu'en essayant de comprendre chaque personnage tous aussi complexe les uns que les autres, je ne me suis pas ennuyé. Et cette ambiance est quand même unique avec une utilisation parfaite de la lumière et du son. Je pense qu'on peut parler de film expérimental avec Only God Forgives. Au niveau du casting, je peux dire que j'ai encore été bluffé par Ryan Gosling mais aussi par Vithaya Pansringarm qui lui vole parfois la vedette. Bref, c'est difficile d'expliquer son point de vue sur un film aussi complexe mais même si je ne le considère pas comme un chef d'oeuvre, j'ai trouvé le film vraiment très intéressant.
J'en sors à peine et que dire.. Si Tarantino devait faire un mauvais film (chose peu probable), ca ressemblerait à Only God Forgives. Un des très rares films ou j'ai eu envie de quitter la salle avant la fin, chose que plusieurs spectateurs avisés ont décidé de faire. Le rythme est extrêmement lent, la pseudo-esthétique du film est navrante (celle-ci se résumant à une débauche de rouge néon et à des plans sans liens de Bangkok). Les scènes violentes sont gratuites et sans traitement particulier. La multitude incohérente des thèmes (vengeance, inceste, psychanalyse, violence) n'a d'égal que la pauvreté absolue des dialogues, souvent vulgaires et sans but particulier. Le meilleur pour la fin, la performance de R. Gosling est tout sauf exceptionnelle (je ne sais pas si on apprend aux acteurs à faire la même tête inexpressive tout le long du film..). Le personnage qu'il incarne est transparent, sans relief et sans charisme, c'est bien dommage pour un acteur qui n'est pas si mauvais qu'il le semble sur ce film. Bref, un film que je déconseille, bien que plusieurs y verront une sorte de film choc à l'esthétique séduisante. A chacun son avis..
Le légume le plus proche du navet bouilli s'appelle le Ryan Gosling. Tel un pigeon anesthésié, le Gosling d'Only god forgives passe 1h30 à,jeter des regards obliques tout en évoluant au ralenti (ah comme j'suis beau, et que je suis charismatique, gnagnagna) dans des décors parfois assez jolis tout de même. Et quand il en prend plein sa face, on se dit que c'est bien fait pour sa gueule. Défiguré, au moins, il a au moins l'air d'exprimer quelque chose. D'autre part, pauvre film, frimeur, prétentiard et esthétisant, parfaite illustration de la formule "Le vide se pare de mystère".
Certes le film est violent, mais je pense que le spectateur entre dans la salle le sait. Il faut souligner les atouts de ce film: - un esthétisme réel avec des images et des couleurs recherchées (maisons closes, salle de boxe, ...) - une musique excellente - des acteurs excellents , notamment Kristin Scott Thomas dans un rôle totalement inattendu pour elle et le policier thaïlandais, au stoïcisme incroyable. . Véritablement ce film mérite d'être vu.
OGF est encore une magnifique preuve du talent de son réalisateur, Nicolas Winding Refn. Déjà remarqué pour sa mise en scène soignée dans Drive, il nous offre de nouveau de sublimes scène "dans l'enfer" de Bangkok. La bande originale, explosive, ne fait qu'alourdir l'ambiance déjà pesante de l'histoire. Elle accompagne avec beauté ses scènes de violences au ralenti. Ryan Gosling prouve encore une fois qu'il est sans nul doute l'un des plus grand acteur de ces dernières années. Après son rôle marquant dans "The place beyond the pines", il crève de nouveau l'écran. Sans la nécessité de dialoguer, il arrive en imposer. Pas d'expression, jamais un sourire, Il reste par moment un mystère. Impossible de savoir ce qu'il pense réellement. Kristin Scott Thomas a dans ce film un rôle à contre emploi assez séduisant et efficace. Le film ne plaira pas forcément à tout le monde. Mais, pour ma part, je l'ai trouvé sublime..!
Film incroyable qui en décontenancera plus d'un. Refn tue littéralement son "héros silencieux", déjà présent dans Vahlala rising et Drive. Film oedipien et sale. La justice divine finit par frapper.
Amère déception! Moi qui adore Gosling, je trouve ce film idiot, extrêmement violent. Il y a une scène de torture très très très limite. Enfin bref, pour moi, c'est un navet réservé aux gens qui ont deux neurones... et encore, pour ceux-là, un conseil: n'activez qu'un seul neurone, ce sera suffisant pour comprendre.
Un film qui va diviser ! La densité de la mise en scène est absolument extraordinaire. Après le film d'action contemplatif qu'était Drive, OGF installe encore un nouveau genre, avec une pesanteur aussi puissante que celle de Jupiter. Chaque scène, chaque plan est puissant, même dans sa lenteur. On est comme pris au piège par la musique, qui nous enveloppe dans une ambiance aussi sombre que terrifiante. La lumière est magnifique, et comme dans Drive, pas de dialogues superflus : les images parlent d'elles-même.
Nicolas Winding Refn retrouve ici ce qu'il avait fait dans Le Guerrier Silencieux, dans son choix esthétique, la dimension mythologique du récit et le travail sur les frontières physiques et symboliques. De tous ces films, Valhala Rising (titre anglais) est mon préféré et j'ai été très heureux de le voir revenir à quelque chose de plus expérimental, de moins mainstream que l'excellent Drive, avec ce Only God Forgives. Le jeu qu'il opère dans les analogies entre les personnages et entre leurs actions est passionnant d'autant plus qu'il est visible sans prise de tête. La beauté visuelle de ce film lui donne comme à chacune des oeuvres de ce réalisateur une emprunte particulière. C'est pour moi le film le plus intéressant que j'ai vu cette année. J'enlève un petit bout d'étoile car la fin m'a semblé moins abouti que le reste.
Pfffff.... sélectionné à Cannes comment dire?! Les membres du jury de sélection auraient ils subi le même sort que l'un des personnages du film, avoir les yeux crevés et les tympans transpercés... car il faut être aveugle et sourd pour apprécier ce film. Je perdu mon temps, pas mon argent car c'est ma fiancée qui m'a offert ma place de ciné. Ce film n'a aucun intérêt, et on le comprend dès le 1er plan. L'histoire se résume à une vengeance entre psychopathes qui font des poses photos et on se demande si la prod n'a pas mis du GHB dans le verre de Kristine Scott Thomas pour qu'elle accepte de jouer dans le film. A fuir absolument... et puis ça donne pas envie d'aller à bangkok.
Attention film de cinéphile en puissance! Je comprend qu'on ne puisse pas adhérer a ce type de long metrage, malgré son excellente qualité. Parce qu'au de la d'un scenario qui tient sur 3 lignes NWR nous offre une mise en scene lourde, sombre, glauque, répugnante et incroyable, qui nous retransmet l'ambiance de Bangkok. Enchainnant plan fixes, travelling avant ou arrière dont on ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec le grand "Shining" de Kubrick, un jeu de lumière sublime, une stylisation parfaite et un choix musical excellent et très bien placé. Un film qui ne parle pas pour ne rien dire, que ça fait du bien! Tout passe par les jeux de regard! NWR prend son temps, et que cela est agréable, les acteurs faisant durer chaque mouvements. Et j'entend déjà ceux qui diront "oui mais c'est chiant!", non car c'est la qu'on voit comment utiliser réellement l'art de filmer! Par contre jeunes demoiselles qui y allées juste pour la belle gueule de notre ami Gosling, évitées, a moins que vous aillez le coeur bien accroché, parce que la violence est omniprésente. Et ce n'est pas une violence décomplexée façon Tarantino, non non! C'est une violence ultra réaliste! Et non ce n'est pas de la violence gratuite, elle est totalement justifiée pour l'enchainement du film! Et non ce n'est pas qu'un film de bourrain, loin de la, il est beaucoup plus subtile qu'il n'y parait notamment grace au personnage de Kristine Scott-Thomas qui incarne son rôle a merveille. Il est vrai que l'on peut retrouver dans "Only god forgives" quelques similitudes avec "Drive". Mais la où dans le deuxième la violence est diluée dans une histoire d'amour sensible et une musique electro rivigorante, dans le premier cette violence est appuyée par une histoire de vengeance jubilatoire. Donc voila après "Django unchained" voici le deuxième uppercut cinématographique de l'année!