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    Only God Forgives
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    1 601 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2014
    ONLY GOD FORGIVES, se matérialise comme un coup de genou asiatique dans le nez ensanglanté d’Hollywood, un peu comme un train percutant une automobile sans airbag, un peu comme une rafale de chevrotine se logeant dans un genou. Ça fait super mal.
    Nico déploie tout ses pouvoirs, toute sa puissance, il dévaste brutalement la recette de son film précédant en redonnant un nouvelle aspect, une nouvelle image à Ryan. Quoi de plus judicieux que de mener le spectateur sur une fausse piste avec une bande annonce machiavélique ? De faire croire que Ryan sera présenté comme dans Drive, un grand bonhomme sans peur ni crainte ? Tu en as fait un martyr en lui ramollissant le visage défoncé par les coups de l’inspecteur infaillible de Bangkok, tu as parfaitement symbolisé l’impuissance notamment dans plusieurs plans fixe admirablement bien orchestrés.
    C’est du grand travail d’auteur, un grand cru tinté de globules rouges, un incroyable voyage qui vacille entre réel et délires cauchemardesques, un fantasme psychédélique qui, une nouvelle fois, révèle une grande maîtrise stylistique. NWR reste fidèle à sa dimension, à son atmosphère constamment froide. L’univers malsain d’OGF s’emboîte de façon labyrinthique avec ses effets visuels étranges, sa musique angoissante qui rappelle un rêve agité, ses déchaînements de violence illustrant la cruauté barbare de l’être humain. Le film offre également de nombreux sous entendues, particulièrement dans cette fameuse séquence où l’actrice Kristin Scott Thomas, la mère tyrannique et manipulatrice demande à son fils, un baisé ; Relation incestueuse ou simple preuve d’affection, le doute est permanent.
    N’oublions pas de souligner l’importance des effets acoustique et sonores instrumentés par Cliff Martinez qui renforce le développement d’une émotion quand elle est fusionnée à l’image et également pour Vithaya Pansringarm l’inspecteur arbitraire, très convainquant pendant les fameuses scènes de chant karaoké.
    Ryan Gosling, l’être idolâtré, a été balayé d’un simple coup de ballet, malgré son charisme mit à l’épreuve il reste efficace et revête l’habit de l’impuissance aussi bien physique que sexuelle avec une très grande dextérité. La performance des interprètes donne aux personnages une authenticité et un discours noué de sens.
    Refn signe pour ma part un chef d’œuvre pour ONLY GOD FORGIVES.
    Fan accomplie ou cinéphile du dimanche, OGF reste captivant est suscite l’attention. Un style de travail très à part où la fascination pour la violence est omniprésente. Un style qui ne plaira pas à tout le monde. La chef d’œuvre n’est visible que par celui qui le crée. Nico continue à fournir des orgasmes cinématographiques. Allez vous faire foutre. Bien à vous.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juin 2013
    Le Danois Nicolas Winding Refn nous livre ici son 9ème film et son 2ème en compétition au Festival de Cannes 2 ans après Drive.
    Ryan Gosling joue ici le personnage principal du film nommé Julian, dans la lignée de Drive. Il compose un personnage silencieux (il doit parler environ 3 fois dans le film), mystérieux et profondément inquiétant.

    Vous l'avez compris si vous avez lu l'histoire, un mot peut venir en tête : vengeance. Car finalement, le scénario est très classique et très peu mis en avant dans le film, mais on s'en fiche, la mise en scène et l'interprétation se suffisent à eux mêmes. Une explosion de lumières colorées, d'interprétations possibles pour le spectateur. Une effusion de sang, un film oppressant, violent. Une mise en scène tranchante comme le sabre de ce "Dieu" Chang (interprété par Vithaya Pansringarm) qui est le seul juge de l'histoire (auquel se réfère le titre). Personnage inhumain, inexpressif, ce n'est pas le seul antagoniste du film. Non! La mère de Julian est si condescendante envers lui et si cruelle qu'on en vient à penser que ce dernier est peut-être le moins monstrueux de tous. L'impuissance qui le caractérise est d'autant plus terrible, qu'il ne peut aucun cas contredire sa mère. On perçoit tout de même derrière son masque d'indifférence une once d'humanité au fond de lui. Elle se révèlera plus tard dans l'histoire (no spoil).
    La très bonne bande-son composée par Cliff Martinez (de retour depuis Drive) participe grandement à l'atmosphère du film et accompagne magistralement la mise en scène.

    Malgré le tourbillon de violence du film, une scène particulièrement dure choque : la scène de torture. Tout n'est pas montré, la caméra se détourne parfois un peu de l'action mais les cris de douleurs incessants de la victime de "Dieu" serrent la gorge.
    C'est un festival d'ultra-violence stylisée avec une mise en scène lente, très lente, qui en dérangera plus d'un, certes, mais qui installe un sentiment de malaise chez le spectateur : on ne sait jamais quand la violence peut reprendre, ni avec quelles armes.

    Sans rien dire de plus je vous direz : allez-y, foncez si vous avez le courage de vivre cette descente aux enfers tragique. Elle vaut la peine si tant est que vous aimez le cinéma dans sa matière la plus brute, son minimalisme et sa violence la plus crue. Ce n'est pas un film d'action, car le héros est quasiment tributaire du massacre. Ce n'est pas un western, pourtant le héros silencieux et la dimension de vengeance du film peuvent y faire penser.
    Non, c'est un Winding Refn avec sa façon si unique de filmer, de mettre en scène des histoires simples, où les dialogues sont rares, et où toute la narration se fait grâce aux cadrages si précis et bien choisis accompagnés d'une bande-son nous immergeant complètement dans son film.
    Une palme d'or, c'est peu probable, mais une place particulière dans le cinéma, c'est certain.

    Ma note : 4,5/5.
    A voir : pour vivre une expérience cinématographique violente dans tous les sens du terme.

    Pas de Kavinsky pour la musique titre cette fois-ci, et non! Pas de panique, Cliff Martinez ne connait pas de baisse de régime et a composé une très bonne BO.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2013
    1h30 de suspens on reste scotché sur son siège, Scott Thomas est sublime dans ce rôle.
    la musique est originale, les décors et costumes aussi
    GUI92AUME
    GUI92AUME

    8 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2013
    Only god forgive est le film typique qui divise la presse et le spectateur: ceux qui vont crier au chef-d'œuvre et les autres à l'arnaque. J'ai découvert Nicolas Winding Refn comme beaucoup de monde je pense, grâce à Drive. En allant au cinéma je ne m'attendais pas à un Drive 2, comme la majorité apparemment, mais à Only God Forgive et j'ai vu Only God Forgive. On retrouve une photographie irréprochable où chaque plan donne l'impression d'avoir été travaillé des semaines et des semaines. Le film est encore plus muet que Drive mais pourquoi mettre des dialogues quand les images sont là pour dire, expliquer, communiquer ? Les gens sont habitués à des scènes d'explosion qui font tout péter alors un film sans explosion avec une superbe esthétique et des scène de combats intenses là c'est trop pour la masse. C'est drôle quand même le chef opérateur est le même que pour le dernier Kubrick et Only ressemble énormément à un Kubrick mais la masse n'est pas attiré. Si Kubrick lui-même avait réalisé ce film où l'aurait produit, la masse des gens aurait réagit différemment et les gens auraient criés au génie pour les scène de violence pas si insoutenable que ça. Chaque personnage représente une idée, quelque chose, tout ça dans le cauchemar Bangkokien où chaque être qui ressort du noir comme un fantôme cherchant vengeance est éclairé par des néons attirant le regard éveillant cette ville ténébreuse. Le flic corrompu, froid, déterminé est la ville, attentionné avec sa fille mais n'hésite pas a tué des hommes devant un enfant du même âge que sa fille. Un personnage rempli de paradoxe. Julian est faible, n'est pas respecté. On comprend sa faiblesse par ces plans fixant ses mains où le plan suivant sera celui d'une statue d'un boxeur, poings en avant, près à se battre. Ces faibles mains seront d'ailleurs coupés à la fin du film après les avoir mises dans le ventre de sa mère, revenant de là où elles sont venus. Ce film est rempli de symboles, d'effets de style que l'on n'a pas le temps de s'ennuyer, le spectateur lambda s'ennuiera "du vide" qu'il trouvera. Pour celui qui aime le cinéma, il y trouvera une très grande œuvre cauchemardesque qui, dans dix ans, sera reconnu comme culte.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Que dire quand on a adoré le précedent film du réalisateur, et que l'on ne sait pas quoi penser de son nouveau. J'ai envie de dire ou est passé l'émotion du précèdent, les scènes de violence transfigurées par les scènes qui devançaient l'action et qui installaient une tension et un suspense qui n'existe plus. il intellectualise là ou le coeur guidait les personnages de drive. alors oui c'est beau, esthétisant à souhait( on dirait du wong kar wai, dans ce qui peut apporter de pire) mais que c'est ennuyeux, et long malgré une durée d'1h30. On se fout carrément du destin de tous les personnages, et le scénario, ou est il? cela se voudrait électrisant, mais la seule électricité qui illumine le film sont les ampoules du décor. A part 2, 3 scènes réussies et kristin scott thomas qui en fait un poil trop, mais qu'on a pas l'habitude de voir comme ça, le reste est raté, la fête est gachée. dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Reposant, oppressant, étrange. Une lenteur parfois pesante qui sert a merveille l'ambiance glaciale du film. Un décor, une musique et des photos magnifiques, ce film relève plus d'une oeuvre d'art que d'un film plaisant a regarder. Un Ryan Gosling mystique qui excelle encore un fois dans ce genre de rôle. On sort de la salle avec des dizaines de questions plus irréfléchies les unes que les autres. A voir !
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2013
    Only God Forgives est un film tournant. Après le sensationnel Drive (2011), Nicolas Winding Refn doit montrer qu’il n’a pas eu une fulgurance artistique mais qu’il mérite sa place de réalisateur virtuose (prix de la mise en scène au 64e Festival de Cannes) amené à devenir grand parmi les Grands. Ce qui frappait dans son précédent long-métrage outre sa mise en scène, c’est l’univers visuel qu’il avait su mettre en place pour captiver son spectateur. Conscient de la nécessité de créer un nouvel univers visuel et sonore, Winding Refn installe son film dans une Thaïlande nocturne dans laquelle les néons éclairent les dragons récurrents qui ornent les murs. Cherchant l’esthétique des lieux à la manière de Wong Kar-Wai dans In the Mood for Love (2000), le réalisateur danois crée un labyrinthe de couloirs dont les fenêtres et les portes ne sont pas des sorties mais des moyens d’enfermer ses personnages au sein même de l’ seule porte de sortie est celle qui mène à Dieu : la mort. Il livre des images assurément belles mais qui flirtent parfois avec la surenchère voire le bling-bling. Les images de Only God Forgives sont pesantes et enferment le film dans un cocon factice qui au lieu de servir le film perd le spectateur dans une orgie d’effets. L’alliance du kitsch asiatique et de la modernité des éclairages fascinent certes mais l’écrin à tendance à gommer le fond.
    Avec son nouveau long-métrage, Nicolas Winding Refn pousse à son paroxysme le film de vengeance. La mise à mort du frère de Julian (Ryan Gosling) après qu’il est violé et tué une jeune fille de 16 ans est le point de départ d’une spirale infernale de règlement de comptes, le pardon n’étant pas terrestre (« seul Dieu pardonne »). La question de la moralité ne se pose pas et aux actes de son fils, Crystal (Kristin Scott Thomas) répondra froidement « il avait ses raisons ». L’importance n’est pas l’acte, mais celui qui l’a fait. C’est donc dans une société nocturne et violente que prend place cette valse macabre dans les bordels de Bangkok. La violence semble dans la société thaïlandaise de Winding Refn monnaie courante, les prostituées sont même mises en garde : « Gardez les yeux fermés quoi qu’il arrive ». Les yeux fermés, elles deviennent aussi impassibles que des statuts face à la souffrance humaine. Winding Refn amène un décalage burlesque avec ce policier qui après ses mises à mort chantent des chansons à l’eau dans rose dans un karaoké. C’est d’ailleurs par ce personnage de policier censé être symbole de l’ordre social que la violence semble le plus ancrée dans la société. Il prend part au règlement de compte comme un mafieux.
    Le cinéaste danois se révèle brillant justement dans ces scènes de torture. Dans un cinéma et une société dans laquelle la violence est de plus en plus banalisée, il parvient à créer une tension extrême dont l’intensité est rare. La jouissance provient de sa volonté de ne pas baser sa violence sur la suggestion mais sur la vision directe des actes commis par ses personnages. Le spectateur s’accroche alors pour ne pas détourner le regard des exactions qui prennent place sur l’écran. Il distord le temps et l’allonge dans des scènes de torture qui dépasse l’entendement et qui montre le talent de mise en scène de Winding Refn. Pas de pitié et pas de dentelle, chez ses personnages. C’est cette froideur qui séduit. Une froideur à laquelle le spectateur prend part puisque le réalisateur coupe le son des supplications des victimes montrant ainsi la vacuité de demander à des bourreaux une clémence qui n’arrivera jamais.
    Only God Forgives n’est pas un long-métrage à la gloire de Ryan Gosling mais plus à celle de Kristin Scott Thomas. Elle est la représentation même de ce monde violent dans laquelle la notion de justice n’est que le fruit de la parole impulsive de l’homme. Cette mère castratrice et vulgaire dont l’ambiguïté laisse présager des sorties du rôle maternel se place en caïd dans un monde d’hommes. Kristin Scott Thomas livre une prestation mémorable qui relègue Ryan Gosling à un simple rôle de gravure de mode.
    Only God Forgives ne fait pas écho à la maestria de Drive car il est empreint d’une volonté palpable de faire mieux, de dépasser l’indépassable. Nicolas Winding Refn tombe dans la surenchère essayant vainement par des effets de style de mettre de la poudre aux yeux du spectateur mais celle-ci se révèle rapidement estampable. Only God Forgivesest loin d’être un mauvais film, mais il repose plus sur une volonté d’aller vainement plus loin que sur une réussite scénaristique accentué par une mise en scène géniale comme pour Drive.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Bien. visiblement, en lisant les commentaires, on voit qu'il y a deux façons d'appréhender le film.
    On peut tout à fait comprendre les gens qui n'ont pas accroché : oui c'est lent, oui c'est froid, non y a pas beaucoup de dialogues. Alors si on ne se plonge pas dans le film, c'est 1h40 relativement douloureuse.

    Mais, pour peu qu'on entre dans le film pour de bon... on en ressort pas une seule seconde avant la fin. C'est d'une beauté monstrueuse, malsain et touchant, la violence est toujours esthétique et la lenteur sert complètement l'histoire, qui mérite qu'on s'arrête aussi longtemps sur chaque détail pour mieux comprendre chaque personnage.

    C'est une pure merveille, pour qui a la sensibilité adéquate.
    charly5766
    charly5766

    14 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2013
    Après l'excellent Drive, l'ultra prometteur réalisateur Nicolas Winding Refn nous déçoit ! La recherche de l'image est là (et même un peu trop présente ...), l'ultra charismatique Ryan Gosling est aussi présent mais devient complétement autiste à force de rester figer et impuissant !! Il faut dire les choses tels quelles sont : ce film est chiant !! Tout est ralenti pour qu'on puisse apprécier tout l'esthétisme masturbatoire que nous balance le réal, mais au bout de dix minutes ça devient juste usant. En plus les thèmes sont bons, les acteurs sont bons, le réal est bon, le scénar est bon ! Tout était là pour faire un bon film, mais la prétention de Winding Refn était de trop.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 mai 2013
    L'un des plus mauvais films que j'ai vu au cinéma. Il ne suffit pas d'un plan fixe d'une tapisserie asiatique éclairée avec des ampoules rouges pour qu'un film soit esthétique. C'est long et ennuyeux et le film ne fait qu'1h30. Des scènes gores entrecoupées de scènes de chant complètement sur-réalistes. Le personnage de Ryan Gossling doit avoir 5 lignes de dialogues et l'ensemble des dialogues du film doit faire à peine une centaine de lignes. Que dire de plus ? Allez-y et ne dites pas que je vous aurai pas prévenu !
    Videorama
    Videorama

    23 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2013
    L'ambiance du film est très prenante, la BO toujours au top et surtout le policier joué par Vithaya Pansringarm est génial. Quel plaisir il m'a fait d'aller tourner à Bangkok, n'ayez pas peur c'est moins glauque que dans le film !
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 040 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2013
    Only God Forgives : Après le parfait et exceptionnelle Drive ! On a le droit à une œuvre percutante, violente, lente et intense a la fois qui joue beaucoup sur la symbolique du récit. On retrouve le tandem de choc : Nicolas Winding Refn (le réalisateur) et Ryan Gosling. Et ils nous livrent encore une fois plus qu’un film, un œuvre d’art a contemplé avec les yeux et a écouté avec les yeux aussi. Car, il y a très peu de dialogue dans ce film, les personnages ne parle pas beaucoup, surtout le personnage principale qui est une force tranquille (j’adore ce personnage). Enfin, ce film mise beaucoup sur la symbolique des choses (d’où une œuvre d’art, comme une peinture). Et il mise beaucoup aussi sur la magistrale mise en scène de Nicolas Winding Refn. Encore une fois, il nous montre son grand talent de réalisateur avec une mise en scène travaillé et soigné et une photographie qui atteint la perfection. Chaque plan et travaillé, chaque image est soigné et c’est juste magnifique a regarder. Quel sacré mise en scène, et le jeu de couleur et d’ombre sont juste somptueux (très rouge, très sombre…) : un vrai tableau d’art ce film. Et l’image (comme il y a pas beaucoup de dialogue) et accompagné par des musiques très bien choisit qui amplifie les moments fort du film. Elle n’est pas aussi énorme que dans Drive mais il y a certains musiques quoi sont juste saisissante. Ensuite, le point qui vraisemblablement beaucoup déplut : le scénario qui ne serait pas très développé. Et bien, sa va avec le style du film. Pas beaucoup de dialogue, tout dans « l’art » et le symbolique des choses. Et moi je trouve que c’est ce qui fait la force et la particularité de ce film. Tout est dans l’image, c’est comme un film muet, chacun son interprétation et son ressentit. Moi, il y a que la fin que je n’ai pas trop comprit mais sinon, le scénario, je le trouve suffisamment développé ou en tout cas en parfaite adéquation avec le stylé du film. L’histoire (très mafieux sous fond de vengeance) et le style du film est très intéressant et prenant et même absorbant. Les personnages dégage de sacré truck (dans leur relation et tout, surtout la relation très tendu e entre le personnage principale et sa mère : vraiment, intéressant comme relation : très froids, très tendue). Sinon, certains moments sont très puissant et violent (en particulier une scène : avec les aiguilles…) : c’est ce qui fait toute la force du film. Donc voila, un scénario que tout le monde appréciera pas dans sa construction et son développement mais le principale est d’être absorbé (ce que j’ai était). Et pour finir, les acteurs sont tous convaincant et saisissant, en particulière Ryan Gosling. Voila, un œuvre d’art a contemplé plus qu’a comprendre. Sert, c’est particulière mais c’est ce qui rend ce film si unique et excellent. Pas meilleur et réussit que Drive mais c'est une pure merveille ce film si différent des autres (ce qui fait sa force) : pour moi un œuvre d’art.
    Hunter Arrow
    Hunter Arrow

    128 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Dernier film issu du cerveau dérangé de Nicolas Winding Refn, Only God Forgives a en apparence tout pour plaire : de belles images sublimées par une photographie à tomber, une ambiance soignée, de bons acteurs, une excellente BO et enfin quelques thèmes intéressants. Mais tout cela n'est que pur apparat tant dans ce film il manque l'essentiel : une bonne narration donnant sens et corps à tout ce déballage d'esthétisme et de froideur surfait.
    LaNcelot44
    LaNcelot44

    34 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 mai 2013
    Que tous les puristes aillent se faire voir, ce film est gerbant. Scénaristiquement gerbant, visuellement gerbant, moralement gerbant, physiquement gerbant. Rajoutez à ça qu'il est inutilement lent et gore et je vous ai tout résumé. Refn signe ici un travail qui, on le sent, se prétend décalé et artistique. Dans Drive, l'esthétisme était au service de l'histoire et la magnifiait, dans Only God Forgives, l'esthétisme n'est au service de rien du tout. Un film sans intérêt et répugnant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 mai 2013
    En tant que fan de Winding Refn, j’imaginais, avec Only God Forgives, quelque chose d’idéal : l’esthétique rougeâtre des bas-fonds de Pusher (pour la dose de violence), la puissance d’abstraction du Guerrier Silencieux (pour la dose de méditation), la rigueur et le charisme de Bronson et le je ne sais quoi de Drive (la dose de Ryan Gosling !)…
    Bon, ben déception. Non pas que Only God Forgives soit le Drive 2 que je redoutais (j’ai bien aimé Drive, mais un seul suffit). Winding Refn reprend bien les différents aspects qui ont fait son succès, mais à trop forcer le trait, il tombe dans l’auto-caricature...

    Lisez la suite de la critique sur le blog Eyes Wide !
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