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    Only God Forgives
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    2,4
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    1 602 critiques spectateurs

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    152 critiques
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2013
    J'ai été réellement bluffée par ce film, qui est un régal pour les yeux. La réalisation est absolument parfaite, le jeu des acteurs incroyablement réaliste, la tension palpable. Je suis restée scotchée devant ce film si esthétique : les jeux de lumière, la musique... Tout est pensé au millimètre. Je suis sortie de la salle dans un état mi-horrifié, mi-euphorique, que je n'avais pas ressenti depuis Requiem For A Dream.

    Pour moi Only God Forgives est un réel chef-d'oeuvre.

    Cela dit je comprends très bien qu'on puisse le trouver long et ennuyeux, malsain, trop violent etc. Ce n'est pas un film pour le grand public.)
    Tiwayker
    Tiwayker

    43 abonnés 528 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 novembre 2015
    Oulaaa je dirai ATTENTION ARNAQUE...

    Quand on regarde la bande annonce, on s'attends à une œuvre cinématographique...raté ! une œuvre complétement...creuse.
    Le film dure 1h30, accrochez vous (4 personnes sur une 15ene ont quitté la salle en moins de 45 minutes), le film est au ralenti, le réalisateur filme ces acteurs qui marchent, et qui marchent... intéressant à souhait.. Des long plans au ralenti jusqu’à se que Kristin Scott Thomas (très belle interprétation à son habitude) allume une clope. Des plans portrait immobile sur la belle gueule de ce cher Ryan Gosling, mais contrairement à Drive, l'émotion est nul... Il va falloir essayer de changer de registre. Le film est cependant très esthétique, soigné et maitrisé ! Une grosse déception !
    septembergirl
    septembergirl

    570 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2013
    Un thriller psychédélique qui nous plonge dans les bas fonds de Bangkok au travers d’une histoire de vengeance. Le scénario et la violence exprimée sont dignes d’un film sud-coréen. Une réalisation lente, onirique et esthétisante, qui bénéficie d’un magnifique travail sur l’image, le cadre, les jeux de lumière et la musique. Un film minimaliste, artistique et expérimental. Brutal mais raffiné !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Nous revoilà plongé avec Nicolas winding Refn et Ryan Gosling dans ce qui ne semble pas être un rêve cette fois ci, comme l'était Drive, mais plutôt... un cauchemar ! Un véritable cauchemar, effrayant, violent, mystique,... Ainsi, le duo de Refn et Gosling continue son périple dans le silence cauchemardesque de Only God forgives, un film où la violence et le chaos semblent régner, un film où un gangster impuissant et soumis à sa mère cherche à affronter un personnage mystifié, un policier thaïlandais à l'image d'un Dieu ou du Diable afin de venger son frère sauvagement assassiné (la sauvagerie est bien présente dans ce film). Le film orchestré par une mise en scène subliminale et sublime laisse place à un esthétisme hypnotisant, une bande son planante où les bruits et dialogues disparaissent, où seul la musique planante de Cliff Martinez semble accompagner cette étrange ascension vers ce qui nous parait être l'enfer... Le film, très sombre, est desservie par un casting de haute gamme. En plus de Kristin scott Thomas, impressionnante dans son rôle de sorcière terrifiante (elle en mériterait le prix d'interprétation féminine à Cannes), Vithaya Pansringarm est fascinant dans son rôle de policier qui se prend pour Dieu, un ange de la vengeance qui punit et pourchasse les truands de la cité de Bangkok à l'aide de son sabre. Le spirituel, le mysticisme sont au rendez vous. Le film nous rappelle Valhalla Rising le guerrier silencieux du même réalisateur, ainsi que Alejandro Jordorowsky dont le film est dédié, Gaspar Noé son amie, David Lynch, Stanley Kubrick, Luis Bunuel... Un film transcendant, sans limites et original qui nous fait vivre une véritable expérience sensorielle !
    Requiemovies
    Requiemovies

    188 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2013
    (...)
    Cette balade presque onirique s’ouvre et se ferme avec le délicieux ressenti d’avoir vécu une expérience cinématographique rare.
    Les uppercuts et coups de pied balancés ne sont pas servis sur le ring mais pour le spectateur. Chaque séquence détonne et fait prendre un nouveau chemin, étonnant. Si nous sommes peu surpris que le film soit dédié à Alejandro Jodorowsky en début de générique fin, on semble également parfois marcher au plus proche de David Lynch et encore plus dans les pas de Gaspar Noé, notamment près d’Enter the void.
    Car pour Nicolas Winding Refn le cinéma, Only God Forgives notamment, n’est pas uniquement fait pour comprendre mais également pour « croire ». Croire en un art qui nous ramène à force de sensations à une introspection personnelle, un voyage au premier degré, celui du film, puis un second, ramené au ressenti personnel du spectateur.
    (...)
    Nous sommes plus proche de Valhalla Rising que de Drive, et c’est presque un soulagement que NWR soit resté lui-même en créant cette bête tentaculaire.
    Entre film psychanalytique, drame Oedipien et thriller d’un nouveau genre, le film survit par la richesse et la densité de ses fonds. Pour la forme, c’est du pur Winding Refn, cinéma référencé, introspectif et puissant.
    Ryan Gosling, épatant une fois de plus, n’hésite pas à casser son image dans un film radical. Son implication dans le projet est de tous les plans où ce dernier est présent, mais attention à ceux et celles venus faire une promenade proche des « people » en oubliant le sens premier de l’art cinématographique. Le coup de sabre risque de faire mal aux intestins, les propos au cerveau. Là encore, merci NWR.
    Quant au génial Cliff Martinez, sa composition fait pour la première fois partie intégrante du film, comme un énième personnage elle vient habiller le corps façonné que Nicolas Winding Refn vient de mettre en forme.
    Déroutant, fulgurant, privé de logique mercantile, Only God Forgives est non seulement un film brillant mais également un film nécessaire au mouvement trop souvent perpétuel du cinéma comme un divertissement de la foire du trône.
    On rentre en salle pour déguster ce chef d’œuvre comme on pourrait apprendre à écouter du classique ou du jazz la première fois. Une expérience assez bouleversante, qui prend aux tripes et ne laisse libre que bien des heures après les dernières lettres du générique.
    Il est certain que le public dans sa majorité rejettera ce film. Dommage car on aimerait avoir plus souvent de tel cinéaste. Radical, stylé, perché, à la symbolique forte. On peut aimer ou rejeter purement Only God Forgives. Le fait de ne pas rester indifférent à cette œuvre sera au moins le point commun des deux parties.
    Tom R
    Tom R

    48 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Malgré ce que l'on attendait, on a pas droit à un remake de Drive. Beaucoup plus violent, percutant et glauque, OGF gagne en intensité ce que Drive perd en douceur. Celà dit, Ryan Gosling reste l'élément clé autour duquel l'histoire gravite, un acteur toujours plus performant et plus destabilisant.
    La mise en scène, de son côté, est merveilleusement soignée, les jeux de lumière de Refn continuent de nous immerger dans son monde, pas un monde de rêve, malgré qu'on ne veuille pas s'en échapper.
    elbandito
    elbandito

    318 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2013
    Un exercice de style irréprochable sur le plan visuel, mais totalement creux côté scénario, même s’il est emprunt d’une symbolique très forte. Ryan Gosling traîne sa mine de chien battu, au ralenti, dans ce Bangkok sordide mais stylisé par un éclairage rouge et bleu. Antihéros comme puni et paralysé d’avoir commis l’irréparable autrefois, il ne peut plus se servir de ses mains à présent. Sous l’emprise d’une mère castratrice, infâme Kristin Scott Thomas, il cherche le pardon en affrontant malgré lui un mystérieux policier thaïlandais, expert en artts martiaux, maniement du sabre birman et chanteur de cabaret pour policiers à ses heures. Un film relativement malsain et pour le moins intriguant, lorgnant du côté de David Lynch pour le côté surréaliste et de Quentin Tarantino pour la violence déchaînée, mais dont seul le brillant Nicolas Winding Refn semble pouvoir comprendre le sens profond.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 avril 2014
    Ce film est un chef d’œuvre de mise en scène. Ryan Gosling en contre emploi est admiratif, l'empathie est profonde et l'on s’immisce parfaitement dans son malaise. Le scénario sans grande profondeur laisse court à l'imagination et à la réflexion du spectateur, Vithaya Pansringarm est-il le bourreau ? Ou bien est-il plutôt dans une action de charité, ou de justicier ? A voir et à revoir.
    Kiwi98
    Kiwi98

    243 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2014
    Après le désormais culte Drive Ryan Gosling et Nicolas Winfing Refn se retrouves pour Only God Forgives, un thriller dont l'action se déroule en Thailand. Un odyssée sanglante ou Julian veut à tout pris venger son frère tué par un flic après avoir lui même tué et violé une prostitué de 16 ans, une histoire de vengeance qui parait banale mais à laquelle Nicolas Winding Refn va apporter son style et son esthétique. Le réalisateur Danois révélé par la trilogie Pusher met directement l'ambiance en place, des images sublimes entre travelling et plans fixes d'une beauté sidérante, le tout aurait bien mérité le Prix de la Mise en Scène au Festival de Cannes, une claque visuelle aussi sublime que subtile. Certains ont accusés accusé le film de n'avoir aucune originalité vu toute ses ressemblances avec Drive, certes c'est assez frappant, Julian ressemble étonnamment au "Driver", les deux personnages ne parlent presque pas et sont tout les deux insociables, l'esthétique des deux films se ressemblent également beaucoup mais s'est justement ce qui rend Only God Forgives très intéressant et fascinant, d'ailleurs les ressemblances s'arrêtent là, les histoires des deux films sont radicalement différentes tout comme le reste des personnages, Only God Forgives ressemble plus à un film de David Lynch, sombre, soigné et sans état d'âme avec une atmosphère toujours aussi lourde et chaude. Kristin Scott Thomas en est certainement la meilleure illustration, elle incarne une mère assez loufoque et dégénérée qui ressemble à s'y méprendre à Madonna dans 20 ans, en plus d'une performance exceptionnelle qui aurai également méritée un prix à Cannes, son personnage Lynchien quasiment jamais vu et particulièrement bien écrit donne au film une dimension plus glamour et folle. Pour conclure Only God Forgives touche au sublime et au visionnaire malgré quelques légers problèmes de rythme. Sanglant, hypnotique, érotique, glamour et sensuelle.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    118 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juin 2013
    Beaucoup d'espoir pour pas grand chose.. Tout ça pour ça : une énorme violence qui ne sert à rien tellement qu'elle est gratuite, un Ryan Gosling d'apparence perdu qui ne sait pas quoi faire : c'est un film à moitié raté. A quoi sert une violence aussi grotesque dans un film qui ne peut le digérer? Refn se perd, perd les spectateurs et perd ses propres acteurs dans un film compliqué et intimiste. Tout ce qu'on retient, c'est cette violence insensible : bien le contraire de Drive.
    Auto
    Auto

    23 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2013
    Avec Snowpercer, c’était le film que j’attendais le plus dans l’année. Comme pour Valhalla Rising, Nicolas Winding Refn à choisit d’épurer son récit au maximum pour n’en conserver que la substance. C’est également sous cette approche qu’il avait réalisé Drive, mais film de commande oblige, il n’avait pas pu aller aussi loin qu’ici.
    J’ai toujours pensé que la violence était le langage qui fonctionnait le mieux à l’image et était le plus compréhensif pour le spectateur sans que l’on ait besoin d’y mettre des mots. Ce langage (La violence) s’avère donc être un sujet idéal pour l’orientation que Refn donne à son cinéma et à ses expérimentations. La dédicace à Jodorowsky un auteur que j’admire est d’ailleurs tout à fait pertinente.
    Si Drive m’avait beaucoup fait pensé à Michael Mann qui fait lui aussi un cinéma des sens, Only God Forgives m’a évoqué Kubrick pour la symétrie des plans et Gaspard Noé qui je sais est beaucoup apprécié par le réalisateur.
    J’ai rarement vu dans un film s’enchainer autant de moments cultes. C’est bien simple, j’étais en jubilation scènes après scènes. Only god forgives est un classique instantané et selon moi, le meilleur film de 2013 pour l’instant.
    Outburst
    Outburst

    111 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2013
    Le comportement tout bonnement honteux dont on fait preuve les spectateurs de Cannes hier matin après la première séance du film montre bien une chose: Refn est un réalisateur qui ne laisse pas indifférent, et Only God Forgives ne laissera pas indifférent non plus, qu’on l’aime ou qu’on le déteste. Car autre point très important, Drive, qui est l’un des seul film du réalisateur que la plupart des gens ont vu, était une sorte de parenthèse dans la filmographie de Refn, son film le plus axé "Grand public" si on peut se permettre l’expression, Drive étant tout de même l’un, si ce n’est même le meilleur film de l’année 2011. Le cinéma de Refn a toujours été très lent (et lent ne veut pas toujours dire chiant, sachez-le), très visuel et esthétique, créant toutes sortes d’univers oniriques envoûtants, qui nous transportent au coeur même des histoires qu’il nous raconte. Et chaque film de Refn a son propre ton, son propre univers, et sa propre façon d’être mis en scène, bien que le style soit tout le temps le même. Et c’est cela qui fait de Refn un excellent réalisateur. Ce qui fait la particularité d’Only God Forgives, c’est qu’il ne présente pas de séquence d’introduction. En effet, on prend le film sur le moment, comme si l’on venait d’arriver à Bangkok et qu’on se retrouvait au milieu de l’histoire, le scénario allant vraiment au plus simple. On ne nous dit pas qui sont les personnages, ni d’où ils viennent, et ni ce qu’ils font. Ces informations ne seront données qu’au cours du film, de façon anodine, dans les quelques dialogues du film. Car oui, le film reprend le style si particulier de Refn, qui préfère parler par l’image, et par métaphores et références mythologiques en tout genre (bien entendu, difficile de parler clairement de celles-ci après seulement un visionnage, mais la plus évidente reste le complexe d’œdipe, qui ici saute aux yeux). La photographie, élément toujours très soigné et travaillé dans le cinéma de Refn, est encore une fois l’une des plus grosses réussites du film, avec un travail sur la lumière et les couleurs absolument formidable, qui n’est pas sans rappeler un certain Enter the Void de Gaspar Noé. Il y a une ambiance morbide très efficace qui est mise en place, créant un sentiment de malaise constant, accentué par la musique oppressante de Cliff Martinez, redoutablement efficace, notamment dans les scènes d’actions qui sont d’une brutalité et d’un sadisme assez jouissifs. Seulement on pourra avoir quelques réserves, puisque d’un autre côté la mise en scène manque un peu d’ampleur, sans doutes dû au côté très intimiste des décors qui deviennent parfois un peu étouffants, mais qui, paradoxalement, jouent également un rôle important sur la réussite de l’ambiance. A noter cependant une scène de combat assez grandiose, filmée avec beaucoup d’aisance et de grâce. Pour ce qui est des acteurs et des personnages, on retrouve la définition type du héros, ou plutôt anti-héros Refnien, c’est-à-dire un héros mutique, rôle qui va d’ailleurs à merveille à ce cher Ryan Gosling, qui une nouvelle fois prouve son talent à pouvoir passer des émotions uniquement par le regard, puisque le regard est également un élément type du style de Refn. Cependant, la volonté du film de constamment dévaloriser le personnage entre en contradiction avec le charisme et la prestance dont fait preuve Gosling, mais offre d’un autre côté une complexité très intéressante au personnage. Finalement, la déception ira plutôt du côté de la performance de Kristin Scott Thomas qui, bien qu’elle soit à contre-emploi, est constamment dans l’excès. Elle a bien réussi à cerner et s’approprier le personnage, seulement celui-ci étant très outrancier et un peu caricatural, sa prestation souffre de ces mêmes petits défauts. Et enfin, il faut parler de cet inconnu du nom de Vithaya Pansringarm (rapidement aperçu dans le Very Bad Trip 2 de Todd Phillips) qui, bien qu’il soit très bon et que son côté impassible soit assez intéressant, n’arrive pas à donner de l’intensité au personnage, à le rendre inquiétant, excepté une scène qui est d’une telle violence, qu’on appréhende un peu quant aux limites que celui-ci s’imposera. En conclusion: c’est un gros coup que frappe Nicolas Winding Refn avec Only God Forgives, un film surprenant, qui marque son retour à un style moins hollywoodien et plus contemplatif demandant un réel effort de réflexion et d’analyse à son spectateur. Avec son esthétique époustouflante et d’une beauté rare, nous plongeant dans un univers onirique macabre mais envoûtant, et porté par un Ryan Gosling qui s’illustre encore une fois dans un rôle qui semblait fait pour lui. Du côté des réserves on notera une Kristine Scott Thomas qui en fait un peu trop, et un manque d’ampleur dans la mise en scène, si on excepte la scène de combat qui dégage beaucoup de grâce, bien que le côté intimiste joue un rôle important sur le ton et l’ambiance du film. A voir donc, mais à conseiller uniquement aux spectateurs les plus avertis et les plus préparés, non pas parce que le film est violent, mais parce que (on ne le répétera jamais assez) Only God Forgives, ce n’est pas Drive, et parce que le cinéma contemplatif et un style de cinéma très particulier auquel il faut accrocher pour pouvoir l’apprécier.
    Alex*56*
    Alex*56*

    256 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2013
    Je suis vraiment très mitigé en ce qui concerne ce film.. J'ai été passablement déçus , il faut ce l'avouer , même si j’apprécie le travail de Nicolas Winding Refn . Malgré une excellente interprétation de Kristin Scott Thomas , Ryan Gosling m'a un peux énervé dans le film , son personnage est vide , aucune émotions ne ce dégagent des personnages , on ne s'y accroche pas du tout . Ok en terme esthétique c'est plutôt beau , les paysages de Bangkok colorés et lugubres , la salle de karaoké plutôt sympa , l'atmosphère fermé de la salle de boxe thaï . Après le scénario est pas vraiment complexe , la vengeance , même si j'adore les histoires de vengeance celle là est pas très compréhensible , sa part de son frère qui tue une fille comme ça , par un coup de folie inexpliqué , pas très clair.. Après c'est une suite plutôt lente de vengeance alterné , j'égorge un des tiens , je crève les yeux de l'autre , et ainsi de suite . Les scènes gores ne sont pas toujours explicable pour ma part , je pense personnellement que Refn a rajouté de " l’extrême" pour compenser le rythme lent du film . Il aurait fallu que sa monte crescendo . Et je pourrai également ajouté que ce n'est pas la meilleur fin du 7ème art , dommage . Et pour le petit jeu de mot , je reste sur ma faim . Refn n'a pas mis son acteur fétiche en valeur mais il s'en sort quand même pas trop mal , moi qui est découvert ce fabuleux acteur dans Drive , je connais son potentiel . En bref un film plutôt lent et vide , mais bien filmé avec des scènes "gores" certes pas toujours indispensable mais quand même bien faites , avec également un petit plus pour KST . Moyen donc .
    brunetol
    brunetol

    175 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2013
    Mon préféré de Refn, loin devant le surestimé "Drive" et "Valhalla Rising". Constamment jubilatoire, esthétiquement parfait, sublimé par le sidérant sound design de Cliff Martinez qui parachève sa stylisation, le film procure un plaisir autant physique qu'intellectuel. Les "méchants" y subissent un sort effroyable, administré par un implacable justicier : un brave policier thaïlandais adepte du katana et chanteur de charme à ses heures. Même Ryan Gosling s'y fait démolir en beauté. Formidable de drôlerie, Kristin Scott-Thomas campe une mère abusive démoniaque avec une allégresse communicative. Rien n'est sérieux là-dedans, sauf la qualité du spectacle, c'est à dire l'essentiel. C'est mieux que du Tarentino : on pense au Kubrick d'"Orange Mécanique", au Lynch de "Lost Highway". Réussite totale.
    Flaw 70
    Flaw 70

    254 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2013
    Deux ans après l'exceptionnel Drive le duo Refn-Gosling revient pour un film métaphysique, poétique et étrange. Tout d'abord Only God Forgives n'est pas un Drive 2 et ceux qui s'attendrait à ça seront déçus car ce film est un anti-Drive. Avec ce film Nicolas Winding Refn revient à ses premiers amours car celui-ci se situerai à mis chemin entre Pusher et Valhalla Rising. Ici il signe le scénario du film ( chose qu'il n'avait pas fait dans Drive) celui-ci est simpliste nous contant l'histoire de vengeance d'une mère diabolique contre un flic/justicier qui à fait assassiné l'un de ses fils et le deuxième fils va se retrouvé au milieu de toute cette violence. Les dialogues sont peu nombreux, les personnages ne sont que des ombres qui se déplace dans ce magnifique tableau et le scénario s'intéresse plus aux non-dits, aux métaphores et aux symbolismes. Refn transpose la mythologie grecque en Thaïlande certains passeront à coté de la référence tandis que d'autres trouveront ça plat et vain et d'autres encore crieront au génie. Personnellement j'ai trouvé le fond intéressant mais c'est dans sa forme que le film m'a transcendé. Le film est tout simplement magnifique si Drive avec ses teintes bleutés tenait plus du rêve Only God Forgives teinté d'un rouge sang hypnotisant tient du cauchemar. La mise en scène est virtuose avec ses travelings d'une lenteur extrême qui créer une tension renversante à la manière de David Lynch, ses combats d'une fluidité imparable, ses plans fixes d'une beauté et d'une puissance rarement égalé et plus généralement une technique qui confine au génie. De plus ici la musique fait partie du style du film, elle à un rôle primordial et elle est juste fabuleuse et envoutante composé par le grand Cliff Martinez ( déjà compositeur de Drive). Le film est aussi d'une violence graphique de toute beauté mais aussi d'une cruauté assez rare n'ayant pas peur des images chocs et des effets gores. Coté casting Vithaya Pansringarm est excellent en flic capable de pardon mais aussi des pires atrocités, c'est lui le Dieu du titre, Ryan Gosling est parfait dans son rôle minimaliste qui est pourtant aux antipodes de ce qu'il avait déjà fait, les différences sont subtil et l'acteur en sort grandi mais la vrai surprise reste Kristin Scott Thomas qui est ici magistrale en mère castratrice, un rôle à contre-emploi. En conclusion Only God Forgives pourrait être qualifié de polar noir, violent et amoral mais ce serait lui faire insulte car il à pour ambition d'être plus que ça. Il est même plus qu'un film, c'est une œuvre d'art, une toile de maitre peinte par un véritable artiste qui ici redéfini les codes du cinéma, qui réinvente le classique. Refn fait preuve de beaucoup de prétention mais je ne peux que m'incliner devant sa maitrise, le film divise et continuera à diviser, certains diront que c'est d'une nullité sans nom et d'autres diront que c'est une merveille absolue. Je pense que le film est un peu des deux car il m'a autant fasciné qu'il m'a déçu mais il ne m'a en aucun cas laissé indifférent, il m'a chamboulé au plus haut point et j'ai décidé de faire comme le Dieu du titre lui pardonné pour ses rares fautes et ses rares faiblesses et le voir tel qu'il est, un nouveau chef d'œuvre de Nicolas Winding Refn.
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