Derniers Avis sur La Vallée du solitaire

Sorti en 1950, ce "High Lonesome" est un très honorable western de sèrie en Technicolor qui marque les dèbuts du jeune John Drew Barrymore (à l'èpoque, il n'a que 18 ans). « Le Solitaire » convient parfaitement à Barrymore, à sa jeunesse et à son caractère de rebelle! il est bel et bien au centre de l'intrigue, poursuivi par des tueurs dont le patibulaire Jack Elam! Et quand ce dernier apparaît à l'ècran, les hèros s'animent, on entre dans le jeu de cette guerre de ranch! Et le vestige de barrières avec ce tas d'ossements d'un troupeau dècimè impressionne encore et toujours aujourd'hui! Entre faux coupable, guerre des clôtures et fête du ranch, voici un western agrèablement troussè par Alan Le May dont c'est malheureusement l'unique incursion dans la mise en scène! Les lieux ont ètè filmès dans la grande et dèserte règion du Big Bend au Sud-Ouest du Texas! Ce qui nous vaut à l'ècran quelques grandes ètendues naturelles...

Une nouvelle découverte sur le Net, « La vallée du solitaire » (« High lonesome ») d’Alan Le May, un modeste réalisateur spécialisé, visiblement, dans les scénarios de westerns et dont c’est l’unique film. A la base écrivain, il a écrit « The Searchers » (1954) adapté au cinéma sous le nom de « La Prisonnière du désert » (John Ford) et « The Unforgiven » (1957) adapté sous le nom de « Le Vent de la plaine » (John Huston). Ce n’est pas mal comme carte de visite. « La vallée du solitaire » est un western atypique qui mélange intrigue policière et références aux films de fantômes. Alan Le May est un scénariste/réalisateur bourré d’imagination qui arrive à maintenir un certain suspens. La mise en scène est assez plate et la direction des acteurs plutôt « lâche » surtout en début de film avec un John Drew Barrymore qui surjoue. Les seconds rôles sont intéressants et principalement ceux tenus par Lois Butler et Kristine Miller. A noter la présence de l’incontournable Jack Elam. Bancal, mais une jolie découverte.

Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.

Aux premières images, ce western peut apparaître comme bâclé tant il est approximatif et pauvre en images. De plus c’est assez incompréhensible, il faudra toujours se contenter d’une approche globale du scénario, sans chercher à en percevoir les détails, lors d’une première vision. Cependant, une fois la fin passée, ‘’La vallée du solitaire’’ nous laisse une certaine sympathie à cause de la fraicheur et de la naïveté de l’ensemble. Le héros John Barrymore Jr n’a pas besoin de se forcer pour jouer un personnage tourmenté et l’invraisemblance des évènements successifs qui lui tombent dessus nous fait finalement sourire…C’est du cinéma que l’on ne reverra plus. Jack Elam qui semble sortir d’une tombe y est fort inhabituel. Chill Wills quant à lui tient un de ses rôles qui le font toujours remarquer, on a l’occasion d’entendre souvent sa belle voix grave et de remarquer quelques attitudes de chanteur. Les deux femmes ne brillent pas beaucoup malgré leurs rôles actifs, Comme tout le reste, elles souffrent d’une mise en scène quelconque.