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    Voyez comme ils dansent
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    2,5
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    48 critiques spectateurs

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    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2011
    Pour le moins qu'elle nous intrigue, on peut s'étonner qu'une telle histoire à dominante psychologique, somme toute pauvre et étirée, prolongée en train-movie interminable, parvienne à captiver dès le début. Une remarquable photographie, quoique classiciste et aidée par la beauté des scènes de voltige dansante et de paysages (le transcanadien, les étendues enneigés), s'allie à une atmosphère à la fois chaleureuse et glacée pour faire oublier la simplicité du sujet; le jeu remarquablement naturel de Marina Hands et la présence de Maya Sansa rendent humainement palpable cette quête à tiroirs. Le film avance par touches cursives, lentement mais sûrement, en vides et en déliés qui au final créent sens. James Thierée (effrayant) incarne Vic, un danseur atypique (comme dans la vraie vie) à l'allure de poète torturé, dont la facilité artistique dissimule de profondes failles mentales, liées à la figure paternelle. Dans son déroulement, le film opère plusieurs détours dyschroniques, et prolonge en décalé des sortes de flash-backs inachevés, de manière à reconstituer le puzzle d'une compréhension défaillante, malmenée par l'emprise schizophrénique d'un héros fuyant. Bien que regardable sans peine, on peut reprocher au mélodrame de Claude Miller non seulement un scénario trop épuré et assez lourdement stylisé, mais aussi la superficialité des caractères dépeints, ce qui ne manque pas de laisser le spectateur sur sa faim. La faute sans doute à la minceur de la nouvelle ici adaptée à l'écran. La pesanteur des relations psychologiques et des non-dits ainsi que la maigreur de l'histoire qui amène la rencontre de deux ex' mal définies (Lise est "vidéaste", Alex est femme médecin d'origine Mohawk, point barre) nourrissent l'impression d'un manque de densité ; l'ennui du moins un vague intérêt s'installe, en particulier lors des répétitions scéniques et des séquences faussement documentaires du voyage en train. Si le réalisme vient parfois flirter avec l'invraisemblance quasi surréaliste, comme deux entités opposées s'interpénétrant, jamais cependant on atteint la dimension d'un David Lynch (sans doute celui-ci s'en serait-il mieux sorti). Le train bloqué par les troncs d'arbre d'un truck renversé, pourquoi pas, mais pas aussi longtemps! Une agréable chanson de Dido (Quiet Times) vient clore le triste cheminement dramatique, dans un apaisement dont on regrettera la fadeur.
    pandani
    pandani

    35 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2011
    Malgré des maladresses que tout le monde a relevées (dont une narration inutilement hachée et une grosse coïncidence scenaristique pas trop crédible) le film tient surtout la route grâce à ses acteurs. Claude Miller laisse le spectateur combler les trous dans les motivations de personnages assez peu fouillés qu'on suit quand même avec intérêt jusqu'au bout du film. Assez étrange, parfois déconcertant, mais agréable.
    Alban P
    Alban P

    17 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2011
    Une première partie très forte et prenante (incroyable performance de James Thierrée), mais par la suite, le film perd en rythme.
    Néanmoins, la qualité des dialogues et la réalisation très propre (de nombreux plans magnifiques) offrent un plaisant voyage. Dommage que le propos se révèle trop faible.
    Yann Héluc
    Yann Héluc

    32 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 août 2011
    Nous sommes tous des pantins, agités par nos personnages, nos émotions ou nos faux-semblants: c'est l'impression qui nous hante après avoir vu le très beau "Voyez comme ils dansent" de Claude Miller. Le contraste entre les grands espaces et les gros plans qui fouillent l'intime est saisissant. Surtout, le casting est particulièrement bien pensé. James Thierrée ("Vic" qui est tout sauf une victoire) est lunaire, un abysse dans lequel on s'abîme; il est narcissique, artiste à souhait...et douloureusement tyrannique. Le personnage de Marina Hands est d'une grâce faussement naïve, très réussi. Et quant à Maya Sansa...!! Elle est le feu sous la glace, à la croisée des chemins, entre les civilisations, entre le courage et la fragilité, entre un homme qui ne se comprend plus et une femme qui cherche à comprendre, entre le passé brumeux et un avenir incertain. Chapeau bas...Le deuil est blanc sous la neige du Canada. C'est un film d'espaces: à vivre, à chercher, à penser. Et c'est rare! Bref, je le recommande à tous ceux qui aiment le cinéma, l'amour, et la vie (public large, non?^^)
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    43 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2011
    On a connu Claude Miller plus inspiré que dans cette histoire de deux femmes qui confrontent leurs sentiments à l’égard du même homme qu’elles ont aimé. Plombé par une première partie interminable, des digressions narratives hors de propos et un scénario par moments peu crédible, le film ne décolle vraiment qu’à partir de la confrontation des deux personnages féminins sur fond de magnifiques paysages canadiens. L’occasion de découvrir l’excellente Maya Sansa face au jeu sans variations de Marina Hands et l’incarnation surprenante de James Thierrée, le petit fils de Charlie Chaplin qui perpétue discrètement une tradition familiale. Espérons retrouver prochainement Claude Miller dans un univers lui convenant davantage.
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 août 2011
    Film languissant et sans aucun intérêt (et pourtant les images sont belles), les performances scéniques de James Thierrée mises à part. Marina Hands est par ailleurs loin d'être à son meilleur dans ce qui est annoncé comme "drame", mais n'est pas même un (bon) (mélo)drame. On comprend alors que Claude Miller ait eu quelque mal à trouver à ce "Voyez comme ils dansent" un circuit de distribution (finalement sortie estivale à la plus mauvaise date, deux bonnes années après l'achèvement du film)... Pour moi il peine à la tâche depuis quelque temps (en fait, depuis "La petite Lili" - le succès public d'"Un secret" étant plus dû à cette mode mémorielle qui a fait d'autres succès immérités comme "La rafle", qu'à un vrai talent d'auteur, celui qui faisait merveille dans "La meilleure façon de marcher" et autre "Mortelle randonnée", d'excellente mémoire).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2011
    Fan!
    Il y a des films qui vous changent, vous et votre rapport au monde. "Voyez comme ils dansent" est de ceux là.
    Sa construction atypique, sa poésie douce-amère, ses flash-backs qui ne sont pas là pour nous informer mais qui sont plutôt le troisième temps d'une valse sourde dans la neige... et la pudeur du regard alors que l'on lève le voile sur l'intimité d'un artiste et de deux femmes qui l'ont aimé, est celle qui accompagne le respect dû aux douleurs les plus profondes. Ce film est beau. Les personnages ont eu la chance de trouver vie dans des interprètes exceptionnels dans leur élégance, délicieux de finesse, et tout en maîtrise des thèmes particulièrement difficiles qu'ils ont à traiter. Un trio brillant. Peut être une mention toute spéciale pour Maya Sansa, qui semble tenir tout le mystère des forêts canadiennes dans ses yeux noirs et clairs à la fois.
    Bref, un film à aimer... car il reste avec vous.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 août 2011
    Le rythme du film ressemble à un tableau impressionniste : de courtes séquences qui composent le tout. Deux beaux personnages féminins.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 août 2011
    Une première partie un peu longue , une lourdeur narrative et des flashs back qui perdent un peu le spectateur , mais au delà de cela , des interprètes justes et touchants , une maîtrise des plans , de la lumière , un choix des décors naturels , des images splendide qui finissent pas vous entrainer
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 août 2011
    Des ponts jetés entre la pratique du cinéaste et celle du vidéaste transforment la thématique du deuil en découverte de l'altérité, de cette altérité qui distancie, et par là vivifie et renforce.
    framboise32
    framboise32

    150 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2011
    « voyez comme ils dansent » est une adaptation de la nouvelle de Roy Parvin, La petite fille de Menno. Claude Miller filme le voyage solitaire de deux femmes qui ont aimé le même homme, un homme toujours présent.

    Marina Hands, Lise, est une cinéaste qui traverse le canada avec sa caméra. Elle pense beaucoup à un homme qu’elle a aimé et qui a brusquement disparu, Vic. Au cours de son périple, son train s’arrète en pleine campagne, la jeune femme malade se retrouve dans la maison d’un mèdecin, Alex, Maya Sensa. Alex se trouve être la jeune femme pour qui Vic s’est enfui.

    Le hasard de la rencontre des deux femmes est dur à avaler. Les lourdeurs narratives et les flash back dans le passé sont beaucoup trop présents.Ca part un peu dans tous les sens. La première partie du film est interminable. Du coup, on se perd dans ce long road movie. Malgré la splendeur des paysages que l’on découvre. En fait la rencontre des deux femmes arrivent trop tard, ces deux femmes qui ont aimé le même homme, un homme à facettes : cynique pour l’une et naïf avec l’autre…

    Pour le reste, la puissance et le cynisme de l’acteur Vic, interprété par James Thierrée, sont fascinants. Le magnifique et trop rare, James Thierrée, auteur et interprète de spectacles extraordinaires comme Au revoir parapluie ou Raoul, petit fils de Charlie Chaplin. Il interprète à merveille cet artiste insaisissable, torturé, excentrique et dépressif. Et puis Les actrices, Marina Hands et Maya Sensa de ce film sont formidables, elles sont très différentes l’une de l’autre et se complètent.

    Trop long et c’est dommage, car la qualité du jeu des acteurs est indéniable,
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 août 2011
    Voila' du vrai cinema.
    J'ai tout simplement adorée ce film!
    Merci Claude Miller.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2011
    Mon Dieu que c'est agaçant un film qui tourne en rond et ne parvient qu'en de très rares occasions à trouver le ton juste pour raconter son histoire qui, à défaut d'être originale, aurait pu être bien plus touchante. Claude Miller filme les paysages canadiens comme un esthète, dans Voyez comme ils dansent, mais qu'est ce qu'il patine dans son intrigue, inutilement encombrée de flashbacks incessants, et parfois redondants, qui cassent complètement son rythme. Puisqu'il est question d'un artiste/show man disparu, c'est évidemment la seule solution pour le faire exister, mais ces scènes du passé sont courtes et surchargées. Paradoxalement, si James Thierrée n'a pas le temps de donner de la profondeur à son personnage dans sa sphère intime, ses prestations sur scène, impressionnantes, phagocytent littéralement tout le reste, sa relation avec Marina Hands, notamment. Cette dernière a un rôle compliqué, de faire-valoir un peu niais, qu'elle semble avoir du mal à apprivoiser. Pas de chance pour elle, dans ce qui devrait être le grand moment du film, à savoir la rencontre entre les deux ex du disparu, elle se fait voler la vedette par une Maya Sansa sensationnelle (facile, ça). Hélas, Miller rate leurs scènes communes, on ne sait trop pourquoi, excès de pudeur, peut-être, avec ces retours en arrière qui, à nouveau, parasitent l'émotion qui devrait être au rendez-vous. Le Transcanadian, un moment stoppé par un convoi dont le chargement s'est déversé sur les rails, repart avec à son bord une Marina pas tellement plus avancée par son échange avec sa "rivale" amoureuse. Nous non plus, à vrai dire. Plus que décevant, rageant !
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 août 2011
    Il n’a pas de chance, le pauvre James Thiérrée : il en est à son vingt-sixième film, et aucun, pas même celui-ci où il est en vedette masculine pour la première fois, ne lui a donné un rôle digne de son immense talent de créateur, de metteur en scène de théâtre et d’interprète. Vous verrez qu’un jour, il passera à la réalisation de cinéma, pour être enfin servi.

    On a donc ici un homme de spectacle qui a voulu divorcer de sa première femme parce qu’il en a rencontré une autre, et l’essentiel du récit est occupé par la rencontre des deux femmes, aussi dénuées d’intérêt l’une que l’autre : la Française est une petite nunuche qui joue les vidéastes, la seconde, qui vit au Canada, est médecin à tendance écolo, un vrai cliché ambulant. Et comme l’homme est mort avant le début de l’histoire, tout le récit est farci de retours en arrière, à charge pour le public de remettre les péripéties dans l’ordre. Au passage, il y perd donc tout ce que la description graduelle des faits et des sentiments aurait pu apporter à cette histoire banale et mille fois racontée.

    Avant d’inscrire Claude Miller sur la liste des réalisateurs dont je me doutais depuis un moment qu’il n’est plus nécessaire de voir les films, signalons tout de même qu’on se serait bien passé de voir James Thiérrée faire la planche tout nu dans un lac du Canada : à quoi sert ce genre de plan ?

    Et puis, ne ratons pas cette occasion de rire avec (ou du) « Canard Enchaîné », qui estime que ce film « fait souffler un vent de fraîcheur bienvenu dans le cinéma français », sans doute parce qu’au Canada on trouve beaucoup de neige. Son critique voit en James Thiérrée un « jongleur surdoué » (pas une fois il ne jongle) et un « improvisateur-né » (tous ses spectacles sont minutieusement réglés, et ne laissent aucune place à la moindre improvisation). Mais au « Canard », on sait tout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 août 2011
    Mes émotions ont dansé
    sur les grandes étendues canadiennes,
    sur l'humanité débordante qui imprègne l'histoire et le jeu des acteurs,
    sur les joies et les douleurs de la vie;
    la philosophie humaniste et l'esprit de ce film marquent.
    Parmi les quelques films qui construisent ma mémoire cinématographique,
    Voyez comme ils dansent, est très fort !
    Ayez de bonnes danses dans votre vie!
    EJ-JZ
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