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Un visiteur
3,5
Publiée le 4 octobre 2011
"sa brille,c'est beau,sa réchauffe " plus un documentaire qu'un film nous donne une belle image de la Mongolie un peu carte postale mais bon,... histoire simple et attachante et une musique magnifique auquel on aimerez que sa dure tout le long du film
Calm, émouvant, plein de sensibilité et de sagesse, dans lequel la beauté humaine auprès du mister de la musique nous portent dans le paysage sauvage de la Mongolie.
Si on lâche prise on découvre le bonheur d'être emportée dans un courant de poésie pure dont on sort régénéré, réconcilié avec la vie et le courage. Et quelle musique ! quels chants magnifiques !
Un carte postale touristique sur les différentes facettes de la Mongolie (culture, société, traditions, géographie, histoire, rapport avec la chine) à travers de magnifiques paysages et une histoire décousue (de fil blanc!!!). Bref, un ensemble assez moyen.
Mention spéciale à la nature, ces grosses roches posées là au milieu de la steppe, mention aussi aux chevaux, au lait de jument et au fromage frais. De même qu'à la technique pour envoyer un sms en Mongolie et à la moto avec bidon et passager. La vieille femme, la jeune femme belles, les chants et les humains beaux. Chouette voyage de paix.
Heureusement que le cinéma prend le temps quelque fois de proposer des voyages sans se soucier de choisir des acteurs connus, de se dépêcher en plaçant le plus de scènes ou d'actions possibles. Les Deux chevaux de Gengis Khan fait parti de ces films qui prennent le temps de s'accomplir, à l'image du voyage qu'entreprend la chanteuse Urna. Dans la continuité de ses précédents opus (L'Histoire du chameau qui pleure et Le Chien jaune de Mongolie), la réalisatrice nous propose cette fois-ci de suivre le parcours d'une femme en quête d'une vieille chanson. La musique du film est bien entendue magnifique et épouse à merveille les décors somptueux de la Mongolie. Et pourtant dans cette fable, et pour ceux qui ont eu la chance de visiter la Mongolie, on reconnaît ce pays, aussi bien ses routes, ses habitants, ses coutumes que ses paysages, son chamanisme et ses couleurs. On comprend aussi les difficultés de ce pays pauvre, coincé entre la Russie et la Chine. C'est sans doute ce qu'illustre l'un des passages les plus intéressants du film, la scène dans le bus sur le débat entre la Mongolie et la Mongolie intérieure. A défaut de prendre le problème à bras le corps et d'évoquer les ennuis économiques ou politiques, Les Deux chevaux de Gengis Khan nous offre une belle fable et une jolie création cinématographique de ce beau pays qui ne demande qu'à s'exprimer....
"Tous les costumes et les instruments de musique (notamment ces incroyables violons à tête de cheval) utilisés dans le film ont été détruits lors des soulèvements qui ont eu lieu à Oulan-Bator, en 2009", apprend-on dans le générique de fin des Deux chevaux de Gengis Khan. Triste information, qui ne fait que renforcer le message du film de Byambasuren Davaa, sur la perte de mémoire, la fin de la transmission orale, voulues par les autorités chinoises et mongoles. Le chien jaune de Mongolie, L'histoire du chameau qui pleure et, maintenant, Les deux chevaux de Gengis Khan, la cinéaste mongole n'en finit pas de décliner le bestiaire de son pays. Cette fois, c'est pourtant différent, les deux chevaux en question font référence à une chanson très ancienne qui semble avoir été oubliée par tous. C'est la quête d'Urna, une promesse faite à sa grand-mère, que d'en retrouver les paroles. Elle qui habite la Mongolie intérieure (soit une province chinoise), traverse la frontière et va sillonner la Mongolie extérieure. Faute d'un scénario réduit à sa plus simple expression, le film de Davaa s'apprécie pour son aspect documentaire, ses rencontres impromptues avec des habitants qui perdent peu à peu leurs traditions (la sédentarisation des éleveurs, l'urbanisation galopante). Dans une tonalité douce, plus que lyrique, Les deux chevaux de Gengis Khan avancent au petit trot. On y entend des chants magnifiques et nostalgiques, on y voit des prairies immenses. A lui seul, le rendez-vous final entre la chanteuse et une vieille au visage parcheminé, vaut le déplacement de par sa beauté simple qui va au-delà des mots. Mais pas des chansons.
La quête d’une chanson oubliée sert de fil conducteur à ce récit quelque peu didactique. Le dépaysement, quelques notes d’humour, l’authenticité des gens que l’on voit sur l’écran et la splendide musique rendent toutefois l’histoire touchante et bien menée malgré certaines longueurs par intermittence.
Un film qui fait du bien ! Ce voyage est un retour aux sources parsemé de rencontres bienveillantes et liées par des origines communes. J'ai beaucoup apprécié cette quête et cette volonté de transmettre l'âme d'un peuple. On est d'abord interloqué par les refus farouches, des anciens à se rappeler (ce qui semble être leur rôle normalement). On comprend plus tard que la révolution culturelle chinoise a laissé des traces durables, il ne fallait surtout pas revendiquer ses origines (d'autant plus cette chanson là, qui parle de Gengis Khan). Les paysages sont magnifiques et apaisants, les chansons sont pregnantes, belle harmonie entre musique, lumière et danses vers la fin. La vieille dame qui finit par accepter de se rappeler est vraiment touchante. Sans oublier quelques scènes humoristiques.
L'histoire d'un violon qui recèle l'âme des steppes mongoles. Si l'on arrive à faire l'impasse sur le jeu suranné et mal géré de la (vraie) chanteuse au milieux des (vrais) protagonistes, on peut savourer un pamphlet politique, humain et artistique sur la dictature communiste chinoise qui ne s'intéresse qu'au pognon finalement. Les images sont assez belles et parfois sublimes. Les musiques (hélas trop fortes à l'Arlequin) superbes comme la voix de l'héroïne, l'histoire purement symbolique permet d'entre apercevoir la vraie vie des mongoliens. Mais par dessus tout, c'est l'émotion du grand final qui récompense d'avoir patienté pendant pas mal de longueurs et d'amateurisme (sincère et non loupé). Cette fois, la réalisatrice appuie sur le message politique sans oublier l'exotisme habituel qui faisait le charme du chien jaune et du chameau qui pleurait. Lent, sans logique commerciale, mais beau.
un film attachant qui ravira les spectateurs amateurs de sensations vraies et d'espace, de cultures différentes ...Ici la culture mongole est traitée avec réalisme presque comme un reportage (le film n'ayant presque pas d'histoire mais proposant des scènes vivantes et empathiques avec la vie des autochtones)..c'est un bain de fraicheur dans lequel il faut s'immerger à tout prix, se laisser bercer par le rythme (la méditation presque) et la philosophie...C'est totalement dépaysant, profondément humain et le voyage est garanti...Un film vu au Concorde à Nantes pendant quelques jours de vacances et qui vaut le détour.
Un beau film poétique en provenance de Mongolie, soutenu et produit par l'Allemagne. Comme la plupart des films d'Asie centrale qui nous parviennent, le scénario est assez léger, et les plans contemplatifs sont nombreux, les paysages mongols se prêtant d'ailleurs très bien à l'exercice. C'est aussi l'occasion de découvrir un bout de la culture mongole, ce qui ne nous arrive pas tous les jours. "Les deux chevaux de Gengis Khan" est à la fois poétique, instructif, documentaire et purement fictionnel. Sauf lorsqu'on apprend que les instruments vus dans le film ont été détruits dans les émeutes à Oulan-Bator après le tournage. La réalisatrice avait insisté dans son film sur la métaphore entre le violon brisé et le peuple mongol divisé, l'actualité lui a malheureusement donné raison...