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Shelby77
163 abonnés
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2,0
Publiée le 19 août 2017
Critique de "L'homme du président 2". Un nanar comme on n'en voit plus aujourd'hui. Pour voir un film avec un scénario de qualité passez plus tard, car ce film ne vaut que pour ses scènes d'action (moyennes). Le film se prend trop au sérieux et devient drôle par maladresse. 2/5
Une suite en large baisse par rapport au premier. Sans grande surprise ce 2ème film n'apporte pas grand chose et ne séduit que par quelques scènes d'actions habilement menées. Chuck Norris livre ici une fois encore une prestation moyenne.
Oui, ben voilà une série B d’action bien banale qui manque d’intérêt et de consistance, malgré quelques bonnes choses. Niveau casting on a le droit à un Chuck Norris un peu en retrait, qui livre une prestation très basique. Il est toujours un peu pareil dans ses rôles, et ici il ne fait pas énormément d’efforts, d’autant qu’il n’est pas le héros de l’histoire. Disons qu’il est là en guest star et qu’il assume se rôle sans plus. A ses cotés Judson Mills hérite donc du statut de héros. Ça passe, mais l’acteur n’est pas très charismatique, il n’a pas une présence époustouflante, et finalement il est trop fadasse. Il ne démérite pas, mais il ne parvient pas à tirer réellement le film vers le haut. A cela s’ajoute des seconds rôles globalement plus solides, sauf le méchant, très caricatural, très basique, pas charismatique pour deux sous. C’est un ratage. Le scénario est celui d’un téléfilm de base, ni plus ni moins. C’est ce qui est assez désagréable dans ce film, c’est qu’il est d’une transparence totale. C’est le genre de métrage qui va bien pour boucher les après-midi sur les chaines publiques. Peu de relief, beaucoup de consensualité, c’est une série B qui manque fortement de personnalité. Même s’il y a quelques scènes d’action sympas (mais très loin du niveau auquel on pouvait les attendre), le film développe une histoire basique, pleines de clichés (la bombe qui s’arrête 1 seconde avant la fin !), pas si rythmé que cela, et qui, vu le niveau de certaines séries aujourd’hui est inférieur à bien des épisodes de séries d’action. La réalisation est très moyenne. Quelques combats pas trop mal fichus, voilà ce que l’on retiendra surtout, vu la sobriété du reste. Ce film dispose d’une réalisation minimaliste, sans aucune ambition générale, et le réalisateur ne semble pas d’ailleurs avoir beaucoup récidivé. Les décors et la photographie sont laids. Le film fait vraiment pauvre coté budget, avec une photo grisâtre, des décors minimalistes, un manque de figurants criant. Cela se voit aussi dans l’action qui se limite à quelques prestations martiales, puisqu’il n’y a quasiment pas d’effets pyrotechniques, de fusillades valables, et on se prend à apprécier les quelques stock shots de l’armée américaine dans ce film. Enfin la musique, un brin martial n’a rien de vraiment notable à offrir. En fait L’Homme du président 2 est une suite qui ressemble à un épisode moyen de série d’action, je crois que c’est la meilleure comparaison à faire. Le film est pauvre, laid, pas très bien porté par ses acteurs, et donc très quelconque. Dommage. 1.
Voici la suite des aventures de Chuck Norris, ancien homme du Président qui a formé un nouveau briseur de burnes anti-patriotiques, estropieur de mâchoires basanées et de rotules étrangères, et qui maintenant le seconde... car un film sans Chuck Norris n'est plus vraiment un film...
Et ce retour est une putain de bonne idée, car en dehors de continuer à nous enseigner les vraies valeurs patriotiques, les valeurs américaines, les vraies, les seules (celles qui ont des couilles !), cet Action-Movie est encore meilleur que le premier, grâce à une mise en scène particulièrement bien rythmée et maîtrisée, et des combats/cascades vraiment épatants.
Chuck Norris aime toujours autant dire des mots doux à tous ces 'sales fumiers de non-américains', et le nouvel Homme du Président a parfaitement compris quelles dispositions intellectuelles étaient nécessaires pour être son digne successeur !
Ce téléfilm fasciste, aux raccourcis racistes et nauséeux, devient paradoxalement un pur joyau à la connerie fière et flamboyante (américaine quoi), pour peu que l'on prenne tout cela au degré moqueur salvateur nécessaire. On peut y voir un constat inquiétant et tenace d'une certaine mentalité de la société américaine actuelle. Mais pour apprécier le divertissement, "pour ce qu'il est", mieux vaut ne pas le penser comme ça... Prenez-ça comme un cartoon...
La fin est réellement fendarde dans l'exagération décomplexée (Chuck qui envoie valdinguer dix mètres plus loin contre un arbre un affreux méchant pas bÔ tout coloré (donc terroriste), en shootant dedans comme dans un ballon de foot, ...), et on regrette vraiment qu'il n'y ait pas eu de suite à leurs merde-veilleuses aventures, tant on était fier d'être humain (espèce auto-proclamée supérieure sur Terre, rappelons-le) après de si belles péripéties...
Je veux être américain comme Chuck Norris et avoir les couilles comme des montgolfières. Et m'envoler ainsi vers les cîmes d'un patriotisme glorieux !!! Etre un homme, un vrai quoi. Avec des valseuses toutes poilues qui font rêver les femmes, et tout et tout...
La suite de L'Homme du président et Chuck Norris est à nouveau dedans. Par contre, pour le rôle de Deke Slater, l'acteur Dylan Neal cède la place à Judson Mills qui me laisse froid contrairement à Dylan. De toute façon "mission spéciale" ne vaut pas le premier opus.
Deux ans après le catastrophique L'Homme du Président (2000), Eric Norris (frère de) récidive avec L'Homme du Président 2 : Mission spéciale (2002), avec toujours dans le rôle principal Chuck Norris qui retrouve à ses côtés (comble de l’originalité !) Judson Mills qui n’est autre que son coéquipier dans la célèbre série télévisée Walker, Texas Ranger (1993/2001). Eric Norris le connaît parfaitement bien puisqu’il l’a dirigé dans de nombreux épisodes de la série qu’il a lui-même réalisé. Au programme de cette suite (sans réel intérêt), oubliez les méchants colombiens du premier volet, le 11 septembre 2001 ayant réveillé les instincts patriotiques de la fratrie Norris, on retrouve donc ici des islamistes (incarnés par Joel Swetow & Ali Afshar, dans les rôles respectifs de Abdul & Abir Rashid) qui souhaitent faire exploser une bombe nucléaire chez l’Oncle Sam. Ils ne reculent devant rien avec les Norris, ils n’ont même pas peur du ridicule comme en atteste ce téléfilm où Judson Mills vole la vedette à Chuck Norris (il fait constamment le beau, bombe le torse et joue les séducteurs), ce qui n’empêchera pas bien évidemment Chuck Norris de tirer la couverture sur lui à de nombreuses reprises [SPOILER] lorsqu’il parvient a désamorcer la bombe nucléaire ou lorsqu’il shoot dans le vilain islamiste, comme s’il s’agissait d’un ballon de foot [fin SPOILER].