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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 septembre 2010
Film de blaxploitation narrant l'ascension et la chute d'un parrain noir mafieux. Une intrigue excellente et un Fred Williamson toujours impeccable. Ça jure comme des chartriers racistes, ça cogne, ça saigne en rouge vif, et c'est ça qu'on aime!
Oh my god! Potiron, navet, légume sorti de la Blaxploitation connection. On ne va pas s’attarder et conseiller tout de suite la BO signée James Brown, dedans il y a tout ce qu’il n’y a pas dans le film. L’atmosphère chaude et étouffante de Harlem, la hargne, l’odeur de la rue, la rage, le talent et la concrétisation artistique, avec des ballades soul certifiées platine. Pour une fois oublions le film, gardons la BO, parce que, histoire mal écrite, acteurs au jeu approximatif, on aurait dû faire un briefing, et leur dire de ne pas penser qu’ils jouent dans le film du siècle. Raccords mouvements ratés, montage très hasardeux, qui fait thriller-comique, et le ridicule n’est pas loin, scènes d’actions qui n’en sont pas. Faire un film ethnique, destiné à un public spécifiquement afro-américain, se serait bien si on respectait le destinataire et qu’on ne faisait pas le film à la va vite. A cause de toutes ces approximations le film tombe à l’eau, et je ne peu pas oublier ce dernier quart d’heure ou on voit que c’est filmé dans la rue, avec des passants qui regardent surpris la caméra, ou regardent en souriant l’acteur qui fait ce qu’il peut, un peu affligeant tout ça. Bon, je vais retourner voir "Coffy", Pam Grier me manque.
Bon film de blaxplotation au dessus de la moyenne que j'ai trouvé par moments un peu sordide!
Je m'explique: tout d'abord le teint de l'image typiquement 70's nous rend plus sensible au sang je trouve. Le sang , parlons en,dans ce film il ressemble a du ketchup pateux!!vraiment degeulasse!! Et pis les "sales gueules" de val avery et de art lund achevent cette ambiance nauséeuse.
Bon peut etre que ca parait un peu exagéré mais c'est comme ca que je l'ai ressenti!!
Sinon le film suit le schéma de scarface et m'a fait penser a "el chuncho" pour l'arrivisme du héros, vite faut que je trouve la suite!!
Probablement le plus célèbre film du roi de la blaxploitation Fred Williamson. Excellent film de gangster avec le touche black dont on raffole tous: bitch slapping, insultes racistes et action quasi non stop.
Excellent ! il n'y a pas d'autres mots pour qualifier ce Black Caesar. Tous l'univers des films de mafia sont réunis : un héros mégalo et tourmenté, des lieutenants , des ennemis prêts à tout pour conserver leurs parts de marchés, son lot de violence, fusillade et fêtes guindés sur fond de mandoline... Mais Larry Cohen dynamite en même temps le genre, il rajoute des costumes colorés, afros et bacchantes, décors urbains hyper-réalistes, rhytmes soul et poursuites en voitures, sur fond de misère sociale et de ségrégation raciale. Les symboles du racisme ambiant et de lutte nécessaire sont légions, souvent avec violence : flic qui menace de castrer le jeune Tommy, l'humiliation du cirage (et la "revanche" à la fin), l'expropriation des patrons de sa mère...
Fred Williamson, véritable figure la blaxploitation, campe un parrain paternaliste qui combine profit personnel et charité envers la Communauté, un héros musclé et tourmenté avide de vengeance et de gloire.
L'analogie avec le Scarface de DePalma est flagrante : héros flamboyant et pathétique à l'origine plus que modeste, avec une mère qui s'est tuée à la tâche pour l'élever et un père absent, un ami d'enfance vécu comme un traître, une vie amoureuse catastrophique, et plus généralement l'ascension fulgurante suivie de la descente vertigineuse vers une déchéance totale. Une vision très noire -et réaliste- du mythique "american dream" emprunté par Tony Montana et Tommy Gibbs.
Cependant, le film que l'on peut aujourd'hui voir en DVD, ou sur les écrans français à l'époque, n'est pas la version sortie dans les salles US. En effet, la mort de Tommy avait provoqué la colère des spectateurs afro-américains, ulcérés de voir un véritable héros noir échouer et mourrir, et Larry Cohen a finalement coupé la scène finale au montage. Les merveilles du business ont fait le reste puisque cette épuration a permis de sortir une suite : Hell Up In Harlem.
Black Cesar, le parrain de Harlem est une sympathique série B qui dans la catégorie blaxploitation est sans doute un des meilleurs films du genre avec ce pendant black du Parrain Larry Cohen bien qu'ayant les yeux plus gros que le ventre parvient à réaliser un film tout à convenable. Black Cesar doit beaucoup à la présence de Fred Williamson, acteur noir Américain peu connu (du moins en France) qui trouve certainement ici un des ses meilleurs rôles, il n'a peut-être pas un jeu d'acteur vraiment impressionnant mais son charisme et son énergie sied bien à son personnage de petit noir maltraité qui une fois grand voudra s'occuper de son quartier en faisant la guerre à la maffia italienne. Efficace dans ses scènes d'action pas déshonorant dans ses moments plus intimistes Black Cesar vaut le coup d'oeil, la B.O. est bonne aussi avec rien que moins James Brown chantant la chanson d'ouverture.