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    Road To Nowhere
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    24 critiques spectateurs

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    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2012
    Une variation étourdissante sur le thème de la frontière entre réalité et virtuel. Monte Hellman, cinéaste indépendant aux œuvres rares nous donne ici une curiosité à découvrir de toute urgence… et à revoir presque immédiatement tant elle est complexe et passionnante. C’est vrai qu’on pense souvent à David Lynch (et surtout à Mullholland Drive) mais sans que jamais l’auteur ne se départisse de son originalité. Il y a une atmosphère propre qui s’installe dès les premières images et ne nous lâche plus, il y a une mise en scène d’une précision chirurgicale, il y a aussi une direction d’acteurs sans défaut et une distribution homogène dominée par la captivante Shannyn Sossamon, ange trouble au sourire envoûtant. Une grande réussite pour un cinéaste hors normes.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 347 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 avril 2011
    Après plus de vingt ans d'absence (et de galères) avec des projets avortés, Monte Hellman fait son grand retour avec ce petit film indépendant et intimiste dans lequel la belle hawaïenne Shannyn Sossamon obtient le rôle titre.
    Pour son grand retour, le réalisateur déçoit grandement, Road To Nowhere (2011) est une oeuvre ennuyeuse, extrêmement plate où il ne se passe rien, une contemplation inutile et redondante qui use de notre patience.
    Monte Hellman s'inspire de David Lynch mais ne lui arrive pas à la hauteur et comme son titre nous l'indique, le film ne mène nulle part.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 avril 2011
    Il faut croire que quand on arrête de faire des films pendant 20 ans, on redevient un peu débutant. Car, en effet, "Road to Nowhere" est un film maladroit. Maladroit par ses plans trop longs (on pourrait honnêtement couper 1/4h du film sans que l'intrigue en pâtisse), maladroit par son clin d'oeil maladroit à Cary Grant et James Stewart (un personnage nommé Cary Stewart, franchement...), maladroit par les extraits de vieux films ("what a fucking masterpiece"), maladroit par le caméo de son réalisateur en journaliste ciné, maladroit par sa fin qui aurait gagné à être un peu plus explicite. Et malgré ça... le film fascine. A aucun moment on est sûr d'être dans la fiction ou la réalité (comme dans "Mulholland Drive", me direz-vous ; justement, Hellmann a bien fait de ne pas faire du Lynch au niveau visuel). Les acteurs, quasiment tous inconnus au bataillon, sont justes. La photographie est belle. L'ambiance est intéressante. Oui, ce film est bourré de défauts, mais également de qualités, et l'ensemble m'a personnellement convaincu. Chacun ses goûts, après tout...
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    73 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2011
    "Road to nowhere" est un objet informe et indescriptible. Il serait difficile d'en comprendre le sens (disons plutôt "les sens", car les pistes de réflexion qu'il dévoile semblent infinies) en un seul visionnage. L'expérience sensorielle y joue donc un rôle capital ; et le moins que l'on puisse dire, c'est que, on le sent, ce film est l'un de ceux qui parlent le mieux de cinéma depuis un bon nombre d'années. On peut le vivre comme un voyage dans l'esprit du Réalisateur, dans tout ce qu'il a de plus sombre (on pense fortement au "Voyeur" de Micheal Powell) ou comme une errance entre deux dimensions ; la réalité et l'image filmique, reliées par l'omniprésence du fantasme et de l'obsession. L'influence Lynchienne est flagrante ; mais Monte Hellman s'en détache par une certaine froideur et retenue au niveau de l'émotionnel, là où le cinéma de Lynch joue directement sur les sentiments du spectateur. Ce ton glacial (propre au processus paradoxalement mécanique et fantasmagorique de la création d'une oeuvre cinématographique ?), cette "nécrophilie" explicitée jusque sur l'affiche du film (cet aspect rappelle inévitablement le "Vertigo" d'Hitchcock) et cette mise en abîme d'une intensité presque maladive capture peut être d'une certaine façon l'essence du cinéma ; libre à chacun de la trouver trop noire ou trop complexe. En tous cas, elle est formellement passionnante.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    210 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2011
    Un fascinant film dont le principal atout est qu'il est le résultat d'un travail brillant sur la mise en abime... Mélangé entre la réalité et la fiction, l'histoire et l'adaptation, la vie et l'image, on observe, d'un point de vue assez original, l'évolution de cette histoire et de ce film, dont la chronologie est littéralement massacrée, afin de rendre le film encore plus subversif, encore plus perdu dans lui-même et afin de lui faire extraordinairement bien porter son nom "Road To Nowhere" ! Un film qui aurait peut-être pu être un peu plus abouti sur la forme, malgré l'expérience du réalisateur, on se sent un peu trop devant un film amateur...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 juillet 2012
    La mise en abyme, le film dans le film, l'émotion à la fois chaude et froide, sincère et fausse, c'est là où nous emmène Road to nowhere. À travers les yeux d'un réalisateur (Mitchell) sur le point de tourner son prochain film (tiré d'une histoire vraie entre complots et morts suspectes) nous sommes pris de la même fascination que lui envers l'actrice qu'il a choisi pour le rôle principal. Une actrice en devenir, Laurel, jusqu'alors inconnue, qui en arrivant sur le tournage va tout chambouler : remaniement du script, incompréhensions du casting et du scénariste, suspicions d'un conseiller. C'est toute la machine cinématographique qui s'emballe et s'enraye grâce ou à cause de sa présence.

    Le fantasme de la femme devient la pièce maîtresse du film, des films en réalité, puisqu'elle joue le rôle d'une femme fatale, celui de Velma Duran. Entre scènes filmées et scènes réelles, entre faux-semblants et visages sincères, Monte Hellman entremêle sa caméra dans les passions, qu'on ne comprend jamais véritablement. Le mystère du récit, du montage lynchéen, des personnages troublants, rend au film un aspect qui en devient presque impalpable. Ce sont les rêves mêmes d'un homme, Mitchell, qui dictent les images, celle de son film et du Film, nous perdant avec lui dans les tréfonds de l'esprit.

    Essayer de chercher une vérité absolue, une ligne directrice, un récit continu, est impossible ; et c'est, je l'espère, le souhait d'Hellman, de faire avec Road to nowhere un enchevêtrement de scènes brèves et discontinues qui rendent compte des émotions partagées, qui virevoltent dans les esprits des personnages, jusqu'à atteindre le point de non-retour. Il y a quelque chose dans l'admiration que voue Mitchell pour Laurel et vice versa qui nous fascine, qui nous trouble, malgré les nombreux défauts apparents de la réalisation. Que ce soit un montage hésitant, des réactions qui ont parfois l'air fausse, au point que même des acteurs qui sont excellents donnent l'impression d'être mauvais. L'intrigue n'est quant à elle finalement que peu développée, le cœur du film résidant vraiment dans les relations et les folies qu'elles entraînent.

    Amateur de plans fixes, de longs silences, Hellman nous livre deux heures dont la douce poésie se dessine lentement ; et si c'est souvent une qualité, quelque fois le film manque peut-être de punch, comme si les personnages restaient dans un état d'apathie constant, ce qui en devient assez frustrant par moment, voir déstabilisant. Malgré tous les rictus durant le visionnage, les quelques séquences ratées (dont certaines importantes, comme la rencontre entre les deux personnages), l'ambiance sombre et troublée prend le pas sur le reste et il reste à la fin du film un curieux sentiment : une impression de gâchis mais aussi de génie. La vérité se situe entre les deux. Si le film nous prend à son jeu grâce à son atmosphère particulière, à ses fascinations complexes, il n'arrive pas à s'imposer comme une œuvre majeure, et ce malgré l'admiration sans précédent que je voue pour Shannyn Sossamon, qui a le même effet sur les personnages que sur les spectateurs. C'est donc un retour honorable pour Hellman, mais loin d'être fracassant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 707 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mars 2021
    Une ouverture en plan caméra montrant Shannyn Sossamon qui est assise sur un lit dos à la tête de lit. La caméra commence à se déplacer vers un gros plan de son visage sur fond de silence. Trois minutes s'écoulent alors que nous voyons sa main gauche se déplacer vers son visage. Elle tient un sèche-cheveux et elle le met en marche. Il souffle sur son visage pendant les deux ou trois minutes suivantes nous la voyons rapprocher le sèche-cheveux de son visage. Nous entendons le moteur ronronner. Cette scène soporifique s'achève et ouvre la voie à un film de plus de 120 minutes qui défie toute description. Lorsque le réalisateur a besoin d'une nouvelle prise nous le voyons tourner la même scène trois fois. Il est plus que probable que le monteur est devenu fou en essayant de raccorder les scènes entre elles pour en faire une histoire cohérente. Plutôt que d'abandonner il a raccordé les scènes au hasard et a disparu de la circulation. Je le félicite d'avoir eu le courage de laisser son nom figurer au générique. Ce film a été un test d'endurance. Je suis conscient qu'il existe un public pour ce type de film qui aime les intrigues obscures peuplées de personnages mal définis. Et je reconnais que le réalisateur Monte Hellman a du style mais le problème est que je suis incapable de le décrire...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2013
    Monte Hellman s'était fait pour le moins discret depuis une vingtaine d'années. Il revient derrière la caméra avec ce film tortueux et tordu. Sa démarche créatrice est intéressante, autour de la mise en abyme du cinéma, et le style également, sorte de puzzle mystérieux et nonchalant. Mais le cinéaste a inutilement compliqué son scénario, jouant à l'excès sur la confusion entre la réalité et la fiction, entre les identités, se perdant lui-même dans les tours et détours de son histoire, les motivations des personnages, et perdant aussi ses spectateurs au fil d'une intrigue peu lisible. Le petit jeu narratif, qui n'apporte finalement rien de nouveau en matière de réflexion sur le cinéma, finit par lasser, d'autant qu'il s'étire en longueur. Décevant.
    À noter : le petit rôle de Fabio Testi (Le Jardin des Finzi Contini, L'Important c'est d'aimer, Le Fou de guerre...).
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 avril 2011
    Chez Lynch, on se pose une question : quel est le sens de tout cela ? En s'interrogeant et en admettant que le sens n'est pas le but du film ni même son existence.. Ici, avec 'Road to nowhere' ; les questions restent dans le vide que le long métrage ouvre et rien ne fascine, rien ne brule, tout ennuie.. Dommage ; la photographie est effectivement de qualité et le sujet naviguant entre fiction et réalité avait de quoi marquer le spectateur.. Un jour peut-être..
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 avril 2011
    Malgré ma compréhension de la langue anglaise, j’aurais dû cependant me méfier du titre de ce film fort justement annonciateur. Monte Hellman réalisateur culte ? Mais culte pour qui ? La comparaison avec l’univers de certaines œuvres de David Lynch est certes évidente ; il y a un sacré hic, ce n’est malheureusement pas un film de David Lynch. Scénario abscons, acteurs prétentieux. Certes, de belles images mais c’est tout et cela ne suffit pas à maintenir l’intérêt du pauvre spectateur gardé en otage durant 120 laborieuses minutes. Les critiques dithyrambiques « presse» m’ont fait pisser de rire ; visiblement, la masturbation intellectuelle a encore de beaux jours devant elle.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 avril 2011
    Enorme déception que ce retour du franc-tireur Hellman sur un terrain assez proche de Lynch. Mais là où le réalisateur de "Lost highway" fait vibrer le mystère de l'intérieur, "Road to Nowhere" n'est qu'une construction artificielle refermée sur elle-même. Du coup, rien ne passe (ni émotion, ni effroi, ni vertige), si ce n'est un ennui profond.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Si le récit paraît décousu du fait de l’enchaînement très rythmé de courtes séquences et de flash-back, il est en réalité assez simple à résumer. Mitchell Haven (Tygh Runyan), dont le nom fait étrangement échoà celui de Monte Hellman, prépare l’adaptation cinématographique d’un fait divers, un film policier à la sauce hollywoodienne sans intérêt réel. Mitchell rencontre alors Laurel Graham (Shannyn Sossamon), une jeune actrice peu connue qu’il décide d’engager. Rapidement, le réalisateur tombe sous son charme, la passion ardente pour sa nouvelle compagne le pousse à remanier son scénario, la psychologie des personnages de son histoire, son rapport avec ses amis… Finalement le film que réalise Mitchell change de ton pour ne montrer que sa fascination pour Laurel.

    Un des points fort de Road To Nowhere réside dans son esthétique, qu’il soit visuel, sonore ou temporel. Filmé entièrement au 5D mark II, Monte Hellman a su générer angoisse et inquiétude, en alternant des plans très courts avec des séquences très rythmées, en jouant sur les contrastes, en alourdissant l’atmosphère sonore par de longs silences, en modifiant la temporalité de son histoire . Par certains points, le réalisateur semble se nourrir de l’univers Lynchien, mélangeant réalité et fiction, s’amusant sans cesse à rendre la frontière un peu plus floue pour perdre davantage son spectateur. « Dois-je filmer la réalité ou la légende » rétorque Mitchell à Nathalie Post (Dominique Swain), une journaliste, mais quelle réalité si elle n’est alimentée que de fiction ? On pourrait ajouter à cette ambiance pesante le ton neutre des comédiens, toujours énigmatiques, dont on ne sait si ils sont en train de jouer ou de vivre le fait divers.

    La suite ici:
    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 avril 2011
    Film lent et nul qui ne mène nulle part comme son nom l'indique!Très décevant. Monte Hellman attire ses anciens fans mais ce film est un navet qui dure 2 heures.Dès le premier plan qui n'en finit pas on peut quitter la salle...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 avril 2011
    Un film MAGNIFIQUE de monte Hellmann , un cinéaste culte du nihilisme et de l'absurde au cinema. Ce film est d' une beauté plastique époustouflante et le rythme , non pas lent, mais hypnotique! Un chez d' œuvre!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 avril 2011
    De tels navets nuisent à l'industrie du cinéma et font que les spectateurs désertent les salles à juste titre. Pitié, Mr. Hellmann, la retraite ce n'est pas fait pour les chiens !
    Les meilleurs films de tous les temps
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