Moi je le trouve très bien, ce film ! Bon, le plus gros inconvénient a été pour moi l'accent québécois que j'ai vraiment du mal à comprendre. Très dommageable quand c'est le violeur/victime qui s'exprime entre deux râles de souffrance par exemple : j'ai peu compris ses propos et donc raté quelques éléments du film. En dehors de ça, bien que possédant des scènes très rudes, ce n'est heureusement pas un film de torture, mais bien un film sur la souffrance psychologique et le sentiment de vengeance. Le père prends son temps pour effectuer sa vengeance, tout comme le réalisateur prends le sien pour nous emmener dans l'histoire. Ne soyez donc pas pressés ou impatients : dans ce film il n'y a pas d'action, les actions elles-mêmes ne s'enchaînent pas rapidement mais s'effectuent les unes après les autres, pas à pas, lentement et d'autant plus terriblement. Tout cela est terriblement linéaire et dépourvu de fioritures, et c'est très bien comme ça. Il manque encore quelques éléments, notamment au sujet du personnage de la mère qui aurais à mon avis pu être approfondi... mais ne soyons pas trop durs : pour un premier long-métrage, je trouve ça très prometteur.
film déchirant en partant aucun parents ne devraient voir son enfant dans cet état. très bon plan machiavélique pour enlever le violeur-tueur de sa fille. Par contre je m'attendait à ce que le père le fasse souffrir davantage mais bon, je l'ai adoré
Film très noir sur le thème de la vengeance. Âmes sensibles s abstenir ! Le réalisme des scènes est saisissant et la réflexion suscitée par cette histoire ne laisse pas indifférent. L acteur principal est remarquable et nous emporte dans sa spirale infernale.
L'histoire est alléchante, et traite d'un sujet qui peut, un jour, survenir à tout le monde... Comment réagirions-nous si un de nos proches se faisait tué ? Faire confiance à la justice, ou se faire justice soi-même (oeil pour oeil, dent pour dent) ? Pas de réponse universelle, c'est bien certain. Quand on choisit la seconde alternative, plus grand chose ne peut nous arrêter, emporté par le tourbillon de la haine. On peut devenir un animal, habité par des instincts primaires, écrasé toutes censures et morales, quitte à ne pas se faire comprendre d'autrui... Ici, le film restitue plutôt bien cette atmosphère lourde et pesante ; mais certaines passages restent cependant trop mous, à tel point que l'on peut se sentir spectateur de l'action, sans sentiments vis-à-vis des faits et gestes du bourreau (tout comme d'ailleurs envers la victime, autrefois bourreau). Il est probable que le but recherché par le réalisateur fut de tenter d'inverser les rôles. C'est donc parfois réussi, d'autre fois plus confus et incertain. La fin de l'emsemble tombe comme un couperet, avec deux phrases qui résument fort justement la finalité ce de ces gestes inqualifiables. Et c'est bien là l'essentiel...
Les Sept jours du Talion ou l'anti cinéma par excellence... En gros on voit un gars accusé de viol (dont le spectateur ne saura jamais s'il était ou non coupable) se faire torturer durant sept jours. Ça se veut réaliste, mou du genoux, dénué d'émotion et le pire : il n'y a aucun effort coté mise en scène. Non monsieur le 'réalisateur' Daniel"Podz"Grou : le cinéma, ce n'est pas ça ! PS : En espérant que son prochain long "10 ½" (dans lequel il traite un autre sujet dur, la maltraitance des enfants) soit réussi lui !
D'une extrême violence, les Sept jours du Talion aborde avec efficacité le thème de la vengeance (sa légitimité, ses limites), sans tomber dans les clichés gores qui font bien souvent l'apanage de ce genre de film. Dérangeant, notamment par l'absence de bande son et le réalisme des effets spéciaux, il comporte cependant quelques longueurs dans sa deuxieme partie, et on aurait aimé que le coté psychologique du personnage soit plus approfondi.