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Guillaume
111 abonnés
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3,0
Publiée le 23 juillet 2010
L'histoire est alléchante, et traite d'un sujet qui peut, un jour, survenir à tout le monde... Comment réagirions-nous si un de nos proches se faisait tué ? Faire confiance à la justice, ou se faire justice soi-même (oeil pour oeil, dent pour dent) ? Pas de réponse universelle, c'est bien certain. Quand on choisit la seconde alternative, plus grand chose ne peut nous arrêter, emporté par le tourbillon de la haine. On peut devenir un animal, habité par des instincts primaires, écrasé toutes censures et morales, quitte à ne pas se faire comprendre d'autrui... Ici, le film restitue plutôt bien cette atmosphère lourde et pesante ; mais certaines passages restent cependant trop mous, à tel point que l'on peut se sentir spectateur de l'action, sans sentiments vis-à-vis des faits et gestes du bourreau (tout comme d'ailleurs envers la victime, autrefois bourreau). Il est probable que le but recherché par le réalisateur fut de tenter d'inverser les rôles. C'est donc parfois réussi, d'autre fois plus confus et incertain. La fin de l'emsemble tombe comme un couperet, avec deux phrases qui résument fort justement la finalité ce de ces gestes inqualifiables. Et c'est bien là l'essentiel...
Bienque la réalisation soit impeccable, menée d'une main de maître, le film est profondément perturbant de réalisme. Je suis papa d'une petite fille, ce film m'a remué les tripes. Âmes sensibles s'abstenir.
Un bon film sur la torture et la vengeance de Daniel Grou. Un scénario qui tient en trois lignes, mais qui tient debout. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Un film qui pose la question du bien fondé, ou non, de la vengeance privée se substituant à la justice. La fameuse loi du talion, qui considère qu'un homme qui a tué mérite lui aussi la mort, et dont on trouve traces dans certaines religions.
Pas de musique superflue dans ce film Québécois. La mise en image est parfois brutale et froide. Le film laisse entrevoir l'échange de rôle pour que cette loi prenne toute sa signification : Le bourreau devient victime, et la victime devient bourreau. Les complexes relations entre victimes et bourreau ne sont hélas pas suffisamment exploités.
Hélas, le film n'apporte aucun axe de pensée, et il apporte encore moins une réponse à nos questionnements. Il se contente de nous laisser avec nos doutes, nos certitudes et nos craintes.
Sur un sujet des plus casse-gueule, les auteurs se donnent un mal de chien pour passer en revue le catalogue des émotions accaparant le papa de la petite fille suppliciée : le désir de vengeance, la prise de conscience que sa démarche (torturer l'assassin de sa fille) ne lui apportera aucune sérénité, puis la persévérance morbide et inéluctable vers une déchéance qui s'apparente à un suicide, jusqu'à l'intervention de la police. Est-ce que tout cela tient debout ? Je n'en suis pas convaincu. Est-ce que ce film apporte des pistes de réflexion intéressantes et un peu novatrices ? Là, je doute encore plus. Un film assez vain finalement.
D'une extrême violence, les Sept jours du Talion aborde avec efficacité le thème de la vengeance (sa légitimité, ses limites), sans tomber dans les clichés gores qui font bien souvent l'apanage de ce genre de film. Dérangeant, notamment par l'absence de bande son et le réalisme des effets spéciaux, il comporte cependant quelques longueurs dans sa deuxieme partie, et on aurait aimé que le coté psychologique du personnage soit plus approfondi.
Un père de famille travaillant dans un service hospitalier, séquestre le violeur responsable de la mort de sa fille. Tout partait pour me laisser place à un film psychologiquement dérangé, violent, et pourtant... Le film est creux et sans goût, laissant un arrière goût amer a ce film où on en oublie même le sujet principal.
Les personnages manquent de punch, de psychologie et n'ont strictement rien à nous raconter, hormis quelque tentative raté (notamment le passée du policier chargé de l'enquête).
Bon alors que dire ... Le film en lui même est captivant, l'histoire fait froid dans le dos et on se met à la place du père, du coup on le comprend tout à fait , je ferais pareil je pense... Le seul hic c'est l'accent canadien qui fait qu'on comprend la moitié des dialogues... A part ça un bon scénario donc 3/5
Film traitant un sujet sensible...qui ne ferait pas pareil à sa place?! Il est toutefois très long par moment, alors prenez votre temps pour l'apprécier. La fin résume le tout de manière concise et résume ce que la majorité des personnes ressentirat à la place du protagoniste( en tout cas pour ma part). Bon film.
je n'ai pas compris la moitié du film sérieux, c'est pas possible l'accent... Sinon rien d'extraordinaire et long, sans histoire en plus, très bof et encore je suis gentille
Moi je le trouve très bien, ce film ! Bon, le plus gros inconvénient a été pour moi l'accent québécois que j'ai vraiment du mal à comprendre. Très dommageable quand c'est le violeur/victime qui s'exprime entre deux râles de souffrance par exemple : j'ai peu compris ses propos et donc raté quelques éléments du film. En dehors de ça, bien que possédant des scènes très rudes, ce n'est heureusement pas un film de torture, mais bien un film sur la souffrance psychologique et le sentiment de vengeance. Le père prends son temps pour effectuer sa vengeance, tout comme le réalisateur prends le sien pour nous emmener dans l'histoire. Ne soyez donc pas pressés ou impatients : dans ce film il n'y a pas d'action, les actions elles-mêmes ne s'enchaînent pas rapidement mais s'effectuent les unes après les autres, pas à pas, lentement et d'autant plus terriblement. Tout cela est terriblement linéaire et dépourvu de fioritures, et c'est très bien comme ça. Il manque encore quelques éléments, notamment au sujet du personnage de la mère qui aurais à mon avis pu être approfondi... mais ne soyons pas trop durs : pour un premier long-métrage, je trouve ça très prometteur.
A la fois cruel et touchant, Les 7 Jours du Talion force le spectateur à s'interroger sur lui-même et face à la détresse de ce père, ont ne peut que se sentir concerné, se mettre à sa place et se demandez : Ferions nous la même chose ? un film qui va droit au cœur, un véritable choc, sublimé par une interprétation sans failles et une réalisation épurée.
Bruno Hamel, chirurgien, aspire à une vie paisible avec sa femme et sa fille, jusqu'au jour où cette dernière est kidnappée et violée. À partir de ce moment, il décide de faire justice...
La vengeance paternelle sera un plat tiède dans une violence jusqu'au boutiste et incisive vers les bas fonds de l'âme humaine et la noirceur d'un deuil impossible.
Daniel Grou adapte pour sa première réalisation les écrits du maître de l'horreur québécois Patrick Sénécal (5150 rue des Ormes). Un montage hardi, une trame sonore inexistante, des dialogues pondérés opèrent de façon austère et clinique parfois trop brut.
Les 7 jours du talion a un caractère universel l'empathie, qui à l'égard de Claude Legault devient erratique annihilée par une réflexion morale et philosophique : victime ou antihéros tortionnaire ?
De violence à absurdité la quête du bien être s'avère une féroce destruction psychophysiologique. Agréable à voir n'est pas forcement complaisant !