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OMTR
19 abonnés
195 critiques
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3,0
Publiée le 3 août 2022
Vampires Néo-Western
Le maître de l'horreur compose un essai intéressant avec l'adaptation à l'écran du roman Vampire$ de John Steakley sur un scénario écrit par Don Jakoby.
Cependant, on sent le spoiler: manque de maîtrise artistique totale de John Carpenter et on est loin du niveau de ses chefs-d'œuvre des années 1970 et 1980 .
Les spoiler: mensonges et l'impérialisme du système ecclésiastique catholique transparaissent implicitement , mais nous aurions aimé un travail plus personnel et audacieux.
Un bon film de vampires dans un monde genre western, ce n'est pas mal trouvé... Les acteurs ne sont pas trop mauvais et les scènes d'action sont haletantes. Un film assez bon même si le scénario est très commun... http://tempslibre.forumr.net
En voilà un film dur à noter! D'un côté, il y a la très mauvaise mise en scène de Carpenter (qui fait pourtant d'ordinaire l'attrait de ces films), un scénario vraiment tout bidon, un méchant très peu charismatique, et certains acteurs qui laissent vraiment à désirer. De l'autre côté, y a ce côté série B dont on se délecte, cette ambiance jubilatoire et nerveuse, et ce pastiche des grands westerns à la sauce Hawks des années 50. Et quel pastiche! Fusillades, affrontements de gangs opposés, trahisons, vengeances, des paysages crépusculaires... C'est d'ailleurs la principale force du film. Et puis, bien sûr, il y a James Woods, plein de cynisme, qui livre ici une très bonne performance. En fait, là où Carpenter échouera plus tard à réaliser un western revisité sauce fantastique et nanar avec "Ghosts of Mars", il le réussit pas trop mal avec ce film de vampires qui se démarque du lot de par son côté original. 12/20
Vampires est une révision réussie du mythe du vampire. L'astuce de Carpenter a été de tourner dans les contrée désertiques du Nouveau-Mexique. De ce fait il s'évite beaucoup de problèmes de cohérence au niveau du scénario. Pas de gigantesque société secrète vivant reclue dans les égouts de L.A (ouf!) mais des nids dispersés dans des trous paumés au milieu de nulle part : on a le droit d'y croire même si on verra que ce n'est absolument pas nécessaire. A partir de cette situation Carpenter rentre vite dans le vif du sujet. Un nettoyage de nid en guise d'introduction et l'arrivée du grand méchant avant la première ½ heure : c'est clair on est dans le bourrin ! Oubliez l'approfondissement des personnages, ici c'est l'action qui prime. L'action, justement, laisse une impression mitigée : fidèle à lui même le réalisateur ne lésine pas sur les effets gores mais le manque de budget est parfois assez flagrant et certains effets fleurent bon l'artisanat. Le résultat flirte avec le kitsch et cela en génera quelques-uns. Mais si on prend Vampires pour ce qu'il est, un gros défouloir mi-horreur mi-western, on passe un très bon moment.
Vampires, mélange de road-movie, western et de film de genre propose des idées intéressantes et James Woods tire parfaitement son épingle du jeu (tout comme Daniel Baldwin d'ailleurs). Mais il manque quelque chose à ce film pour en faire un indispensable de Carpenter; il souffre en effet du même syndrome que Ghosts of Mars: le manque de personnalité. Il est très difficile de se passioner pour ce film certes efficace mais aussi très linéaire et dépourvu d'une âme, d'une ambiance et de véritable enjeu qui auraient pu en faire un chef-d'oeuvre du genre. Vampires est néanmoins une réussite du genre, un vrai film de suceurs de sang, pas comme une certaine license ou un vampire de plus de 100 balais se dépucelle avec une cruche.
Film toujours aussi fun qui n'a pas pris une ride. C'est fun, distrayant, jouissif (dialogues à l'ancienne bien barrés), et des acteurs au top !! C'est pas innovant, mais c'est autre chose que les twilight et autres mièvreries du style. On est là pour buter du vampire et ça passe bien !
Génial ! Ce film de dingue est le premier que je vois qui est signé Carpenter, et je me rappellerais désormais de ce réalisateur. Les acteurs principaux sont vraiment excellents, ils donnent au film une âme noire et sèche, et réussissent à jouer dans une film à l'ambiance des plus spéciales : du western-horreur ! Et les deux genres sont ici parfaitement alliés, ils cohabitent de façon totalement homogène, et ça, c'est ce qui est génial. La musique aide beaucoup, tout comme les décors qui jouent un grand rôle dans le maintient de cette ambiance. Le scénario certes, n'est pas du tout inventif malgré son lot de petites surprise, mais il sert à montrer l'évolution psychologique des personnages tout au long de l'aventure qu'ils vivent. Ces derniers sont d'ailleurs très attachants et ne manquent pas de charisme, tout comme l'équipement, les costumes et les maquillages qui sont pas mal du tout pour un film à si petit budget. Ses défauts sont que cependant le scénario est parfois vraiment trop prévisible, et les scènes d'actions sont vraiment nulle à l'exception de la bataille finale qui « n'est que » médiocre. Mais le suspense, l'horreur et l'action sont dosés de façon parfaites, toujours pour contribuer à l'ambiance. Bref, même si c'est là un petit film à petit budget, ça vaut vraiment le coup de se plonger dans cet univers brûlant de noirceur et de charme.
Malheureusement, force est de constater que Carpenter a nanardisé l'affaire vite fait bien fait. Les dialogues caricaturaux à souhait, le scénario pratiquement inexistant, et il a mis un Baldwin dans l'histoire. D'ailleurs le personnage de Baldwin est juste inutile, en 10min, il passe de la haine à l'amour : spoiler: "Mais tu m'as mordu s*l*pe !" et deux cascades plus loin : "Jamais je ne te laisserais tomber". Juste pathétique.
Pas le meilleur Carpenter MAIS, James Woods est énorme dedans. Avec la voix française d'Yves "commissaire Moulin" Renier (qui a du triper toutes les 3mins ) : "Prends ça dans la tronche sale suceuse vampirique de m*rde" , "Ecoute moi Padré, je t’éclates la tronche si tu me dis pas ce que je veux savoir", et ses petits "Tu veux qu'on se la donne ?" auraient fait pâlir de jalousie Randy Marsh.
Film qui n'apporte rien au genre, malgré la pseudo création vampirique de base plutot original dans le concept.
J carpenter semble maîtriser son sujet. Je ne dirai pas que le scénario est particulièrement original, les personnages non-plus, mais il ne révèle pas moins quelques bonnes surprises. Les scènes d'action sont prenantes, les vampires suffisamment convaincants. Un simple film de vampires mais certes pas un mauvais !
Dans ce film de chasseurs plus que de vampires, J. Woods excelle dans son job de dégommeur de goules.
Lui et sa bande y vont franco, traquant les vampires pour les extirper de l'ombre et les rôtir à la lumière se gaussant de leurs hurlements d'agonie pendant qu'ils carbonisent. Après l'effort, le réconfort à grand flot de bière et de femmes dans un motel crasseux.
Et voilà qu'un grand maitre vampire décide de s'emparer d'une relique qui permettrait à sa race de vaincre l'ennemi: le soleil.
La lutte est sans concession, les carnages s'enchainent d'un côté comme de l'autre. Ca décapite, ça perfore à qui mieux mieux. Si bien qu'on en vient à douter. A traquer les monstres, n'en devient-on pas un soi-même ? Les héros ne sont pas sans tâche et la frontière n'est pas si marquée avec leur alter-égo vampirique.
Dans la chaleur étouffante du Nouveau-Mexique, l'ambiance est électrique. Très premier degré, l'action est reine, c'est brutal, gore et violent. Vampires/Chasseurs, la chasse est ouverte.
Vampires raconte l'histoire d'une équipe de chasseur de vampires mené par le charismatique John Crow qui va s'attaqué au premier vampire venu sur terre. Je trouve que James Wood et Baldwin ne sont pas mauvais en chasseur de vampires, les effets spéciaux sont bien sanglants, Carpenter nous montre des vampires beaucoup moins séduisants que dans certaines productions actuelles ce qui fait plaisir. Les décor sont sympa, ainsi que la musique. Un bon film de vampire à regarder.
Un des seuls films de vampires que j'apprécie avec Une Nuit en Enfer. N'étant pas du tout un adepte de film du genre à dents longues, j'ai trouvé ce film de Carpenter plutôt sympathique, avec une belle entrée en matière dès les premières minutes J'avoue avoir un peu décroché vers la moitié du film, en se rapprochant un peu trop des séries B beaucoup trop classiques, mais James Wood et le petit père Baldwin ont su très vite me remettre en selle sur le final. Un bon petit film de Carpenter sans être le meilleur de sa filmographie.