Après un remake du Village des Damnés en 1995, Big John se lance sur ce premier film de vampires de sa carrière ! Que les choses soit claires : ce film n'est vraiment pas indispensable !
Débutant avec un passage d'assaut de "nid", Vampires donne avec cette scène d'ouverture le ton des carnages qui vont suivre ! Les vampires sont lardés de coups de pieux, tabassés, empalés, le sang coule par litres, et au finish, ces créatures viennent brûler vives au soleil !
Le second massacre du film montre 19 personnes se faire décapiter et découper à l'horizontale comme à la verticale et ainsi de suite, l'escalade de la violence se met en place !
Opérant dans un décor de western, les protagonistes, blasés et naturellement violents n'arrivent jamais à être attachants, et bien que possédant plusieurs très bonnes scènes, comme celle de l'exorcisme dément à la fin du film, ce long-métrage exploite assez mal un certain nombre d'idées, à commencer par la télépathie entre une prostituée blonde et un "maître" vampires de 600 ans, dont l'âge fournit la meilleure réplique de ce film : "Dis-moi Valek, après 600 ans, elle est comment, ta bite ?"
Bref, cette réplique est à l'image du film : pas très fine, comme ce long horrifique assez bourrin, et plutôt amusante !
Mais "Vampires" finit par pêcher par son manque de rythme, notamment vers le milieu du film !
En résumé, il s'agit d'une oeuvre atypique qui réjouira les amateurs de gore, mais qui laissent un peu sur leur faim ceux qui attendent un grand Carpenter, puissant et inspiré !