Je continue sur ma lancée « carpenterienne » pour ce qui est (et restera très probablement) l'antépénultième film de l'auteur et, osons l'écrire : clairement pas son meilleur. En partie avec « Le Village des damnés », c'est d'ailleurs sans doute celui qui marque le début d'un certain déclin artistique. Ici, pas de discours politique ou de regard vraiment percutant sur l'humanité : avant tout de la bonne grosse bourrinade à base de punchlines aussi basiques que viriles, d'ailleurs de façon tout à fait assumée, sans de donner de grands airs. En revanche, ce que John Carpenter n'a clairement pas perdu, c'est son efficacité. Que ce soit dans le rythme, les scènes d'action, la façon de mener son récit ou comme toujours le soin profond apporté à l'image, ce dernier conserve une maîtrise indéniable, dans une logique de série B parfois savoureuse, l'énorme prestation de James Woods, toujours dans cette logique très bonhomme, étant un atout indéniable. De plus, même s'il y avait clairement quelque chose de beaucoup plus complexe à faire, cette manière d'aborder la question du vampirisme, sans le moindre romantisme (ou si peu) et en mettant à mal plusieurs passages habituellement obligés du genre (le discours de Jack à ce propos est un excellent moment). Bref, s'il sera difficile de voir ici le film le plus personnel et encore moins le plus critique des titres de son auteur, « Vampires » demeure un divertissement efficace, abusant un peu de sa dimension « bad ass » (ce qui n'empêche pas de s'en réjouir à certains moments), mais très fréquentable le temps d'une soirée sans prise de tête.
Mi-Western des temps modernes, mi-film d'horreur. C'est pas mal, mais pas non plus exceptionnel, sans surprises et avec des scènes assez moyennes et qui ont assez vieillies ...
Quand on demande à John Carpenter pourquoi il n'a jamais réalisé de western, il répond que quelque part tous ses films sont des westerns. Ce qui est vrai quand on prend Assaut par exemple et Vampires ne déroge pas à la règle. Ce serait un western avec un peu de road-movie. Cette chasse aux vampires emmenée par James Woods a bien des qualités : pas mal de séquences gores étant acquis que les vampires ne font pas dans la dentelle. Des vampires un peu plus costauds que d'habitude à qui il ne suffit pas d'agiter une gousse d'ail ou une croix sous le nez pour les vaincre. Une musique que Big John a composée lui-même et que j'ai trouvé excellente comme celle de Ghosts of Mars. Et Woods lui-même avec qui les tensions furent grandes entre Carpenter d'après Jean-Baptiste Thoret, spécialiste de Carpenter, mais dont certaines répliques grossières sont assez marrantes. Ça compense les chutes de rythme en cours de route. J'ai quand même préféré Une Nuit en enfer écrit par Tarantino plus drôle, plus déjanté, plus sexy grâce à Salma Hayek. Bien que les fesses de Sheryl Lee ne sont pas mal non plus.
Bon petit film des annees 90 qui ne sera pas legendaire mais a le merite d'etre divertissant. James Woods en baroudeur est tres bon ainsi que Thomas Ian Griffith en vampire. Ca tabasse.
Un groupe de chasseurs de vampires font un grand nettoyage dans un "nids de vampires". Le maître vampire se réveille... L'action reste bonne, 20 ans plus tard après sa sortie, "Vampires" vaut le coup d'oeil. Le film a quelques similitudes avec "Une nuit en enfer", si vous avez aimé. Beaucoup de dialogues crus et marrants, de quoi passer un bon moment !
Même s’il n’a jamais réalisé de film de ce genre, John Carpenter a très souvent été influencé par le western. Vampires est ainsi un film fantastique pouvant être vu comme un western moderne. Il est impossible de ne pas penser au genre devant ces villes désertiques à l’ambiance un peu mexicaine, ces motels tout aussi désertiques et ces personnages roulant des mécaniques (le choix d’Yves Rénier et de sa voix très virile est d’ailleurs très judicieux pour doubler James Woods dans la version française). Comme à son habitude, le cinéaste assume pleinement de signer un pur film de genre héritier de la série B. Il s’amuse donc à jouer avec des dialogues peu subtils et souvent grossiers mais insère toutefois sa vision pessimiste de la société en étant assez critique envers la religionspoiler: (c’est en partie à cause de celle-ci que Valek est devenu un vampire et le traître est au final un religieux) sans pour autant être radicalement anticléricalespoiler: (le seul allié qui reste à Crow au final est un prêtre) . Assumant son statut de film d’action, Vampires accumule les scènes d’action violentes et jouissives. Ainsi, même s’il n’est généralement pas considéré comme un des meilleurs films de John Carpenter, Vampires est un pur film d’action fantastique très agréable portant complètement la marque visuelle et musicale de son réalisateur.
Ce film, réalisé par John Carpenter et sorti en 1998, m'a beaucoup déçu car je m'attendais à bien mieux. J'adore en effet le mythe des vampires et j'apprécie l’œuvre globale du réalisateur, je m'attendais alors avec un mixe des deux à un résultat bien plus convainquant. C'est donc ici l'histoire de Jack qui est un chasseur de vampire et qui va devoir, avec l'aide de son équipe, affronter "Le Maitre". En plus d'un scénario qui fait beaucoup penser à la première saison de "Buffy", l'intrigue n'est pas vraiment captivante ! Mis à part une introduction très bien menée et originale, puisque l'on y apprend que les vampires sont ici bien plus dur à tuer que dans le reste de la culture populaire, le reste du film est relativement lent et fait surtout dans son ensemble assez cheap. Ce qui est bien dommage car on a quelques fois plus l'impression, encore une fois, d'être devant un épisode de "Buffy" que devant un produit cinématographique. J'ai de plus trouvé les héros relativement antipathiques, on ne s'y attache donc à aucun moment, et puis le méchant en fait des caisses et sonne, encore une fois, assez cheap. L'histoire n'est quant à elle pas trop désagréable à suivre mais reste par moments très laborieuses avec de longues scènes qui ne servent pas à grand-chose ou qui sont tout simplement mal rythmées. Reste que la mise en scène n'est dans l'ensemble pas trop mal. Concernant les acteurs, nous retrouvons principalement James Wood, Daniel Baldwin, Sheryl Lee et Thomas Ian Griffith qui ne jouent pas trop mal, même si le dernier cité est parfois en surjeu donc. "Vampires" est donc un film décevant, surtout dans la filmographie de Carpenter qui nous aura habitué à bien plus original !
Un film qui à un peu mal vieilli, même si la touche de Carpenter est là on peine à s'accrocher à cette chasse au vampire peut prenante. Un bon film d'action fantastique, mais cela reste un simple divertissement.
L un des meilleurs Carpenter. Assez meconnu je trouve. Une petite touche d une nuit en enfer, du gore, d excellents acteurs... un des tout meilleur films de vampires, loin des adaptations a l eau de rose. Je m avancerai meme a le conciderer comme un classic du genre.