AlloCiné
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Votre avis sur Le Nom des gens ?
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On rit beaucoup , certaines scènes sont hilarantes et ça fait du bien. De nombreux théme y sont abordés, ce que certains qualifiront de brouillon mais je trouve simplement que c'est dense et donc riche. Comme d'habitude si vous pouvez éviter la bande annonce, évitez !
Pour ma part quelque chose ne m'a pas plu mais j'ai beaucoup de mal à le définir : la façon de filmer ? l'image ? un peu brouillon ? le côté "too much" ?Je n'arrive pas à mettre le doigt sur le petit truc qui nuance mon jugement. Mais ça vaut vraiment le coup , pour rire mais aussi pour réfléchir. Les acteurs sont parfaits.
Pour ma part quelque chose ne m'a pas plu mais j'ai beaucoup de mal à le définir : la façon de filmer ? l'image ? un peu brouillon ? le côté "too much" ?Je n'arrive pas à mettre le doigt sur le petit truc qui nuance mon jugement. Mais ça vaut vraiment le coup , pour rire mais aussi pour réfléchir. Les acteurs sont parfaits.
tixou0
Le bon sens populaire clame que "l'habit ne fait pas le moine". Et le nom, le ferait-il ? Prenez Bahia : elle a un nom arabe ("Benmahmoud"), mais pas l'apparence qui va avec - si son père est algérien, sa mère est française, et elle a ses yeux bleus et sa peau de blonde, son nom est maghrébin, mais cela ne se voit pas. Arthur maintenant : il est français, c'est même le Français lambda, physique et patronyme à l'appui - il se nomme "Martin", le nom le plus représenté dans l'Hexagone ; pourtant, sa mère est née "Cohen", et ses grands-parents maternels, juifs levantins, ont fini à Auschwitz, son nom de famille est typiquement, historiquement français, mais il est aussi à demi-Juif, et cela ne se sait pas... Voilà deux exemples qui montrent bien que "Le nom des gens" est un signe distinctif résolument plus complexe qu'on pourrait le penser. Cette constatation de base en forme d'apologue sera reprise et développée tout au long du film. Quand Bahia extravertie tendance excentricité majuscule rencontre Arthur, rangé et même plutôt introverti, elle veut immédiatement lui appliquer sa technique originale de conversion aux "bonnes" idées : se fiant à son nom banal, elle le classe en effet parmi les "égarés", ceux qui pensent à droite. Mais Arthur s'affirme en dernier "jospiniste" : il ne faut pas se fier aux apparences, et l'amour saura triompher de l'encombrante croisade sexuelle de la jeune fille ! Un ton inhabituel pour ce qui s'avère être une comédie "romantique", mais résolument atypique, voilà ce qu'a choisi Michel Leclerc pour son deuxième film, servi par un scénario et des dialogues à la mesure de cette ambition, et un casting aux petits oignons (Sara Forestier et Jacques Gamblin évidemment, mais aussi Jacques Boudet, Michèle Moretti et autres Zinedine Soualem ou Carole Franck, plus un "guest"de marque, inattendu) : sa réalisation détonne agréablement dans le paysage convenu en la matière (fantaisie, fraîcheur et trouvailles à gogo - par exemple le sensuel "habillage" par Arthur le délicat d'une Bahia trop pressée). Cependant la dimension "politique" et "mémorielle" avec ses airs de "déjà vu", avec ses gammes obligées (Sans-papiers, mariages blancs, identité nationale and co, ou visite au Mémorial de la Shoah) même si elle évite les lourdeurs du discours militant grâce à la forme poétique et humoristique empruntée le plus souvent, freine un peu l'adhésion totale à cette chronique réjouissante.
Félix F
Une bonne surprise, j'étais à la base absolument pas emballer, puis je l'ai regarder. Un résultat correct, le scénario est pas mal et le film pas trop moraliste. Un film qui reste dans la simplicité, mais qui s'en sort vraiment pas mal.
"Le Nom des Gens" qui aborde des thèmes tels que la religion, le statut social ou la politique manque de peu la période où l’identité nationale était dans tous les débats. Mais la force qui réside dans le film de Michel Leclerc est qu’il traite de sujets aussi importants avec énormément d’humour et sans complexe aucuns. Malgré quelques temps morts parfois trop long, le duo rythme parfaitement cette comédie sociale. Jacques Gamblin apporte son côté complètement lunaire et attachant à ce personnage très neutre qui l’est tout autant, Sara Forestier quant à elle n’a vraiment pas froid aux yeux dans le rôle de Bahia, une gauchiste qui fait changer d’opinion ses adversaires politiques grâce à ses formes et ses charmes mais qui cache par un tel comportement sa fragilité et ses peurs. Emouvant et drôle "Le Nom des Gens" parle également des univers familiaux compliqués par les non-dits et un passé lourd, des sujets encore une fois bien mis en scène par son réalisateur mais aussi grâce à de très bons acteurs (Zinedine Soualem, Michèle Moretti). Une belle réussite.
Comme si un vent frais soufflait sur le cinéma français, il semble que la comédie hexagonale ait décidé d'en finir avec les bouses d'Onteniente & co. Ainsi, avec Mammuth, Potiche et aujourd'hui Le nom des gens, c'est comme si, enfin, la comédie n'était plus de droite ! Mêlant histoires de vies, blessures intimes et secrets de familles, engagement politique et sexe, le film de Michel Leclerc s'articule habilement sur la base d'un scénario plus complexe qu'il y parait, subtil, profond et drôle. Car c'est d'abord et surtout la comédie qui l'emporte, menée tambour battant par le personnage de Baya, jeune effrontée qui baise les fachos pour mieux les convertir. Face à elle, fruit d'une famille taiseuse, le coincé Arthur Martin va s'émanciper avec difficulté avant de trouver du sens à sa(la) vie. Certaines scènes sont à se pisser dessus et c'est un vrai bonheur, d'autres font venir les larmes aux yeux et c'est un vrai bonheur (de cinéma) aussi. Histoire de cœurs (toujours à gauche), histoire de plaies, mais surtout histoire d'amour(s) Le nom des gens est l'histoire de celui qui lie Baya et Arthur. Une scène l'illustre à la perfection : dans le métro, après que Baya ait engueulé le conducteur alors qu'un couple de vieux voulait entrer, on lit dans le regard d'Arthur qu'il tombe amoureux d'elle à la seconde même. Moment rare, ça s'appelle du cinéma. Du cinéma, malheureusement, il y en a moins dans une mise en scène qui se cherche mais ne se trouve jamais, hésitant sans cesse jusqu'à ne pas avoir de style. Trop de (mauvaise) musique, trop de faux super 8 ou de noir&blanc, c'est dommage. Mais peu importe. Ce qui l'emporte c'est le plaisir de se retrouver dans les personnages, de revivre certaines journées électorales, d'entendre des discours qu'on entend peu (principalement celui des "athées de culture musulmane"), de rire aux éclats et d'avoir la larme à l'œil. Pas de faute de goût côté casting : Sara Forestier est délicieusement insupportable et Jacques Gamblin est délicieux tout court. Idem pour les seconds rôles : Zinédine Soualem n'a jamais été aussi touchant, Jacques Boudet est parfait, Michèle Moretti est comme toujours parfaite et Carole Franck est excellente. Culotté, drôle et profond, Le nom des gens, malgré ses faiblesses, est à ne pas rater.
En 2010, Michel Leclerc signe une comédie originale et complètement décalée. La pétillante Sara Forestier (obtenant le César de la meilleure actrice pour son rôle) interprète une femme qui couche avec ses ennemis politiques pour les convertir à sa cause gauchiste. Sa rencontre avec un homme placide et profondément socialiste (Jacques Gamblin) va bouleverser son comportement fantasque. La dimension sociale et politique est traitée avec beaucoup d’humour et n’hésite pas à aborder des sujets graves tels que le racisme, le communautarisme ou la crise identitaire, et ce, sans démagogie lourdingue. Bref, une véritable bouffée d’air.
maxime ...
Le Nom des Gens est un film très drôle ! L'aspect politique est ici une farce, le second degré se marie parfaitement avec les vannes et autres dialogues des plus savoureux. Les acteurs sont aux rendez-vous que se soit Zinedine Soualem, Michelle Moretti, Jacques Boudet et surtout le duo de tête Jacques Gamblin et Sara Forestier qui sont tellement " dépareillé " que la mayonnaise fonctionne parfaitement. " C'est moche chez toi ".
BeatJunky
excellent moment de comédie! acteurs impeccables, scénario original et mise en scène pas moins non plus! bref, que du bon dans ce film qui passe hyper vite grâce justement à cette mise en scène énergique qui ne laisse aucun temps mort en ne s'attardant pas sur les moments qui auraient pu ralentir le rythme. C'est à la fois assez dénonciateur de l'état de notre pays et en même temps très léger ce qui fait passer la pilule du discours assez politique tout de même. je retiendrai que "les bâtards sont l'avenir du pays"!!!! on rigole souvent et parfois émouvant, tout y est! je le conseille évidemment!
Je croyais ce film conçu pour la télévision, mais je me suis dit que compte-tenu des commentaires dithyrambiques et révérencieux d'une critique "dite"professionnelle, j'avais dû me tromper : de fait, cette aventure plan-plan était destinée aux salles dans lesquelles elle n'a rencontré qu'un succès moyen du reste (500 000 victimes). D'autant que ô surprise, il a bénéficié de deux césars entre autres médailles au chocolat. Si c'est pour la superbe plastique de Sara Forestier qu'elle nous montre volontiers, certes. On en redemande. Mais pour le scénario, on croit rêver car dieu sait si j'en ai vu de bien plus captivants. Et de bien mieux construits. Certes, par moments il frise avec bonheur le film d'horreur : on y voit en effet une réapparition de Lionel Jospin jouant son propre rôle : épargnez vos enfants, vous voilà prévenus ! Le comédien Fred Personne, récemment disparu (fin 2014) aurait mérité d'être au casting : "le nom des gens avec Personne"...
willycopresto
willycopresto
Ô surprise. Ô joie, voilà une comédie française qui, non seulement, s'avère être plutôt drôle, bien écrite et dotée d'une réalisation pas mal, mais qui en plus traite de sujets contemporains qu'on a plus l'habitude de voir dans des films "sérieux" pour ne pas dire sentencieux. A force de s'enfiler des comédies inoffensives qui donnent l'impression qu'elles auraient être pu être tournées à l'identique il y a trente ans, ca fait presque bizarre.
Le gros point fort du film est son scénario, qui prend le temps de dépeindre ses personnages avec soin, d'approfondir leurs sentiments, qu'il s'agisse des deux personnages principaux comme des seconds rôles, dont aucun n'est oublié et qui sont tous caractérisés assez habillement. Le film parvient également à un équilibre dans sa manière de glisser parfois de la comédie vers un ton plus dramatique. Il doit pas mal de son charme à ses acteurs, Gamblin est parfait en dernier jospiniste du Système Solaire et Sara Forestier est pétillante en jeune femme délurée.
Le gros point fort du film est son scénario, qui prend le temps de dépeindre ses personnages avec soin, d'approfondir leurs sentiments, qu'il s'agisse des deux personnages principaux comme des seconds rôles, dont aucun n'est oublié et qui sont tous caractérisés assez habillement. Le film parvient également à un équilibre dans sa manière de glisser parfois de la comédie vers un ton plus dramatique. Il doit pas mal de son charme à ses acteurs, Gamblin est parfait en dernier jospiniste du Système Solaire et Sara Forestier est pétillante en jeune femme délurée.
y'a de l'idée dans ce film et le duo d'acteurs fonctionne bien
Film assez inégal. Si dans ça grande majorité il est bon, original, inventif, avec des coups de génie, il reste quelques moments bourrés de cliché cinématique et de bons sentiments. Dans l'ensemble ça se regarde bien, avec d'excellentes idées, et si l'on n'explose jamais (ou rarement) de rire, on sourit souvent. Sinon il y a une bonne réalisation, de bons acteurs, de la musique bien placée. Bref, dommage pour les clichés, les bons sentiments, et la petite baisse de punch sur le milieu du film.
Ce film est singulier, original bien qu'étant une comédie sur la vie en générale ou presque.
On y parle des gens qui se posent des questions sur leur origine, de politique et bien sur d'amour.
S. Forestier a reçu un César en 2011 pour son rôle: elle s'investit à fond et ca se voit et s'entend.
Elle est extravertie, une vraie pile électrique et joue face à J. Gamblin, qui est un peu tout le contraire mais la mayonnaise prend. Et elle prend aussi pour les spectateurs car l'histoire de ce couple et de leurs parents, voire grand-parents marche bien. Sans forcément s'identifier aux personnages, on prend plaisir à les regarder.
On y parle des gens qui se posent des questions sur leur origine, de politique et bien sur d'amour.
S. Forestier a reçu un César en 2011 pour son rôle: elle s'investit à fond et ca se voit et s'entend.
Elle est extravertie, une vraie pile électrique et joue face à J. Gamblin, qui est un peu tout le contraire mais la mayonnaise prend. Et elle prend aussi pour les spectateurs car l'histoire de ce couple et de leurs parents, voire grand-parents marche bien. Sans forcément s'identifier aux personnages, on prend plaisir à les regarder.
Ancré dans un fond politique juste et engagé, "Le nom des gens" est une comédie légère, joliment mise en scène et dont les deux têtes d'affiche s'entendent à merveille au-delà de tout ce qui les opposent. D'un côté, la fille extravagante, volage et politiquement engagée grâce à sa devise très surprenant et de l'autre, l'homme plus conformiste, simplet et passionné par son travail atypique. Le tout baigne dans une belle narration accrocheuse et dans un univers où la gentillesse, le dévouement et l'amour prennent le pas sur un contexte politique qui reste d'actualité.
Les rapports joyeusement burlesques entre le feu follet Sara Forestier (délicieuse, en économie de tissus) et le clown blanc Jacques Gamblin (d'une sobriété parfaite). Le film est une promenade pleine d'espiègleries et d'arcs-en-ciel au pays de la contestation rose.
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