Derniers Avis : Le Nom des gens - Page 6

Un très bon scénario avec son lot de péripéties et de petits détournements. Un film de gauche résolument. Mais la gauche intelligente— pas celle qui crie au loup sans cesse. Pour peu que les gens de droites ne soient pas les caricatures présentées dans le film, ça devrait leur plaire aussi. Le bon sens est la chose la mieux partagée en ce monde.Il doit donc statistiquement être bien réparti dans les deux polarités de la politique ;)
Malgré les sujets abordés, on ne se complaît pas dans le pathos et le film avance à vive allure. (Même si peut-être la deuxième moitié du film s'enchaîne presque un peu trop vite
Bon l'affiche n'est pas une grande réussite par contre.

un film jubilatoire et émouvant! Une trés belle surprise de 2010!

LE film de l'année.
Une pépite.
J'ai adoré. Le scénario intelligent et bourré de trouvailles.
Le jeu des deux acteurs époustouflants.
J'ai ri comme jamais.
Bon évidemment, pas sur que les ennemis politiques de Bahia rient autant... c'est certain...

Second film de Michel LECLERC, Le Nom des Gens est une comédie politique jubilatoire et profonde à la fois qui donne à réfléchir sur ce qui constitue réellement notre identité.

C’est l’histoire d’une rencontre entre deux personnages dont les noms sont source de préjugés et sur lesquels pèse une histoire familiale. Bahia Benmamhoud est une jeune femme délurée et ingénue, fille d’un immigré Algérien (Zinedine SOUALEM, formidable, tout en retenue et en douceur) et d’une française très militante. Extrêmement attachée aux valeurs de la gauche dans lesquelles elle a été élevée, elle mène une guerre acharnée contre tous ceux qu’elle considère comme « fachos », c’est-à-dire tous les gens de droite, avec qui elle couche pour mieux les convertir à sa cause. Elle rencontre Arthur Martin - « comme celui des cuisines » (Jacques GAMBLIN, très juste), ornithologue spécialisé dans les animaux morts et l’épizootie. Homme discret et jospiniste convaincu, il a grandi dans une famille emplie du tabou de la déportation des grands-parents où le vrai dialogue semble impossible. Nous découvrons ces personnages et leur histoire grâce à des flash-back peu conventionnels où Bahia et Arthur apparaissent et nous parlent de leur famille. Cette interaction avec le spectateur commence dès le premiers plan, Arthur nous parle, en face à face, dans un monologue regard caméra qui n’est pas sans rappeler celui de Woody ALLEN dans la scène d’ouverture d’Annie Hall. Arthur et Bahia se promènent dans leurs souvenirs et y sèment autodérision et questionnements tout comme le feront les deux incarnations du passé d’Arthur dans son présent. Ces flash-backs, visions subjectives, marquent par leur originalité et l’humour qui en émane.

Les traumatismes de l’enfance, et notamment les abus sexuels dont Bahia a été victime, sont abordés d’une façon très belle et pudique, l’image d’un piano sur lequel elle est incapable d’aligner trois notes suffisant à en faire ressentir tous le drame. L’épure de la mise en scène de Michel LECLERC donne ainsi lieu à des scènes magnifiques, comme celle, forte en symboles et en émotion où Arthur apprend la mort de sa mère, le cadavre d’un cygne dans les bras.

Le réalisateur réussit à faire de ce film un véritable « ascenseur émotionnel » pouvant nous faire passer du rire aux larmes en un clin d’œil. Grâce à un excellent scénario qui regorge d’idées, d’énergie et d’un sens aigu du dialogue, on se surprend à rire de sujets graves, puis tantôt après, à s’indigner contre cette société où les portes mécaniques du métro n’attendent pas que les « petits vieux » soient montés pour se fermer, où l’on n’a même plus le droit de sourire sur les photos d’identités et où l’obsession des origines et de l’identité est partout. Tout en se moquant des clichés et des préjugés, Le Nom des Gens comporte néanmoins une part assumée de caricature, d’emphase. Ainsi, le comportement de la mère de Bahia, lors de sa première rencontre avec Arthur, est peu vraisemblable, mais correspond au ton humoristique de l’œuvre qui se fiche pas mal de respecter les limites du réalisme. Au même titre, l’idée des crabes rejetés à la mer qui pourrait être, en soi, une vision un peu simpliste et mièvre de l’acte militant, prend tout son sens grâce à l’ironie du réalisateur qui nous montre Bahia devant un dilemme : faut-il mieux sauver sept crabes ou trois homards ? Bahia, personnage haut en couleur à la pensée naïve et manichéenne, est brillamment interprété par Sara Forestier qui pousse son personnage dans ses retranchements. Plus rien ne nous étonne dans cet univers où la réalité et la pure fantaisie communiquent, ni la vision de la distraite Bahia nue dans le métro (distraction qui lui jouera des tours dans la très drôle fin du film), ni l’arrivée de Lionel Jospin dans l’appartement du couple, présenté comme un cadeau.

Le Nom des Gens se pose comme une subtile réponse aux absurdes débats politiques sur l’identité nationale. Michel LECLERC y aborde des sujets multiples sur un ton très juste où l’humour et l’autodérision autant que la sobriété parfois glaçante sont de mise. Plein de vie et riche en situations cocasses, Le Nom des Gens nous emporte de surprise en surprise, au fil d’un scénario savoureux à l’écriture fine et intelligente. Une comédie euphorique et sombre à la fois qui ne laissera personne indifférent.

Une comédie sur le non-dit: il fallait le faire! Emouvant et profond.

Frais, délicieusement drôle, ce film est un bonheur cinématographique et humain !

Un film drôle intelligent et intense!!!
J'ai adoré.tout est excellent ,le scénario ,le jeu des acteurs
..a ne pas manquer!!!!

super film, rafraichissant, qui remet les idées en place! fait réfléchir même les plus "informés"! au discours simple et direct pour tous!
j'ai passé un très bon moment, et je conseille vivement ce film à tous (de droite ou de gauche!) :D

Je suis allé voir ce film parce que mes parents voulaient aller le voir et que je ne voulais pas rester seul.
Au final j'ai passé un moment extraordinaire. Les personnages sont tellement attachants et le jeu d'acteurs Forestier-Gamblin est quasi-parfait. Le film est très bien ficelé et avec un humour léger et frais. Il est parfois bien difficile de retenir les rires.

Une très belle façon de nous poser des questions sur la société actuelle :)

A aller voir impérativement !

J'ai passe un super moment durant ce film qui est très drôle et qui encourage
l'ouverture d'esprit! A voir...

Un film émouvant, intelligent, drôle, a ne manquer sous aucun prétexte !!
Dépêchez vous......
Coooooooolllllllllllllll

Quel bonheur ce film, drôle; i,telligent, émouvant , J Gamblin irresistible, S Forestier admirable de fraicheur ( et Jopspin drôle yes!!)

Film bien fait, créatif, avec de l'humour, de l'émotion et du fond.
A mon sens un des meilleurs de l'année.

Un must absolu ! Et je pèse mes mots. Ce film m'a emballé de bout en bout. Je trouve que sa démonstration, tantôt tendre et émouvante, tantôt franchement hilarante et débridée, sur le malaise français autour de tout ce qui touche aux origines, à la religion, aux races, oui cette démonstration vaut tous les discours politiques et toutes les théories sur le sujet. La savoureuse et brève participation de Lionel Jospin en apporte en quelque sorte la démonstration... Bref, courez-y, parlez-en, rarement un film aura fait une telle synthèse entre rires et émotions profondes sur un sujet aussi central concernant notre vie de tous les jours
.

D'où venons nous? Ce que nous sommes. Ce que nous devrions être.
Ce que nous serons.
Là où nous n'irons sans doute jamais.
Nous les gauchos de droite. Non... ?

Comme chantait tonton Georges

Tout est beau chez elle, y a rien à jeter,
Sur l'ile déserte il faut tout emporter.

Pour conclure

Ca c'est du cinoche
Du vrais de vrais cinoche,
alors là je dis bravos,

à tous ceux qui ont fait ce film,
pas grandiose,tellement mieux que cela,
simplement extraordinaire.