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yayo
65 abonnés
1 221 critiques
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3,5
Publiée le 17 février 2012
Assez bonne surprise pour ma part. Je m'attendais à une daube et finalement c'est très regardable grâce notamment à la fraîcheur de Sara Forestier. Les dialogues sont bons.
La France poussé dans ses extrêmes cultures entre origine et politique. L'un dans l'autre ce mix improbable de deux caractères complètement différent donne un bel espoir sur un monde de bâtards. Après le film semble tourner sur lui même en rabâchant son sujet.
Un Film survolté, puissant et décidément en pleine actualité avec les élections qui arrivent. Le malaise d'une France qui n'assume pas son histoire et ses diversités culturelles, ethniques, sociales, politiques et religieuses! à voir d'urgence.
Une comédie intelligente qui assume sa partialité. Autant vous le dire tout de suite : mieux vaut être de gauche ou apte au recul pour apprécier Le Nom des gens tant il s'avère engagé jusqu'à l'intolérance. Mais une fois cet état de fait intégré vous pourrez gouter au bonheur de voir l'innocence (et la sottise) de Bahia confrontée à la réalité d'une société trop organisée et ennuyeuse pour elle. On connait d'ailleurs tous une Bahia ce qui facilite l'identification.
Michel Leclerc aborde des sujets sensibles (l'identité, la politique, l'individualisme) avec justesse et drôlerie via des dialogues denses et décalés qui ne sont pas sans rappeler Woody Allen. Le couple principal (30 ans d'écart!) est bon mais on a du mal à croire à leur histoire d'amour d'autant que la trame amoureuse utilisée soit usée jusqu'à la corde. Pour une comédie libertaire comme celle-ci j'ai aussi trouvée dommage que le réalisateur n'aille pas au bout de ses idées en nous offrant un dénouement et une morale aussi conservateurs. L'homme d'âge mûr incarnant la sagesse et le bon sens offre ainsi un cadre affectif stable à une jeune femme fantasque qui trouve enfin son équilibre dans la monogamie avec un homme plus agé et diplômé. Forcément. Une scène : le repas de famille.
VIVE LA REPUBLIQUE. Libre et vivant, le nouveau film de Michel Leclerc, et j'invente rien. Très bien écrit et ponctué de scènes très drôles. Gamblin magnifique, Sara Forestier époustouflante.
Un ovni ! "Le Nom des gens" est un film bizarre au scénario indescriptible mais franchement bon ! La réalisation est différente et intéressante mais surtout les acteurs jouent bien, mention particulière à Sara Forestier qui s'implique dans son rôle avec réussite ! Par contre, c'est vrai qu'on ne rit pas aux éclats, mais dans l'ensemble, c'est un vraiment un bon long-métrage.
Coucher avec des fachos pour les ramener à la raison de voter à gauche ; faire l’amour pas la guerre. Comme postulat, pourquoi pas ? Film politiquement incorrect, les sujets abordés sont catapultés sans tabou. Film déculotté pour Sara Forestier qui affiche une rayonnante vitalité. Jacques Gamblin en personnage coincé et barbant de gauche, variante Jospin, est tout aussi épatant de retenu. Même les seconds rôles, les parents des deux personnages, sont bonnement remarquables. Cela dit, si j’accepte le postulat, il reste que l’étourderie de Bahia se promenant nue dans la ville et dans le métro me paraît exagérée car plus loin dans le film, sans pour autant répéter la scène, jamais son personnage ne manifeste son côté tête en l’air. Pour le coup, cette scène décrédibilise un peu le film et semble gratuite. Comme sa rage dans les locaux de France-Inter qui est surjouée. Je me disais : « Ça part mal ». Et pourquoi ne pas avoir illustré le revers d'un facho après avoir couché avec Bahia ? Pourquoi ne pas jouer au moins une fois sur ce ressort comique ? C’est un peu bancal, surfait, pas assez exploré, toutefois, ça reste énergique et au final, on passe un bon moment.
A priori, "Le nom des gens" a tout de film "parisien de bobo de gauche" sur lequel on peut taper à grand joie. Avec des thèmes aussi casse-gueule que l'immigration, le clivage droite-gauche, l'amitié israélo-palestinienne, la gamelle était assurée. Et pourtant, le film est à l'image de Sara Forestier. Horripilant sur le papier, mais désarmant de vérité sur pellicule. On pardonne alors beaucoup de choses (la caricature de la droite, les blagues qui tombent à plat, des incohérences à foison,...), surtout quand ça sait faire preuve d'auto-dérision, comme cette scène avec un certain Lionel J., tout simplement hilarante.
Nous avons ici une comédie qui, si elle ne nous épargne pas certains clichés, reste néanmoins plaisante à suivre. A la lecture du sujet, j'espérais cependant un peu mieux.