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soniadidierkmurgia
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4,0
Publiée le 18 mai 2012
Arthur Martin et Bahia Benmahmoud ont deux patronymes remarquables. L'un parce qu'il se voit poser en permanence la question : "Comme celui des machines à laver ?" , l'autre parce qu'elle est la seule en France à se nommer de la sorte. Lui spécialiste des épizooties mène une vie assez austère, elle issue d'une union franco-algérienne a décidé de convertir les hommes de droite aux idées de gauche héritées de ses parents en couchant avec eux. A priori l'idée sur laquelle est assise le film quoique originale était plutôt casse gueule. Surtout que l'entame de celui-ci nous présente une biographie en parallèle de chacun des deux personnages afin de nous expliquer le fondement de leur être tout en jalonnant les décennies qui se succèdent, des grandes évolutions sociétales qui quoiqu'on en dise façonnent les êtres. On craint donc le pire devant ce foisonnement d'idées et l'on se dit que le metteur en scène a toutes les chances de nous perdre en route à vouloir innover à chaque minute qui passe. Heureuse surprise, le film trouve vite sa cohérence et chacune des trouvailles de Michel Leclerc (tient donc !) sonne juste et apporte une fraîcheur plutôt rare dans notre cinéma français somme toute assez convenu. Les deux rôles principaux sont admirablement tenus par Jacques Gamblin et Sara Leforestier. On connaissait le talent protéiforme de Gamblin , c'est donc la folle énergie et la force de conviction de la toute jeune Sara Forestier qui crèvent l'écran. La profession ne s'y est pas trompée qui lui a décerné d'emblée le César de la meilleure actrice en 2011. Le film est tellement foisonnant qu'il demandera une deuxième vision pour profiter pleinement de cette formidable allégresse qui le parcourt tout du long. A noter aussi les très jolis second rôles comme celui-ci Zinedine Soualem. Une réelle réussite.
Voilà un sujet original pour un film très rafraîchissant porté par deux super comédiens. Un film très humaniste et drôle à la fois, de délicieux dialogues et une très belle vision de la France idéale. A voir, à moins de faire partie " des fachos" ...
Comédie très rafraîchissante portée par deux très bons acteurs. Pas non plus un chef-d'œuvre, c'est parfois un peu trop cliché, un peu trop lourd, ça devient vite pesant. Mais on note une vraie originalité, une vraie personnalité, c'est un joli film !
Une comédie formidable ! Une vraie surprise, un chouette moment de comédie mais surtout de cinéma ! Franchement, tout a été cuisiné aux petits oignons dans ce film et c'est un vrai délice. Qu'il s'agisse de l'originalité du scénario, du jeu des acteurs, de la question de fond, du rythme, des images dans le passé ou de la mise en scène. Mise à part quelques scènes un peu too much et à la limite de la parodie (spoiler: comme lorsqu'elle sort nue ), le reste est formidable !
Ce film est étrange. Les 25 premières minutes sont pratiquement insupportables. S. Forestier est énervante avec ses mimiques et ses poses soi-disant drôles spoiler: (un sein qui sort n'importe quand, elle se retrouve nue sans s'en apercevoir,...) . Mais d'autres moments sont intéressants et originaux comme l'arrivée de Lionel Jospin. On reste un peu circonspect devant ce film qui ne sait pas s'il est là pour nous donner des leçons politiques ou pour nous faire rire, surement un peu des deux. Mais au final, il y a trop de bons sentiments (attendrir avec le traumatisme familial de la déportation est vu, revu et rerevu).
Un film original qui aborde beaucoup de sujet de manière décalée. C'est un peu brouillon par moments mais c'est un long métrage à classer dans la catégorie des bonnes comédies françaises de ces dernières années.
J'ai été touchée. Probablement parce que je me suis identifiée aux personnages. Ils sont attachants. Sans prétention, ce film traite de sujets profonds commes les secrets de famille, le poids des origines, avec une pertinence exquise. J'ai apprécié cet humour même si parfois c'est exagéré.
excellent moment de comédie! acteurs impeccables, scénario original et mise en scène pas moins non plus! bref, que du bon dans ce film qui passe hyper vite grâce justement à cette mise en scène énergique qui ne laisse aucun temps mort en ne s'attardant pas sur les moments qui auraient pu ralentir le rythme. C'est à la fois assez dénonciateur de l'état de notre pays et en même temps très léger ce qui fait passer la pilule du discours assez politique tout de même. je retiendrai que "les bâtards sont l'avenir du pays"!!!! on rigole souvent et parfois émouvant, tout y est! je le conseille évidemment!
Ce "film"(enfin ce truc) est un navet bobo invraisemblable, sans queue ni tete, rempli de reflexions debiles (genre : "la droite c est le nationalisme, le fric et la loi du plus fort"...tout dans la nuance). Sara Forestier est juste la plus grande tete a claques du cinema français, son Cesar est incomprehensible.L'ensemble pue la moraline bobo gaucho parisianiste. Nase de chez nase. Chiant. Nul. Moralisateur. Surtout la fin sponsorisée par des antisarkosistes primaires a mon avis. Ah oui et vous ai-je dis que Sara Forestier etait la plus grande tete a claques du cinema français? Ah oui pardon...mais dans ce film elle atteint vraiment des sommets de tete a claquitude et de connerie intersiderale.
Voilà un film bien difficile à noter. Originalement raconté et joué, le nom des gens se veut une peinture des mœurs de notre époque, à travers une histoire d’amour complètement atypique. Grand succès de l’année dernière, le film avait même été récompensé aux césars, belle prouesse pour une comédie. Pourtant, je dois dire que j’ai moyennement accroché. Les vingt premières minutes sont très accrocheuses avec les répliques acerbes, la galerie de personnage bien croquée. Mais le reste du film se prolonge en dent de scie. Des moments drôles, et des moments qui s’éternisent. De plus, le réalisateur a voulu concilier deux genres qui, à mon sens, sont inconciliables : le film absurde et la comédie sociale. Plus le film avance, plus la complexité et l’aspect déluré du scénario nous éloigne de tout réalisme. On parle de fascistes anti-fascistes, Sara Forestier s’interroge sur les effets pervers de sa démarche, démarche qui elle-même est déjà complexe. A force d’aller trop loin dans la réflexion, et en prenant comme base des personnages complètement déconnectés de la réalité sociale, le film finit par tourner dans le vide, à atteindre un niveau trop abstrait pour se prétendre film de société. De plus, voir Sara Forestier se promener nue dans la rue n’était pas déplaisant, mais la voir complètement nue à plusieurs reprises dans le film, ça devenait presque obscène. Manque d’inspiration pour tenir 1h30 ? Difficile à savoir. Toujours est-il que ça dure, ça dure, c’est parfois drôle, parfois juste, mais en somme ce n’est pas assez percutant. J’ai failli ne pas le regarder jusqu’au bout, ce qui aurait été une erreur puisque les dernières minutes sont plutôt émouvantes.
Ô surprise. Ô joie, voilà une comédie française qui, non seulement, s'avère être plutôt drôle, bien écrite et dotée d'une réalisation pas mal, mais qui en plus traite de sujets contemporains qu'on a plus l'habitude de voir dans des films "sérieux" pour ne pas dire sentencieux. A force de s'enfiler des comédies inoffensives qui donnent l'impression qu'elles auraient être pu être tournées à l'identique il y a trente ans, ca fait presque bizarre. Le gros point fort du film est son scénario, qui prend le temps de dépeindre ses personnages avec soin, d'approfondir leurs sentiments, qu'il s'agisse des deux personnages principaux comme des seconds rôles, dont aucun n'est oublié et qui sont tous caractérisés assez habillement. Le film parvient également à un équilibre dans sa manière de glisser parfois de la comédie vers un ton plus dramatique. Il doit pas mal de son charme à ses acteurs, Gamblin est parfait en dernier jospiniste du Système Solaire et Sara Forestier est pétillante en jeune femme délurée.