Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
DAVID MOREAU
132 abonnés
2 230 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 24 avril 2018
VIVE LA REPUBLIQUE. Libre et vivant, le nouveau film de Michel Leclerc, et j'invente rien. Très bien écrit et ponctué de scènes très drôles. Gamblin magnifique, Sara Forestier époustouflante.
Malgré un jeu très bon des acteurs, ce film qui se veut "politique" au sens où sous couvert de légèreté et d'humour, il traite d'un peu tous les problèmes de la société française : immigration racisme, identité, gauche, droite, utilise des moyens assez lourdingues et des ficelles un peu grosses pour démontrer quoi ? pas grand chose en fait. ça manque de finesse et ce n'est guère convaincant. Restent quelques bonnes trouvailles comme celle où apparait Jospin auto dérisoire, ou la libération des tourteaux avant l'amour devant une centrale nucléaire où l'engueulade entre la maman bobo qui se croit algérienne et l'ancien militaire de droite qui croyait œuvrer pour la science en travaillant sur la bombe atomique que la France a fait exploser en Algérie
Oh la la, mais quel horreur ce film!!!! MERDIQUE, le racisme de gauche dans toute sa splendeur!! j'ai jamais vus un film aussi manichéen, raciste, blindés de clichés, sexiste, islamophobe, la totale!!! ça se veut porteur d'espoir et angeliste mais ça tombe à plat, ça occulte pleins de problèmes réel et Sara Forestier est juste insupportable dans son rôle de brune sans cervelle (manquerais plus qu'elle soit blonde) la scène ou elle se retrouve à poils sans qu'elle sans rende compte dans le métro, non mais allo?? au début je pensais que c'était pour montrer une maladie du personnage mais en faite non, c'est juste une femme qu'a oublié de mettre ses fringues et HEUREUSEMENT qu'un homme à pus la rabiller! MON dieu je comprend mieux pourquoi je me prend autant la tête avec certain gaucho, si ils ont tous vu ce film on est mal barré!! Quel horreur, mais quel horreur!
Monstrueusement bien pensant. Quelques phrases et idées sortent parfois de ce bouillon de simplisme politique. Le film fait parfois oublier le ridicule de son postulat mais reste pontifiant et d'une lourdeur sans nom. 33%
"le nom des gens" est à la politique de gauche, ce que "la belle verte" est à l'écologie : une vulgarisation affreusement naïve qui décrédibilise ce qu'elle pense promouvoir, et donne raison aux pires clichés entretenus par leurs détracteurs respectifs. à éviter soigneusement (sauf si on est de droite et à court de raisons de le rester)
Ben c'est en vérité l'occasion rêvée pour tous les fans de Sara Forestier de la voir se balader à poil pour un oui ou pour un non (le summum étant la scène dans le métro!) sur fond d'idéologie gauchiste (ce qui est différent d'être de gauche) particulièrement puante, empreinte d'un manichéisme absolument sidérant (en gros si t'es de droite t'es forcément une ordure, même si j'avoue moi aussi ne pas comprendre comment on peut être à la fois "jeune" et à l'UMP!
Car à moins de voir en la personne de Lionel Jospin le Messie tant attendu (Sous l'ère actuelle du PS, c'est vrai qu'on est vraiment mieux avec la gauche que la droite...dans la gueule!) tout en niant ce qui fait la spécificité des peuples (inutile de jouer les vierges effarouchées, la seule force niant cette vérité c'est la finance internationale apatride) difficile de voir dans cette immondice pour BOBO déconnecté (plus facile en effet de voir la diversité sociale à la sauce Amélie Poulain quand on habite à Montmartre!) autre chose qu'une ode au multiculturalisme le plus abject (celui qui permet justement le dumping social et qui ironiquement embauche une actrice française pour jouer le rôle d'une arabe tout en entérinant les poncifs les plus racistes en présentant des "minorités" vivant à la cité tout en les montrant pratiquer des mariages "blancs"!) et un subtil alignement de la concurrence victimaire et des réparations ordurières que certaines réclament chaque jour un peu plus (Il ne faut pas oublier, il y a moyen d'un p'tit billet!
Préférez donc le court métrage réalisé par la coscénariste Baya Kasmi (beaucoup plus dramatique) même si dans l'affaire, j'ai appris pourquoi le clavier de mon ordinateur commençait par AZERTYUIOP...
Excellente surprise : on attend une comédie légère , on n'est pas déçu, et en prime le côté grave du sujet est remarquablement traité ! avec la légèreté qui, justement , conduit à participer vraiment , au fond de ses convictions, à une reflexion utile. Nulle démagogie, on a beaucoup souri, et en plus on a , en même temps , refléchi.
Il s'agit d'un film politique qui n'annonce pas clairement la couleur, qui joue beaucoup sur les clichés et donc difficile à cerner entre la bonne parole et la parodie. Sara Forestier joue très bien, son personnage est amusant et déjanté mais pas très crédible.
Difficile de parler cinéma quand la seule chose qui ressort de cette pauvre petite chose c'est que l'on vient d'assister à l' énième illustration de la dérive islamophobe qui gangrène dangereusement la gauche depuis quelques années. En résumé les gens qui revendiquent leurs origines sont des fachos : facile quand on ne connait pas la stigmatisation du fait de sa culture. Le retournement du stigmate ,LECLERC ça ne lui dit pas grand chose visiblement ! En clair aussi les arabes son t respectables quand ils ont le profil doux et gentil du père de la jeune fille et que les filles mettent des mini jupes et montrent volontiers leurs poitrine. les autres sont disqualifiés comme ,intégristes et les filles portant le foulard : des connes soumises et manipulées. jolie morale colonialiste
Coucher avec des fachos pour les ramener à la raison de voter à gauche ; faire l’amour pas la guerre. Comme postulat, pourquoi pas ? Film politiquement incorrect, les sujets abordés sont catapultés sans tabou. Film déculotté pour Sara Forestier qui affiche une rayonnante vitalité. Jacques Gamblin en personnage coincé et barbant de gauche, variante Jospin, est tout aussi épatant de retenu. Même les seconds rôles, les parents des deux personnages, sont bonnement remarquables. Cela dit, si j’accepte le postulat, il reste que l’étourderie de Bahia se promenant nue dans la ville et dans le métro me paraît exagérée car plus loin dans le film, sans pour autant répéter la scène, jamais son personnage ne manifeste son côté tête en l’air. Pour le coup, cette scène décrédibilise un peu le film et semble gratuite. Comme sa rage dans les locaux de France-Inter qui est surjouée. Je me disais : « Ça part mal ». Et pourquoi ne pas avoir illustré le revers d'un facho après avoir couché avec Bahia ? Pourquoi ne pas jouer au moins une fois sur ce ressort comique ? C’est un peu bancal, surfait, pas assez exploré, toutefois, ça reste énergique et au final, on passe un bon moment.
J'y suis allé à reculons et... je n'ai malheureusement pas eu de bonne surprise. Encore un film qui s'empare de tous les lieux communs de circonstance sur le racisme, la tolérance, les arabes, les juifs, la déportation, Le Pen au 2ème tour et tutti quanti. Tout ça est vu et revu pour qui va souvent au cinéma mais ici il manque la sincérité d'un Ghedighian ou l'habileté d'une Agnès Jaoui. Le scenario accumule les maladresses et la réalisation en rajoute. Il reste de bons interprètes qui permettent de supporter ce pensum jusqu'à la fin.