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Biloba63
57 abonnés
847 critiques
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4,5
Publiée le 17 octobre 2012
Un délire complètement barré tout simplement exquis ! Une histoire à dormir debout, des répliques à s'en déchausser la mâchoire, qui resteront cultissimes pour moi ! Un court métrage que je ne me lasserais jamais de regarder, et qui me fera toujours le même effet. C'est purement jouissif, je regrette juste les dernières minutes qui sont de bien moins bonnes factures que les 3/4 du film. Le passage avec le "Commissaire Enrico" est tout simplement magique ! Une petite merveille qui s'inscrit dans le délire du Grand Détournement, La Classe américaine", mais qui vit un peu dans son ombre... Et pourtant...
Michel Hazanavicius co-réalise ce cout-métrage d'une quinzaine de minutes assez hilarant bien qu'apparemment c'est pas le meilleur puisqu'il existe deux autres volet du genre appeler "détournement", dont le principe et de changer les voix et on assiste à un festival d'extrait d'ancien épisode culte de série '80. Bon, pour ce qui de celui-ci, on se marre c'est sur mais par contre la fin tombe en queue de poisson total.
Deux étoiles parce que ce sont les prémisses de quelque chose de bien meilleur, la classe américaine. Cet opus est beaucoup moins drôle, plus décousu. Les plans se succèdent moins bien ce n'est pas aussi fluide que pour son petit frère. L'humour potache prend moins.
Je m'étais beaucoup poilé devant "La Classe américaine" du même Michel Hazanavicius, véritable perle dans le domaine du détournement. Mais "Derrick contre Superman" fonctionne beaucoup moins bien à cause d'une beaucoup moins bonne cohérence d'images et d'une histoire qui est trop confuse. De plus le doublage n'est pas tout le temps réussi. En fait, seules quelques répliques de ce cher inspecteur munichois, qui a accompagné bon nombre de siestes de l'après-midi, et la partie avec Roger Hanin sont drôles. Un poil déçu.
Appréciant La classe américaine, qui contient quelques dialogues mémorables, des yep de James Stewart, de la mousse au chocolat de John Wayne, des chips de Charles Bronson et tant d’autres, Derrick contre Superman m’intéressait, mais à part le passage avec Roger Hanin, rien ne m’a fait rire. L’humour est essentiellement lourd et raté, un court métrage loupé.
Après une "Classe américaine" couronnée de succès, "Derrick contre Superman" passe de manière inaperçue sur nos petits écrans. Malgré la présence de nombreuse grandes stars de séries télévisées de l'époque, l'humour est rarement recherché ce qui donne parfois une lourdeur incontestable à ce court métrage qui aurait mérité plus.
Avant "La Classe américaine", Michel Hazavanicius s’était fait la main sur l’exercice avec cet hilarant Derrick contre Superman dont le titre résume à lui seul le projet, à savoir un grand n’importe quoi jouissif aussi soigné dans sa forme que barré dans ses dialogues. Les recettes sont donc les mêmes que pour son illustre suite, à savoir un détournement d’images tirées de films ou de séries cultes sur lesquelles le réalisateur a greffé de nouveaux dialogues (en faisant appel à des valeurs sûres du doublage telles que Jean-Claude Montalban ou Evelyne Grandjean) et un montage délirant. Résultat : Derrick veut à tout prix sauver la Cinq de Berlusconi, son coéquipier Klein a une bonne blague sur le vrai prénom de Matt Houston, Navarro voit des antisémites partout, le Prisonnier est sous acide, Superman parle sans bouger les lèvres… Quant aux dialogues, ils sont souvent à mourir de rire (la diatribe enflammée de Navarro contre Derrick "l’enculé d’ancien nazi" est sans doute mon moment préféré). Certes tous les gags ne font pas forcément mouche mais après visionnage, on ne peut que regretter que personne n’ait eu l’idée depuis de reprendre le flambeau.
Complètement barré, le court métrage d'Hazanavicus est hilarant et absurde. Pas aussi bon que "La Classe Américaine", ce Derrick contre Superman est quand même superdrôle et superabsurde.
En 16 petites minutes, les auteurs de ce petit détournement (viendra ensuite La classe américaine) accouche d'une des bobines les plus absurdes jamais produites, mixant dans un joyeux bordel Derrick, Maigret, Superman et tant d'autres icônes de la petite lucarne, véritable petite pépite remplis à ras-bord de dialogues cultissimes ( "Et comment donc Houston !). Un quart d'heure de pur bonheur !
Un court-métrage étonnant qui bénéficie d'un excellent doublage et de bonnes répliques. Mais Derrick contre Superman est peut-être un peu trop long à mon goût. En tout cas, je préfère largement les détours de Mozinor, même s'ils ne sont pas toujours top!