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TonyMafia
14 abonnés
233 critiques
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4,5
Publiée le 4 mai 2017
Très bon court-métrage des réalisateurs de La Classe Américaine. J'ai particulièrement apprécié le parallèlé entre une chaîne de télévision défunte et des anciennes séries télé tournées en ridicule.
Premier détournement du triptyque appelé "Le Grand Détournement", comprenant aussi Ça détourne (1992) et le cultissime La Classe américaine (1993).
En détournant pas moins d’une quinzaine de séries télévisées (Derrick, Starsky & Hutch, Dynastie, Drôles de dames, Star Trek, Navarro, Belle et Sébastien, Les aventures de Superman, Les Chevaliers du ciel, Commissaire Maigret, Matt Huston, Côte Ouest, Le Prisonnier, Le Saint, Amicalement vôtre, …) Michel Hazanavicius & Dominique Mezerette détournent et parodient pour notre plus grand plaisir, les héros de notre enfance. Tous les retrouvés réunis dans un seul et même film s’avère être un véritable régal, même si au bout de 15min, on n’est pas rassasié et que l’on aurait souhaité en avoir d’avantage.
Le film se clôture de la plus belle des façons (humour noir), avec un clin d’œil au film Délivrance (le cri du cochon vaut tous les discours !).
Michel Hazanavicius co-réalise ce cout-métrage d'une quinzaine de minutes assez hilarant bien qu'apparemment c'est pas le meilleur puisqu'il existe deux autres volet du genre appeler "détournement", dont le principe et de changer les voix et on assiste à un festival d'extrait d'ancien épisode culte de série '80. Bon, pour ce qui de celui-ci, on se marre c'est sur mais par contre la fin tombe en queue de poisson total.
Il fallait le voir à l'époque ! Aujourd'hui, beaucoup de détournements sont bien meilleurs. Celui-ci reste assez bon avec l'utilisation de beaucoup de séries cultes qui passaient en France dans les années 90. Il ne faut pas réellement y voir un scénario ni d'affrontement entre Derrick et Superman. C'est très fouillis, des personnages apparaissent le temps d'une scène et les répliques de acteurs sont complètement détournées. Aujourd'hui, le concept a largement été repris par les internautes et par beaucoup d'humoristes à la télé. L'un des premier gros détournement de Michel Hazanavicus qui réalisera derrière "Le Grand détournement".
Un an avant le fameux "Grand Détournement", David Mézerette et Michel Hazanavicius se sont amusés en montant ce "petit" détournement (16 min tout de même), où l'inspecteur Derrick tente de mettre en place une chaîne de télévision (!). Ce "Derrick contre Superman" souffre de la comparaison avec son grand frère qui propose une intrigue plus cohérente et des doublages plus réussis. Il n'empêche, ce détournement est efficace, bien doublé, et assez délirant dans son genre. Les répliques sont souvent amusantes, et le film tire sur plusieurs séries emblématiques des 90's.
Avant "La Classe américaine", Michel Hazavanicius s’était fait la main sur l’exercice avec cet hilarant Derrick contre Superman dont le titre résume à lui seul le projet, à savoir un grand n’importe quoi jouissif aussi soigné dans sa forme que barré dans ses dialogues. Les recettes sont donc les mêmes que pour son illustre suite, à savoir un détournement d’images tirées de films ou de séries cultes sur lesquelles le réalisateur a greffé de nouveaux dialogues (en faisant appel à des valeurs sûres du doublage telles que Jean-Claude Montalban ou Evelyne Grandjean) et un montage délirant. Résultat : Derrick veut à tout prix sauver la Cinq de Berlusconi, son coéquipier Klein a une bonne blague sur le vrai prénom de Matt Houston, Navarro voit des antisémites partout, le Prisonnier est sous acide, Superman parle sans bouger les lèvres… Quant aux dialogues, ils sont souvent à mourir de rire (la diatribe enflammée de Navarro contre Derrick "l’enculé d’ancien nazi" est sans doute mon moment préféré). Certes tous les gags ne font pas forcément mouche mais après visionnage, on ne peut que regretter que personne n’ait eu l’idée depuis de reprendre le flambeau.
Un format court désopilant avec jeux de mots, blagues canulars, des dialogues hilarants remplaçant les originaux de Star Trek ou Starsky & Huch. Quand derrick recherche un type en "Body de jersey bleu et cape rouge" qui lance des cailloux sur les voitures, c'est Michel Hazanavicius qui revisite les séries américaines Derrick et Superman. Il réalise un "mashup" avec Le Saint/Le Prisonnier, une séquence extrême avec Drôles de Dames / Tangy et Laverdure ...
C'est sympatoches mais je me demande toujours ce que Superman vient foutre dans le titre car il fait limite de la figuration. Mais bon cela fait sourire.
Après une "Classe américaine" couronnée de succès, "Derrick contre Superman" passe de manière inaperçue sur nos petits écrans. Malgré la présence de nombreuse grandes stars de séries télévisées de l'époque, l'humour est rarement recherché ce qui donne parfois une lourdeur incontestable à ce court métrage qui aurait mérité plus.
Je m'étais beaucoup poilé devant "La Classe américaine" du même Michel Hazanavicius, véritable perle dans le domaine du détournement. Mais "Derrick contre Superman" fonctionne beaucoup moins bien à cause d'une beaucoup moins bonne cohérence d'images et d'une histoire qui est trop confuse. De plus le doublage n'est pas tout le temps réussi. En fait, seules quelques répliques de ce cher inspecteur munichois, qui a accompagné bon nombre de siestes de l'après-midi, et la partie avec Roger Hanin sont drôles. Un poil déçu.