Horreur, science fiction, romantisme, ou même erotisme... Si vous êtes du genre à vouloir condenser plusieurs sortes de films en 1 seul, ce film est pour vous. Oui mais, on a l'impression que tout a été rajouté à la manière d'une soupe de grand mère maison, comme ça, sans recette. Car c'est ce qui est le plus flagrant dans ce film, on a l'impression que le scénario a été écrit lors d'un trajet de taxi de son réalisateur, comme ça. Par contre, si vous voulez rire, il vous suffit simplement de regarder les 10 dernières minutes du film; les series fantastiques des années 70 avec leurs fabuleux effets spéciaux n'ont rien à lui envier ! Bref, on a l'impression de nager dans la grande bouffonerie, les belges, une fois de , véhiculent une mauvaise image de leur vision du 7ème art. J'ai perdu 1h40 de ma vie.
"Left bank" repose exclusivement sur une ambiance sombre et lourde mêlant suspense policier et fantastique à la "Rosemary's baby". Mais aucune des deux facettes du film ne parviennent à séduire totalement, et si la fin est inattendue elle est aussi assez frustrante. Malgré cela c'est un film qui sait se dégager par de nombreuses qualités d'une production horrifique globalement de bien piètre qualité.
Aucune étoile. C'est ce que j'aurais aimé mettre si j'avais pu. Mais non. Dommage. Parlons de ce film, qui, je vous le rappelle mérite pour moi aucune étoile. "Left Bank" a l'allure d'une mauvaise blague. On nous annonce un film d'horreur, une mutation... des frissons quoi! Et tout ce que j'ai vu c'est des scènes de cul toutes les dix minutes qui ne servent à rien, des personnages tout sauf attachants, une ambiance à tourner de l'oeil, une intrigue... quelle intrigue? Non mais franchement, mes yeux étaient plus rivés sur mon plafond que sur l'écran! En bref, réussi des plus mauvais films de la Création. Si vous avez du temps à perdre ou si vous avez des problèmes de sommeil, je vous le conseille volontiers.
Trop de longueurs, même si c'est bien interprété mais c'est fade. Un thriller fantastique peu angoissant qui peine à démarrer et s'enfonce dans le grand n'importe quoi dans les dernières minutes avec la sempiternelle histoire de la boucle (style "timecrimes", "triangle", "armée de 12 singes"...). Rien de bien neuf et de transcendant quoi.
La mauvaise blague belge signée Pieter Van Hees. "Left Bank" débute pourtant de façon bien agréable sous la forme d'un mélodrame. L'histoire n'est pas inintéressante. Evoluer dans le monde du sport belge n'a rien de déplaisant, bien au contraire. Enfin, la découverte du fessier rebondi de la jeune Ryszard Turbiasz ne peut laisser indifférent le public masculin. Passée la première demi-heure, on bascule dans une sorte de faux thriller. La tension est là, mais trop légère. Les "indices" qui sont livrés au spectateur afin de lui permettre de mener l'enquête n'ont aucun intérêt. Bref, on a aussi peur que devant l'émission "Très chasse" sur TF1 et par dessus le marché on s'ennuie. Troisième effet kiss cool, l'entrée en scène fracassante du fantastique. A mourir de rire. Ainsi, les dix dernières minutes baignent dans le ridicule le plus total. La fin, censée reprendre le principe du cycle fermé, déçoit et laisse même perplexe. Pourquoi avoir choisi de flinguer ainsi le film ? En résumé, "Left Bank" est une sorte de mélange maladroit de "Sliver", de "L'armée des douze singes" et même de légendes greco-romaines avec le mythe de Perséphone. Mais la sauce ne prend pas, et les trop nombreuses directions données au scénario finissent par lasser le spectateur.
Du cinoche indépendant fantastico-horrifique, ça fait toujours plaisir. Surtout quand celui-ci est de bonne qualité. Evidemment, si je dis ça, c'est que Left Bank en fait partie.
Ce film, à la fois tordu et surprenant, a fait parler de lui en étant comparé aux cinémas de David Lynch et Roman Polanski (les plus anciens, surtout !)... Fallait donc que je jette un coup d'oeil là-dessus. Ce qui m'a premièrement frappé, c'est la qualité de l'interprétation, notamment la jeune Eline Kuppens qui s'en tire superbement, faisant de son rôle quelque chose d'authentique et d'époustoufflant.
Esthétiquement, c'est chiadé, et le scénario, surprenant alors que son synopsis paraissait banal, est maîtrisé et porté à l'écran dans un rendu plus que convainquant, à la fois beau et terrifiant. Je vais effectuer une petite digression érotique, comme Van Hees, en stipulant que les quelques scènes de jambes en l'air sont bougrement bien tournées (en fait, la première surtout, qui se défait presque de tout pudisme).
L'ambiance du film est également un de ses points forts. Il y règne, dans les premières secondes, un malaise oppressant qui ne lâchera prise qu'au générique de fin. Très bonne surprise que ce Left Bank. J'attends désormais les prochains méfaits de Van Hees avec une certaine envie !
D'après ce que j'avais lu il fallait s'attendre à un film oppressant dans le genre claustro du Répulsion de Polanski mais Linkeroever installe son intrigue de manière trop lente, le début du film semble plus proche d'un film social avec love story et quand l'élément fantastique arrive elle tombe comme un cheveu sur la soupe. Cette histoire d'ancien rituel est très mal exploitée ; Linkeroever est lent et jamais vraiment prenant même si la jeune Marie est plutôt attachante.
Un bon film, avec une ambiance bien poisseuse au fur et à mesure que l'histoire avance. Peu de scène choc, pas de gore, et pourtant bien ficelé et assez prenant. Pour ceux qui privilégie les ambiances à la Roman Polanski époque Locataire ou Rosemary's baby
Très bon film qui se déroule dans un contexte réaliste. Il est vrai que les scènes érotiques n'apportent rien à l'intrigue et ne sont que fantaisies du réalisateur. Bon choix d'acteurs et des dialogues. L'intrigue est intéressante et originale, tout comme la réalisation, 5/5.
Pas aussi important que Morse comme les publicitaires ont pu nous le susurrer à l'oreille, Left Bank n'en reste pas moins un bel exercice de style certes incompréhensible mais à l'esthétisme quasi parfait et aux personnages bien campés.
Premier long-métrage pour Pieter Van Hees qui réalise ici une oeuvre fantastique très contemplative, surchargée par une atmosphère pesante, où la mise en scène amorphe ne nous pousse pas à nous intéresser au film. Pourtant, la motivation y était, après un second long-métrage réussit et original (Dirty Mind - 2009) on était impatient de découvrir celui-ci. Mais finalement, mis à part la prestation de Eline Kuppens, le scénario complexe et d'une platitude déconcertante aura eu raison de notre patience, on capitule tout en se forçant à le voir en entier, dommage.
Un film fantastique très intriguant qui, en sachant prendre le temps de poser des personnages intéressants et justes (ce qui devient rare dans le genre), rappelle une terreur psychologique qui rappelle immédiatement Polanski.