Le cinéma belge est un plein de surprises un peu à l'image du cinéma canadien ou australien. Ce premier film qui rend hommage au fameux "Rosemary's baby" de Polanski est une excellente surprise. Le ton volontairement austère voulu par Van Heest évite tous les effets grandiloquents souvent propres au genre. Comme la jeune fille, nous comprenons lentement ce qui lui arrive car la confusion est habilement entretenue avec ses déboires d'athlète de haut niveau. Ainsi son nouveau partenaire passe longtemps au second plan comme un élément du décor. Sans heurts et naturellement nous entrons dans la machination qui se joue en réalité depuis le début. La fin est un peu courte en explications ce qui en laissera certains sur leur faim notamment sur le lien avec l'ancienne locataire disparue. Dommage, mais ne perdons pas de vue qu'il s'agit d'un premier essai tout à fait prometteur.
D'après ce que j'avais lu il fallait s'attendre à un film oppressant dans le genre claustro du Répulsion de Polanski mais Linkeroever installe son intrigue de manière trop lente, le début du film semble plus proche d'un film social avec love story et quand l'élément fantastique arrive elle tombe comme un cheveu sur la soupe. Cette histoire d'ancien rituel est très mal exploitée ; Linkeroever est lent et jamais vraiment prenant même si la jeune Marie est plutôt attachante.
Pas aussi important que Morse comme les publicitaires ont pu nous le susurrer à l'oreille, Left Bank n'en reste pas moins un bel exercice de style certes incompréhensible mais à l'esthétisme quasi parfait et aux personnages bien campés.
" Left Bank " est un long métrage belge qui commence comme un drame psychologique pour ensuite dériver petit à petit dans l'épouvante de manière assez étonnante, un peu à la manière de Rosemary's Baby. Le tout se suit sans ennui, et est porté par le talent de l'actrice Eline Kuppens étonnante dans le rôle principal. Il s'agit d'un bon petit à découvrir et possédant une fin qui ne peut que faire débattre.
A part [REC], le cinéma de l'horreur et du fantastique europeen reste toutjours dans une lenteur à faire passer une minute pour 10, et une tonne de blabla pour ne rien dire,... Y a du chemin... Et pour ce film, une incrustation de sex gratuite, et sans aucun but pour l'histoire, c'est montrer tout un petit déjeuner à mâcher, là c'est du porno sans l'être vraiment. La bande son... hum laquelle?? Et les dialogues souvent très cruex, des tonnes de lenteurs, histoires de remplir les 1h35 de pellicules, que du gachis... Comble, comme-ci ça ne suffisait pas, y a des ralentis ! Même après 50mn il ne se passe rien, waw! quel horreur! quel suspense ! La tension est immense, quand commence le film ??? Même pour un mauvais thriller c'est trop vide! alors de là mettre ça en temps que film d'épouvante ou d'horreur!!! Et puis le nombres d'incohérences énormes! Son médecin ne ferai même pas un aide-soignant, et puis plein d'éléments qui n'ont finalement rien à voir avec la soit disant histoire ou enquête qui tient sur un fil. Avec une fin qu'on voit venir en tenu vert fluo à grande enjambé!
Left bank décrit la descente en enfer de marie, une jeune sporrive blessée, plongeant lentement dans la souffrance et la douleur d'un corps blessée au plus profond des chaires. Peut êtres trop lentement, dans le style du cinéma d'attente, opposant intrigue et longueur. Malgré un univers ultras réaliste mis en place par Pieter Van Hees, et des acteurs impecable l'angoisse n'est pas toujours au rendez vous. Mais un personnage principal qui tout à lui sucitte l'interet, le spectateur est literralement pris dans les vertiges de l'heroïne, subit a juste titre la folie de Marie. Le finale qu'en a lui laisse perplexe, l'interprétation reste entière. Une oeuvre fantastique atypique maîtrisée qui laisse un goût amer, agréable.
"Left bank" repose exclusivement sur une ambiance sombre et lourde mêlant suspense policier et fantastique à la "Rosemary's baby". Mais aucune des deux facettes du film ne parviennent à séduire totalement, et si la fin est inattendue elle est aussi assez frustrante. Malgré cela c'est un film qui sait se dégager par de nombreuses qualités d'une production horrifique globalement de bien piètre qualité.
Left bank est un film belge assez peu connu et surement à juste titre. Je suis tombé dessus par hasard. La mise en scène de Pieter Van Hees est correcte et le scénario est plutôt travaillé mais je n’ai pas trouvé l’interprétation des acteurs très juste et par conséquent, j’ai été un peu dégouté par le film. 05 / 20.
Left bank est un film incompréhensible et plutôt mal réalisé.Le début est bien et l'histoire (originale) semble mélanger drame et fantastique. Mais la réalisation flanche ,des scènes manquent,sont coupées et on se demande tout simplement pourquoi elles sont la. On ne voit pas ou le réalisateur veut en venir et ce qu'elles veulent exprimer. L’actrice principale joue bien contrairement aux autres(heureusement, ça sauve un peu!). Enfin la fin est nullissime et décevante..étrange ce réalisateur...
Un film étrange, singulier,dôté d'une véritable atmosphère mais qui perd énormément de son intérêt dans une seconde partie ennuyeuse malgré un final assez flippant.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 19 mai 2020
Left Bank est une sorte de Rosemary's Baby qui rencontre Dark Water. Left Bank a malheureusement plus en commun avec la fascination de ce dernier (Rosemary's Baby) que d'une histoire nouvelle ou tout simplement convaincante. Une longue scène d'ouverture qui joue plus comme un thriller psychologique que comme un film d'horreur. Un autre problème, c'est l'histoire qui n'est ni terriblement nouvelle ni effrayante et qui prend trop de temps à s'installer. Left Bank ne parvient pas à offrir un scénario vraiment excentrique et frappe totalement a coté de la plaque lorsqu'il s'agit de délivrer de véritables peurs. Troisième navet aujourd'hui...