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bobmorane63
189 abonnés
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4,0
Publiée le 16 août 2016
C'est le quatrième film que je vois du cinéaste Allemand Fritz Lang exilé à Hollywood et le polar lui va plutôt bien !! Tourné en noir et blanc au début des années 50, chaque plans est un délice pour les yeux avec son fond d'écran, les décors magnifiquement mis en lumière comme un film noir de l'époque. L'histoire qui comporte beaucoup de suspenses est intéressante aussi avec un policier tenace qui va jusqu'au bout enquète sur un présumé suicide allant jusqu'à des personnes influentes. J'avoue que le début peine un peu a démarrer mais un coup de théatre d'une violence rare pour l'époque surgit et bouscule tout, je n'en dis pas plus. Avec ce long métrage, je commence a aimé le travail que faisait à l'époque Fritz Lang. Le role principal revient à Glenn Ford , acteur qui me déçoit presque jamais entouré par les belles Gloria Grahame, Jocelyn Brando et dans les seconds roles, on remarque la présence très appréciable de Lee Marvin excellent dans la peau d'un méchant. A vos classiques.
"Règlement de comptes" est le dix-septième film de Fritz Lang aux Etats-Unis depuis son arrivée à Hollywood en 1936. Il y aura travaillé tous les genres, du film de guerre au fantastique en passant par le western et bien sûr le film noir, genre où il aura laissé sa marque indélébile aux côtés de John Huston, Billy Wilder, Robert Siodmak et Otto Preminger. En 1953, son séjour américain tire à sa fin et il va réaliser avec "Règlement de comptes" celui qui restera pour lui le film préféré de sa période hollywoodienne. Après une soigneuse préparation du scénario en compagnie de Sydney Boehm et William P McGivern, il boucle le tournage en seulement quinze jours ce qui constitue un record quand on voit la qualité esthétique du film. Il y reprend une de ses thématiques préférées déjà magnifiquement exploitée dans "Fury" (1936) et dans "J'ai le droit de vivre " (1937) ses deux premiers films à Hollywood, celle du quidam qui doit faire face à l'injustice et à la vindicte populaire. Glenn Ford qui collabore pour la première fois avec Lang est parfait pour incarner Dave Bannion, un flic débonnaire mais intègre et obstiné qui spoiler: se transforme presque en tueur quand sa femme (Jocelyn Brando) est assassinée à sa place dans l'enquête qu'il mène sur le suicide d'un sergent dont tout indique qu'il était corrompu . Magnifiquement filmé en studio (Lang n'était pas contrairement à John Ford un adepte des extérieurs) par Charles Lang, "The big heat" dénonce sans détour la corruption qui gangrène la police jusque dans ses strates les plus élevées. Le rythme est très soutenu qui fait allègrement oublier quelques ellipses d'un scénario fort bien structuré d'où ressort le personnage pathétique de Debby Marsh (Gloria Grahame), petite amie d'un homme de main (Lee Marvin dans un de ses premiers rôles) qui comme Bannion se rebelle mais contre son milieu. Gloria Grahame qui est alors au sommet de sa courte période de gloire reste la figure de proue du film à cause de la célèbre scène où spoiler: elle est défigurée par un Lee Marvin devenu fou de rage, mais aussi de sa quête désespérée de se réinventer un passé à travers le souvenir fantasmé de la femme de Bannion . Tout s'articule donc sans fausse note grâce à une progression fluide de l'intrigue et à des seconds rôles très bien dessinés autour du couple vedette qui sera aussitôt après réuni à nouveau par Lang pour un remake actualisé et très réussi de "La bête humaine" de Jean Renoir. Une mention spéciale est à attribuer à Jeanette Nolan, stupéfiante en veuve cynique du sergent dont le suicide montré immédiatement en incipit par Lang va déclencher la douloureuse progression de l'inspecteur Bannion jusqu'aux frontières de moins en moins délimitées entre police et mafia. "Règlement de comptes" est l'affirmation de la maitrise totale de son art par un réalisateur qui n'a plus grand chose à prouver à ce stade de sa carrière.
Un très bon film noir, porté par des acteurs au top et une intrigue passionnante. Ce qui m'a le plus plu dans ce film, c'est à quel point on s'attache au personnage principal et on se sent aussi impliqué que lui dans sa quête non seulement de justice mais également de vengeance. La mise en scène de Fritz Lang se révèle sobre mais efficace, et le film nous propose un rythme parfait, ne nous laissant jamais une minute d'ennui et proposant une galerie de personnages tous plus intéressants les uns que les autres. J'ai trouvé les dialogues et réactions des personnages particulièrement justes, chose qui n'est pas toujours le cas dans les vieux films policiers. C'est sans aucun doute ce supplément de crédibilité qui 'a encore plus fait apprécier le film.
Dans tous les cas je le conseille à n'importe qui, avec l'assurance de passer un très bon (et court) moment de cinéma !
C’est un des premiers films de Fritz Lang que j’ai vu (sûrement pas le plus connu d’ailleurs) et je ne regrette pas mon choix. Certes ce n’est pas du grand cinéma, loin de ses chefs d’œuvres tels que « Metropolis » ou « M le Maudit » par exemple, mais j’y ai retrouvé l’ambiance particulière du « vrai » Hollywood », des années 40 et 50, quelque chose de nostalgique. Et même si l’intrigue s’avère somme toute classique, avec des jeux d’acteurs typiques de l’époque (Glenn Ford en gros dur avec le visage fermé et Gloria Grahame en jeune femme terrifiée et fragile), il y a un charme qu’on ne pourrait retrouver dans les films d’aujourd’hui, avec la description des mœurs et de « l’American way of life » de l’époque. La mise en scène est sobre et les rebondissements connus à l’avance mais on ne voit jamais passer les 85 minutes et quelques du film. Pas mal du tout.
Signé Fritz Lang, Règlement de comptes s'avère être un excellent film noir. C'est captivant et le suspense tient de bout en bout. L'histoire est intéressante et de plus en plus passionnante, c'est un portrait de haine, de meurtre et de vengeance. Les personnages sont tous bien écrit et c'est la vengeance d'un flic que l'on suit, à qui on a, entre autre, tué sa femme et à travers ses recherches, on découvrira une fresque de personnages plus cruel et ambigus les uns que les autres et les frontières entre le bien et le mal seront de plus en plus flou. Certaines scènes sont vraiment sublime (l'introduction avec le suicide ou la scène de la brulure au café). Lang utilise à merveille les thèmes de la corruption, la vengeance, les femmes ou encore l'argent sale et c'est l'archétype du film noir parfaitement maitrisé par Lang et qui baigne dans une ambiance sombre entre alcool, femme et cigarette. La mise en scène de Lang est exquise, tout comme ce noir et blanc et la photographie. Les interprétations sont excellente, Glenn Ford, Gloria Grahame et Lee Marvin en tête. Du grand cinéma et un grand film noir, livré par un grand metteur en scène qui exploite ici tout son talent, captivant, sombre, haletant et fascinant. Des films comme on en fait malheureusement plus.
Un film noir d'une rare intensité et d'une belle intelligence, film qui a aussi réussi à me réconcilier avec Glenn Ford, qui offre une belle prestation, tout en rage et en maitrise. La noirceur de certain acteur n'hésitant pas à défigurer leur compagne, ou, d'être la veuve noire d'un mari encombrant, prouve à quel point, certain était moins soucieux de leur image qu'aujourd'hui et qu'ils étaient prêt à se confondre dans un rôle de méchant. C'est d'un bon niveau et digne des meilleurs film de genre.
Un polar classique de Fritz Lang des années 50, sur fond de vengeance personnelle dans une ville aux mains de la mafia. Un film au noir et blanc superbe, à voir pour certaines scènes fortes, mais dont l’interprétation, souvent trop théâtrale, finit par lasser.
Fritz Lang réalise là un polar de très bonne facture avec "Règlement de comptes". Il réunit les éléments classiques du genre, tels le flic acharné, la femme fatale, ou encore une opposition difficilement attaquable, dans une affaire de chantage et de corruption. Mais ce qui distingue ce film de tant d'autres, c'est bien entendu sa mise en scène. Celle-ci est vite reconnaissable, principalement grâce à son efficacité. Les plans s'enchainent avec fluidité, et du coup, l'histoire semble constamment progresser. De plus, on remarque aussi une trouvaille scénaristique inattendue qui place intelligemment le thème de la vengeance dans un déroulement déjà dense. Un film au rythme soutenu et aux défauts mineurs.
Un film policier classique des années 1950 signé Fritz Lang, au scénario solide, qui mêle habilement chantage, corruption et vengeance personnelle. La mise en scène est sobre et les acteurs sont tous très bons. On peut cependant reprocher par moment un manque d’action. Une bonne réalisation malgré tout, qui s’inscrit bien dans l’esprit des films noirs à l’ancienne !
Un bon film policier classique des années 50 signé Fritz Lang. Une histoire au scénario solide qui mêle habilement le chantage, la corruption ou encore la vengeance personnelle. Les acteurs sont bons comme Glenn Ford dans le rôle du détective Dave Bannion et Lee Marvin dans son rôle d'homme de main cruel jouant avec crédibilité. Seul bémol: le manque d'action qui rend le film par moment ennuyeux ou moins "percutant". Mais dans l'ensemble ça reste correct grâce notamment à un scénario bien écrit.
Comme souvent Lang nous fait immédiatement entrer dans le film (il y a un mort dès la première minute) et ensuite l'histoire nous prend aux tripes, avec ses rebondissements, ses implications politiques et une belle galerie de portraits (Lee Marvin en salopard est très bon). On regrettera seulement que le flic incarné par Glenn Ford soit sans aucun petit défaut et qu'il soit un champion absolu de corps à corps, ainsi que la fin un peu vite expédié, mais cela reste un très grand film noir.
On reste devant une oeuvre de Lang encore aboutie tant au niveau de la qualité des plans, du travail fait sur les personnages, d'un scénario sombre et fascinant. Rien à envier au polar d'aujourd'hui.
Excellent film de Fritz Lang. On regrette une fin peu mouvementée. Le scénario est complexe, implicite et très travaillée, ainsi que la réalisation parfaite, rangeant le film parmi les classiques du film noir.
Fritz Lang signe là un bon vieux classique du film noir à l'ancienne, avec scénario béton et mise en scène sobre, où l'enquête prend largement le dessus sur le spectaculaire et l'action. Le noir et blanc est superbe dans les scènes de ville. A voir.
Chef d'œuvre du film noir, ce film est un classique à ne pas manquer. Très bien construit et fort bien interprété, ce policier tient en haleine de bout en bout!