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    Règlement de comptes
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    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Un chef d'œuvre du film noir : scénario précis, sec, credible, implacable et cruel sur la vengeance d'un flic solitaire. Un des meilleurs rôles de Glenn Ford, rageur, et deux grands second rôles pour Gloria Grahame et Lee Marvin.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2020
    De mon point de vue un film mineur du grand cinéaste. L'approche de la lutte d'un homme seul face à tous (politiciens, mafieux, voyous, hiérarchie policière) est quelque peu manichéenne. Le "héros" lui-même, droit, pur, volontaire et obstiné, est monolithique. Seul le personnage de Debby s'avère nuancé, ce qui le rend d'ailleurs attachant. L'histoire est très classique et sans surprise, et il faut faire un effort pour voir la patte de Lang dans ce polar qui est loin d'être de ses meilleurs : l’utilisation des contrastes de lumières dans un beau noir et blanc.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2020
    Un classique du film noir : drame compact, sans fioriture, d'une grande efficacité narrative, d'une violence sèche, parfois saisissante. Les dialogues sont très bons ; les répliques claquent. Côté interprétation, Glenn Ford est impeccable ; Gloria Grahame fait le grand écart entre légèreté espiègle et sentiment tragique ; Lee Marvin livre une de ses premières compositions marquantes dans un rôle de brute. Et Jocelyn Brando nous rappelle que Marlon avait une sœur actrice.
    Le scénario s'inspire quant à lui d'une série d'articles sur le gangstérisme et la corruption, signés William P. MacGivern et publiés dans le Saturday Evening Post. On y retrouve quelques thèmes de prédilection de Fritz Lang : le désir de puissance, les manipulations secrètes, la vengeance… Et plus largement : une illustration de son pessimisme, de son amertume face à une corruption qui sévit à tous les niveaux de la société. "Les systèmes inventés par l'homme sont complètement faux, injustes et dérisoires", écrivait-il par ailleurs. Y compris, dans ce film, les systèmes qui doivent garantir la loi et la justice… Règlement de comptes oppose un univers corrompu à un flic incorruptible, mais dépasse heureusement ce manichéisme pour sonder quelque chose de plus profond, de plus pessimiste encore, qui a trait à l'individu et non plus seulement au collectif. "Lang s'attache à montrer le moment où, cédant à ses impulsions, l'incorruptible devient violent et laisse la vengeance prendre le pas sur l'application stricte de la loi", note François Guérif dans son livre Le Film noir américain. "Cet instant qui nous échappe. Voilà mon obsession, disait Lang. Pour chacun d'entre nous, cet instant existe, instant de faiblesse pendant lequel il peut fauter. C'est une loi inévitable de la vie… Il est si facile à la faveur de l'un de ces instants de devenir un criminel. Je suis convaincu que si vous faites le premier pas, les abysses s'ouvrent et le deuxième pas devient inéluctable."
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 292 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2020
    Un bon policier, bien noir, avec son drame et ses salauds. Le scénario est classique, sent le déjà vu, ou vu l'ancienneté a dû être copié et modifié moult fois, mais il est efficace et on ne voit pas le temps passer.
    A voir par les amateurs de film policier simple, mais bien interprété.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Sur DVD Classik : « Les derniers films américains de Fritz Lang sont empreints d’une vision très pessimiste et lucide de l’Amérique et de ses idéaux. Le cinéaste quittera les Etats-Unis trois ans après The Big Heat en livrant deux brûlots noirs et cyniques : Beyond a reasonable doubt (L’Invraisemblable vérité) et While city sleep (La Cinquème Victime). Jerry Wald , co-producteur de Clash by night, souhaite adapter une série d’articles publiés dans le ‘Saturday Evening Post’ qui dressent le portrait du gangstérisme moderne et de la corruption politique. Il pense que Lang pourrait en faire un film et propose à la Columbia de l’engager (son film suivant Human Desire sera également produit par ce studio). The Big Heat (Règlements de compte) est l’histoire d’une vengeance violente et désespérée d’un homme contre la corruption qui l’entoure. Lang avait déjà traité le thème de la vengeance dans Fury (1935), son premier film américain et dans Rancho Notorious (L’ange des maudits, 1952).

    Le film décrit l’écroulement d’un univers parfaitement organisé, composé d’une part de la police et de ses hauts fonctionnaires, et d’autre part du monde de la pègre, dissimulé derrière des allures de respectabilité (leur chef, Lagana, se comporte en riche homme d’affaires aux aspirations politiques évidentes). Le suicide d’un policier, au début du film, va dérégler cet ordre établi et aboutir à un véritable jeu de massacre duquel personne ne sortira indemne.
    Dave Bannion, un flic honnête et intègre, est chargé de l’enquête. Son acharnement à découvrir les raisons du suicide de son collègue coûtera la vie à sa femme. Dès lors, il va se comporter en justicier chargé d’éliminer la corruption autour de lui tout en restant dans le cadre de la légalité. Le film de Lang se voit justement comme une réflexion sur la mince frontière qui sépare le flic du truand car Bannion, dans sa croisade, va se comporter peu à peu comme ceux qu’il combat, n’hésitant pas à sacrifier des vies humaines pour arriver à ses fins. Il devient un personnage monomaniaque et robotisé qui, cédant à ses impulsions, laisse la vengeance le guider.

    De tous les films de Fritz Lang, c’est sans doute celui dans lequel les hommes occupent les places prépondérantes, les femmes disparaissant les unes après les autres. En effet, la quête vengeresse de Bannion coûtera la vie à plusieurs femmes dont Debby Marsh, peut-être le plus beau personnage féminin de la filmographie du cinéaste. Une femme, marquée par la vie, au passé peu recommandable et qui, après avoir été défigurée par son amant, va se ranger du côté du policier et chercher en quelque sorte une hypothétique rédemption au sacrifice de sa vie.
    La mise en scène de Fritz Lang est très inspirée. Son film est particulièrement violent par son rythme soutenu déclenché par le meurtre et la vengeance. Un rythme annoncé dès la première scène, saisissante par son efficacité suggestive : un revolver en gros plan sur un bureau ; une main saisit le revolver et sort du champ ; on entend le coup de feu. Toutes les scènes supposées violentes dans le film sont à l’image de cette introduction : la violence n’est pas montrée (on n’est pas chez le Scorsese de Casino) mais plutôt suggérée (l’explosion de la voiture qui coûte la vie à Katie Bannion ). Les moments de calme sont assez rares car ils se limitent aux scènes mettant en scène Bannion et sa femme au début du film

    Les rôles principaux sont interprétés par Glenn Ford et Gloria Grahame, que Lang réunira de nouveau dans son film suivant Désirs humains, remake de La Bête humaine de Renoir.
    Lee Marvin, quant à lui, campe un méchant d’anthologie, cruel et sadique. Le scénario, signé Sidney Boehm, insiste beaucoup sur la dimension humaine des personnages. Dave Bannion est en quelque sorte, selon Lang, le ‘monsieur tout le monde’, celui auquel le public s’identifie car il incarne la justice et se porte le garant de la responsabilité collective.
    The Big Heat était le film préféré de Fritz Lang, concernant sa période américaine et fût un grand succès commercial. »
    tout-un-cinema.blogspot.com
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2019
    On reste un peu sur notre faim, on aurait aimé un Film Noir assumé jusqu'au bout plutôt que ce polar sommes tout assez classique. La mise en scène est élégante, avec un trio d'acteurs principal juste avec Glenn Ford en flic intègre qui dérape, un Lee Marvin en caïd qui aime torturer les femmes et une Gloria Grahame à la fois glamour et fragile, mais il manque une tension plus forte et une folie plus pegnante pour atteindre le niveau des meilleurs films du cinéaste. Néanmoins ça reste un film solide et efficace avec quelques séquences marquantes.
    Site : Selenie
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Le cinéma continue à être prolifique, sublimé par ce chef-d'œuvre du polar noir américain, une intrigue policière tragique basée sur des faits divers. Une question ne reste pas sans réponse dans cette fiction d'inspecteur, qui sait subjugué merveilleusement. Ce grand parmi les grands cinéastes du Classic Hollywood, il y a de la hargne chez ce policier touché par un drame. La justice infaillible face à l'autre côté du monde, de la peur colérique comme ce gangster petite frappe corrompant toute la ville politique, y déversant sa rage sur cette scarface petite amie Frankenstein brûlée scandaleusement, c'est très triste et d'une simplicité touchante. Du début à la fin, il y avait quelque chose qui ne clochait pas, ce n'est qu'un des scandales qui éclate au grand jour depuis qu'il fit nuit, dévoilé par cet immense film.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Réalisé dans la foulée de « La femme au Gardénia », « Règlement de comptes » s’inscrit dans la même lignée avec le suicide d’un policier après avoir laissé une lettre à sa femme révélant la corruption de l’administration de la ville. Son collègue pense néanmoins que les raisons de ce suicide sont autres et va franchir les limites de ses missions pour élucider le mystère de cette mort et venger l’assassinat de Lucy, l’amante du défunt. C’est grâce à un rythme soutenu que Fritz Lang met en scène sa narration extrêmement bien construite. Certaines scènes sont d’une violence rare pour l’époque comme celle du café brûlant. Les personnages sont complexes à souhait permettant ainsi une lecture captivante et réaliste.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2019
    Ce film américain de Fritz Lang est considéré comme l’un des meilleurs films noirs de l’histoire du cinéma. La violence qui s’en dégage, la description de mafieux sans foi ni loi et la figure du flic vengeur qui ne peut compter que sur lui-même auront une influence durable sur les polars des décennies 60 et 70 outre-Atlantique. L’atmosphère et la lumière qui baigne The big heat (son titre original) sont absolument remarquables.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2019
    Film de Fritz Lang plutôt intéressant, qui dépeint une ville gangrénée par un réseau mafieux. Un policier intègre s'attaque au réseau à ses risques et périls... Certains acteurs sont excellents : Lee Marvin, Gloria Grahame... J'ai été moins convaincu par le jeu de Glenn Ford. Si la mise en scène est globalement bonne, des scènes ont quand même vieilli (les relations conjugales entre le policier et son épouse...). Bien mais pas exceptionnel.
    Eselce
    Eselce

    1 395 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2017
    L'histoire d'un policier qui élucide un étrange suicide et creuse trop l'affaire, ce qui semble attirer l'attention de quelques bandits. Un bon polar, bien amené et rudement mené, encore agréable à voir aujourd'hui. Surtout pour les tenues élégantes dans les Etats-Unis des années 50 et pour les produits assez atypiques, notamment les énormes canettes de bières qui sortent du réfrigérateur tout aussi énorme d'ailleurs. Je devais avoir faim car j'ai surtout retenu les repas du policier servi par son épouse : Deux steacks à faire pâlir les restaurants actuels :)
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    En habitué du film noir, Fritz Lang en maîtrise toutes les ficelles et connaît la manière d'instaurer une ambiance sombre et froide au service de cette histoire de vengeance. En terme de violence, "Règlement de comptes" repousse les limites du genre et ne fait aucune concession. Cela rend l'intrigue d'autant plus imprévisible. Encore une fois, la mise en scène de Fritz Lang se distingue par son ingéniosité et rendent certaines scènes mythiques et magnifiques, à l'ambiance opressante, dans lesquelles les acteurs font montre de tout leur talent. Un classique du film noir qu'il est bon de (re)voir.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2016
    Un film noir intéressant par son sujet, mais un tout peu mollasson et trop tranquille dans toute sa première partie. Le traitement est très fluide et l'élégance de la mise en scène se marie formidablement bien avec le classique noir et blanc. Joli rôle des femmes fragiles et émouvantes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    Un modèle de film noir, avec l'atmosphère lourde et un peu sinistre qui convient.
    Fritz Lang ne s'est pas embarrassé de coups de théâtre ni d'histoire dans l'histoire et c'est peut-être la plus grande qualité de cette oeuvre.
    this is my movies
    this is my movies

    702 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2016
    Classique du film noir signé F. Lang qui orchestre une confrontation violente entre un flic de la rue droit dans ses bottes campé par l'impeccable G. Ford qui fait face aux truands menés par le très respectable Lagana. Au milieu, gravite toute une faune d'où émerge le couple dysfonctionnel incarné par L. Marvin et G. Grahame. Le scénario est rapide et laisse peu de place aux longues explications, Lang signe une mise en scène exemplaire pour le genre, alternant suggestions de violence et découpage abrupte. Reste que le film compte quelques scènes marquantes et il sait ménager son suspense tout en développant ses personnages et bien sûr ses enjeux moraux. Où se situe la limite entre un flic qui n'a plus rien à perdre et un truand qui a la ville au creux de sa main ? La respactabilité achetée à coups de millions de pots de vins donnés à des fonctionnaires peu scrupuleux en font-ils pour autant des modèles ? Après les Capone et autres Baby Face Nelson, les nouveaux gangsters sont devenus des notables. Un grand film noir, parfaitement mené et interprété. D'autres critiques sur
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