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    Règlement de comptes
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    74 critiques spectateurs

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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    750 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Très grand film noir de la part du génial Fritz Lang. Glenn Ford est vraiment excellent dans son rôle de policier qui décide de venger la mort de sa femme qui est décéder à sa place dans un attentat. La mise en scène de Fritz Lang est vraiment à la hauteur et le scénario est digne des meilleurs films noirs de l'époque. Voici donc un film que je conseille vraiment à tout le monde, vous passerez vraiment un excellent moment. A noter dans le rôle d'un des méchants, un Lee Marvin ultra convaincant dans son rôle ce qui était une habitude de la part de ce super acteur.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2022
    C'est loin d'être le chef d'oeuvre annoncé à droite et à gauche. En fait, l'intérêt majeur du film réside dans la peinture de la situation des femmes américaines dans les années 50 : bonne petite épouse aux petits soins pour son mari, femme qui joue à la femme fatale ou bien garce.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2021
    Dès la première séquence de ce film noir (un suicide presque subjectif), le ton est donné. L'ensemble sera sombre et pessimiste. Et pour cause, on suivra un policier qui tente d'enquêter dans une ville où tout le monde lui met des bâtons dans les roues : supérieur direct craintif, grand chef corrompu, et gangsters tout puissants ! Mais quand les choses deviendront personnelles, notre héros comprendra qu'il doit lui aussi user de sales méthodes... "The Big Heat" (à ne pas confondre avec "The Big Sleep", autre classique du film noir) s'avère assez moderne. D'abord sur le traitement des femmes. Souvent réduites dans ce genre à des victimes ou des séductrices malfaisantes, leur rôle est ici plus complexe. Elles en viennent même à prendre les choses en main ! Ensuite sur notre héros. A la suite d'un drame osé, il deviendra narquois, presque cynique, et n'hésitera pas à franchir la ligne rouge pour arrêter les coupables. spoiler: On peut s'étonner que la relation avec sa fille soit purement fonctionnelle pour les besoins du scénario. Ainsi, il ne discutera jamais avec elle du décès de son épouse, causé par le fait qu'il a joué les gros durs devant la pègre. Mais la modernité a ses limites pour un fil de 1953 !
    Dans ce rôle, Glenn Ford est très sobre, intériorisant sa douleur et surtout sa colère. Une prestation qui étonnera peut-être ceux qui sont habitués aux méthodes plus expansives (et plus tardives) de l'Actors Studio. Mais elle est convaincante pour l'époque. Face à lui, on appréciera Lee Marvin, excellent en crapule sadique, ou Gloria Grahame en femme qui prend conscience de la pourriture de son milieu. Côté mise en scène, Fritz Lang exploite son passé expressionniste, nous livrant quelques jolis jeux d'ombres, qui renforcent les tourments des personnages. Ils permettent de hisser l'ensemble dans le haut du panier des films noirs.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2016
    Un film noir intéressant par son sujet, mais un tout peu mollasson et trop tranquille dans toute sa première partie. Le traitement est très fluide et l'élégance de la mise en scène se marie formidablement bien avec le classique noir et blanc. Joli rôle des femmes fragiles et émouvantes.
    bobmorane63
    bobmorane63

    188 abonnés 1 963 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2016
    C'est le quatrième film que je vois du cinéaste Allemand Fritz Lang exilé à Hollywood et le polar lui va plutôt bien !! Tourné en noir et blanc au début des années 50, chaque plans est un délice pour les yeux avec son fond d'écran, les décors magnifiquement mis en lumière comme un film noir de l'époque. L'histoire qui comporte beaucoup de suspenses est intéressante aussi avec un policier tenace qui va jusqu'au bout enquète sur un présumé suicide allant jusqu'à des personnes influentes. J'avoue que le début peine un peu a démarrer mais un coup de théatre d'une violence rare pour l'époque surgit et bouscule tout, je n'en dis pas plus. Avec ce long métrage, je commence a aimé le travail que faisait à l'époque Fritz Lang. Le role principal revient à Glenn Ford , acteur qui me déçoit presque jamais entouré par les belles Gloria Grahame, Jocelyn Brando et dans les seconds roles, on remarque la présence très appréciable de Lee Marvin excellent dans la peau d'un méchant. A vos classiques.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2020
    Un modèle de film noir: atmosphère menaçante, mise en scène élégamment travaillée, acteurs sobrement convaincants, lutte viscérale contre la corruption, critique des connivences entre appareil judiciaire et policier mais aussi femme inconstante, opposition manichéenne des bandits immoraux face au héros sans peur ni reproche et choix de faire prévaloir l'ambiance sur l'émotion ou l'intrigue. Réussi mais très classique.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2019
    Film de Fritz Lang plutôt intéressant, qui dépeint une ville gangrénée par un réseau mafieux. Un policier intègre s'attaque au réseau à ses risques et périls... Certains acteurs sont excellents : Lee Marvin, Gloria Grahame... J'ai été moins convaincu par le jeu de Glenn Ford. Si la mise en scène est globalement bonne, des scènes ont quand même vieilli (les relations conjugales entre le policier et son épouse...). Bien mais pas exceptionnel.
    this is my movies
    this is my movies

    699 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2016
    Classique du film noir signé F. Lang qui orchestre une confrontation violente entre un flic de la rue droit dans ses bottes campé par l'impeccable G. Ford qui fait face aux truands menés par le très respectable Lagana. Au milieu, gravite toute une faune d'où émerge le couple dysfonctionnel incarné par L. Marvin et G. Grahame. Le scénario est rapide et laisse peu de place aux longues explications, Lang signe une mise en scène exemplaire pour le genre, alternant suggestions de violence et découpage abrupte. Reste que le film compte quelques scènes marquantes et il sait ménager son suspense tout en développant ses personnages et bien sûr ses enjeux moraux. Où se situe la limite entre un flic qui n'a plus rien à perdre et un truand qui a la ville au creux de sa main ? La respactabilité achetée à coups de millions de pots de vins donnés à des fonctionnaires peu scrupuleux en font-ils pour autant des modèles ? Après les Capone et autres Baby Face Nelson, les nouveaux gangsters sont devenus des notables. Un grand film noir, parfaitement mené et interprété. D'autres critiques sur
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    En habitué du film noir, Fritz Lang en maîtrise toutes les ficelles et connaît la manière d'instaurer une ambiance sombre et froide au service de cette histoire de vengeance. En terme de violence, "Règlement de comptes" repousse les limites du genre et ne fait aucune concession. Cela rend l'intrigue d'autant plus imprévisible. Encore une fois, la mise en scène de Fritz Lang se distingue par son ingéniosité et rendent certaines scènes mythiques et magnifiques, à l'ambiance opressante, dans lesquelles les acteurs font montre de tout leur talent. Un classique du film noir qu'il est bon de (re)voir.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2020
    Un polar génial qui a su garder tout son charme et son efficacité. En policier meurtri Glenn Ford est parfait.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Un polar classique de Fritz Lang des années 50, sur fond de vengeance personnelle dans une ville aux mains de la mafia. Un film au noir et blanc superbe, à voir pour certaines scènes fortes, mais dont l’interprétation, souvent trop théâtrale, finit par lasser.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2020
    Un classique du film noir : drame compact, sans fioriture, d'une grande efficacité narrative, d'une violence sèche, parfois saisissante. Les dialogues sont très bons ; les répliques claquent. Côté interprétation, Glenn Ford est impeccable ; Gloria Grahame fait le grand écart entre légèreté espiègle et sentiment tragique ; Lee Marvin livre une de ses premières compositions marquantes dans un rôle de brute. Et Jocelyn Brando nous rappelle que Marlon avait une sœur actrice.
    Le scénario s'inspire quant à lui d'une série d'articles sur le gangstérisme et la corruption, signés William P. MacGivern et publiés dans le Saturday Evening Post. On y retrouve quelques thèmes de prédilection de Fritz Lang : le désir de puissance, les manipulations secrètes, la vengeance… Et plus largement : une illustration de son pessimisme, de son amertume face à une corruption qui sévit à tous les niveaux de la société. "Les systèmes inventés par l'homme sont complètement faux, injustes et dérisoires", écrivait-il par ailleurs. Y compris, dans ce film, les systèmes qui doivent garantir la loi et la justice… Règlement de comptes oppose un univers corrompu à un flic incorruptible, mais dépasse heureusement ce manichéisme pour sonder quelque chose de plus profond, de plus pessimiste encore, qui a trait à l'individu et non plus seulement au collectif. "Lang s'attache à montrer le moment où, cédant à ses impulsions, l'incorruptible devient violent et laisse la vengeance prendre le pas sur l'application stricte de la loi", note François Guérif dans son livre Le Film noir américain. "Cet instant qui nous échappe. Voilà mon obsession, disait Lang. Pour chacun d'entre nous, cet instant existe, instant de faiblesse pendant lequel il peut fauter. C'est une loi inévitable de la vie… Il est si facile à la faveur de l'un de ces instants de devenir un criminel. Je suis convaincu que si vous faites le premier pas, les abysses s'ouvrent et le deuxième pas devient inéluctable."
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    On reste devant une oeuvre de Lang encore aboutie tant au niveau de la qualité des plans, du travail fait sur les personnages, d'un scénario sombre et fascinant. Rien à envier au polar d'aujourd'hui.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Sur DVD Classik : « Les derniers films américains de Fritz Lang sont empreints d’une vision très pessimiste et lucide de l’Amérique et de ses idéaux. Le cinéaste quittera les Etats-Unis trois ans après The Big Heat en livrant deux brûlots noirs et cyniques : Beyond a reasonable doubt (L’Invraisemblable vérité) et While city sleep (La Cinquème Victime). Jerry Wald , co-producteur de Clash by night, souhaite adapter une série d’articles publiés dans le ‘Saturday Evening Post’ qui dressent le portrait du gangstérisme moderne et de la corruption politique. Il pense que Lang pourrait en faire un film et propose à la Columbia de l’engager (son film suivant Human Desire sera également produit par ce studio). The Big Heat (Règlements de compte) est l’histoire d’une vengeance violente et désespérée d’un homme contre la corruption qui l’entoure. Lang avait déjà traité le thème de la vengeance dans Fury (1935), son premier film américain et dans Rancho Notorious (L’ange des maudits, 1952).

    Le film décrit l’écroulement d’un univers parfaitement organisé, composé d’une part de la police et de ses hauts fonctionnaires, et d’autre part du monde de la pègre, dissimulé derrière des allures de respectabilité (leur chef, Lagana, se comporte en riche homme d’affaires aux aspirations politiques évidentes). Le suicide d’un policier, au début du film, va dérégler cet ordre établi et aboutir à un véritable jeu de massacre duquel personne ne sortira indemne.
    Dave Bannion, un flic honnête et intègre, est chargé de l’enquête. Son acharnement à découvrir les raisons du suicide de son collègue coûtera la vie à sa femme. Dès lors, il va se comporter en justicier chargé d’éliminer la corruption autour de lui tout en restant dans le cadre de la légalité. Le film de Lang se voit justement comme une réflexion sur la mince frontière qui sépare le flic du truand car Bannion, dans sa croisade, va se comporter peu à peu comme ceux qu’il combat, n’hésitant pas à sacrifier des vies humaines pour arriver à ses fins. Il devient un personnage monomaniaque et robotisé qui, cédant à ses impulsions, laisse la vengeance le guider.

    De tous les films de Fritz Lang, c’est sans doute celui dans lequel les hommes occupent les places prépondérantes, les femmes disparaissant les unes après les autres. En effet, la quête vengeresse de Bannion coûtera la vie à plusieurs femmes dont Debby Marsh, peut-être le plus beau personnage féminin de la filmographie du cinéaste. Une femme, marquée par la vie, au passé peu recommandable et qui, après avoir été défigurée par son amant, va se ranger du côté du policier et chercher en quelque sorte une hypothétique rédemption au sacrifice de sa vie.
    La mise en scène de Fritz Lang est très inspirée. Son film est particulièrement violent par son rythme soutenu déclenché par le meurtre et la vengeance. Un rythme annoncé dès la première scène, saisissante par son efficacité suggestive : un revolver en gros plan sur un bureau ; une main saisit le revolver et sort du champ ; on entend le coup de feu. Toutes les scènes supposées violentes dans le film sont à l’image de cette introduction : la violence n’est pas montrée (on n’est pas chez le Scorsese de Casino) mais plutôt suggérée (l’explosion de la voiture qui coûte la vie à Katie Bannion ). Les moments de calme sont assez rares car ils se limitent aux scènes mettant en scène Bannion et sa femme au début du film

    Les rôles principaux sont interprétés par Glenn Ford et Gloria Grahame, que Lang réunira de nouveau dans son film suivant Désirs humains, remake de La Bête humaine de Renoir.
    Lee Marvin, quant à lui, campe un méchant d’anthologie, cruel et sadique. Le scénario, signé Sidney Boehm, insiste beaucoup sur la dimension humaine des personnages. Dave Bannion est en quelque sorte, selon Lang, le ‘monsieur tout le monde’, celui auquel le public s’identifie car il incarne la justice et se porte le garant de la responsabilité collective.
    The Big Heat était le film préféré de Fritz Lang, concernant sa période américaine et fût un grand succès commercial. »
    tout-un-cinema.blogspot.com
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    D'emblée - et en l'espace de trois ou quatre plans introductifs - la narration de The Big Heat témoigne de sa brillante concision. Fritz Lang possède en effet l'art d'en apprendre un maximum au spectateur en un minimum de temps : avec un escalier, une horloge et une enveloppe le cinéaste a déjà installé tout l'univers de ce classique du film noir. Long métrage de la période américaine du réalisateur de M Le Maudit The Big Heat est avant tout un petit tour de force scénaristique duquel se dégage tous les archétypes du polar noir : entre l'atmosphère corrompue du système judiciaire, les femmes fatales et/ou de mauvaise vie, les héros trop intègres pour être ( totalement ) gagnants et le café bouillant la noirceur transpire de tous les instants. L'ensemble est très bien mis en scène, plutôt joliment filmé ( malgré une théâtralité certainement un peu inévitable mais évidente dans les séquences en intérieurs ), les acteurs sont quant à eux impeccables dans leur rôles ( mention à Lee Marvin, superbe en salopard sanguin ). Peu de choses à ajouter sur ce très bon classique de Fritz Lang... j'imagine que beaucoup d'autres cinéphiles ont d'ores et déjà développé mieux que moi les clefs artistiques de ce dernier. Une référence.
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