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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 décembre 2010
Ce film est d'une beauté incroyable, le jeu des acteurs nous prends totalement dedans, l'histoire de ce couple qui nous fait partager son intimité entre amis, collègues et famille, est tout simplement touchant. On les aimes, ils sont adorables et parfaits. Beau film, belle réussite, encore une preuve que les anglo-saxons sont bons au cinema.
Je me rejouissais de voir ce film annonce comme magnifique. Me deception n'en fut que plus grande. A part des acteurs remarquables, l'ensemble est totalement ennuyeux, tellemnt d'ailleurs que je suis reste quasi indifferent aux personnages, a leur vie glauque. Je n'ai pas ete touche. Je suis reste insensible.
Un film étonnant, remarquablement interprété où l'histoire importe finalement assez peu, la vie étant ce qu'elle est, riche de ce que certains en font ou misérable pour d'autres, l'âge n'arrangeant rien à l'affaire. Tout semble si vrai, naturel : l'amour durable, la solitude, le désespoir même.; A voir absolument.
Parfait pour réviser son anglais car c'est un vrai moulin à paroles. L'image est belle. On a envie de partager un repas avec ce couple parfait d'attention , dans cette cuisine si chaleureuse. Mais on a la nausée de voir la décrépitude de tous ces "amis" , la présence de l'alcool dont on voit les dégats quand elle est utilisée comme "remède" à la solitude et au mal-être. Les scènes chez Ronny sont opprésentes tant la déchéance est palpable, l'intérieur sordide. Effrayant et joli à la fois.
Mike Leigh réalise son petit opéra des quatres saisons sans tambour, ni trompette, tout en humanité et en amertume en filmant les gens de la Middle class avec tout le naturel qui caractérise ses oeuvres. Sans que jamais la narration ne cède au sensationnel, le film présente des personnages n'ayant qu'un véritable ennemi, la vieillesse, le temps qui passe, qui distand les relations, qui fait résonner les échecs et la seule défense, les conventions sociales, ne sauraient masquer l'ambivalence adulte. C'est un poil long mais cela permet aussi de s'immiscer au coeur de ces personnages. A souligner, la belle musique de Gary Yershon. Une peinture sans fard de la condition humaine. Chaleureux et désillusionné.
Super film dans lequel on aimerait y avoir une petite place; entre violence de la vie et sérénité d'une vie simple,le temps s'écoule doucement, entouré d'amis qui réchauffent les coeurs. lLe bout du chemin est là mais sans panique comme une cinquème saison. Il faut le voir et se laisser porter sans avoir peur.
Le naturel des acteurs et ce léger côté chaleureux apporté par l'histoire, rendent Another Year très vite plaisant. Une comédie anglaise pleine de douceur et rempli d'affection. A chaque saison, son ambiance et ses couleurs, dommage que la dernière partie soit pénible et interminable.
très bon film de fin d'année ! Ca réchauffe dans les chaumières ! Mike Leigh est un grand directeur d'acteurs (secrets et mensonges, all or nothing), et il le prouve une fois de plus : Lesley manville qui joue un des personnages les plus hauts en couleurs de l'année, est incroyable. Son personnage est ambigu, dérangeant, drôle mais énervant... Les 2 autres héros, Tom et Gerry sont savoureux aussi, sympathiques, intelligents; ils savent à tout moment comment réagir, ne pas juger mais dire aussi ce qu'ils ont sur le coeur... La première partie est la plus faible du film, mais une fois que c'est lancé, on se régale des dialogues. la mise en scène est assez plate c'est sur, mais ca ne gène pas trop dans ce type de film, type "théatre". Très bien.
Excellent film j'ai beaucoup aimé, je le conseille à tous et en particulier à ceux qui connaissent et apprécient "the english way of life". En V.O. on s'y croirait. Un très bon moment avec un vrai sujet qui s'adresse à chacun. 5/5
Certains font des films comme ils feraient de la dentelle ou de l'ébénisterie. Véritable perfectionniste du quotidien, Mike Leigh appartient à cette famille des artisans du cinéma. Filmeur sans esbroufe, scénariste pointilliste, dialoguiste méticuleux, il nous propose une sorte d'art du non-extraordinaire qui réussit à ne pas être banal. Moins sarcastique qu'un Frears et moins politique qu'un Loach, il les rejoint dans cette tradition d'un cinéma anglais au plus près des "gens normaux", sincère et humaniste. Baignant dans une atmosphère 100% made in Great-Britain, Another year oppose deux entités : les heureux et les pas heureux. Tom et Gerri et leur fils Joe d'un côté (famille modèle), Mary et Ken de l'autre (solitaires alcooliques), les premiers accueillant les seconds avec bienfaisance, les seconds se raccrochant aux premiers comme à l'ultime bouée de sauvetage. Tom et Gerri sont bons, drôles, cultivés, attentifs. Ils cuisinent comme des chefs, cultivent leur jardin, débouchent de bonnes bouteilles et s'entendent bien avec leur fils. Mary est seule et névrosée. Sa peur de vieillir la fait boire plus que de raison et parler sans cesse. Personnage secondaire en début de film, c'est autour d'elle que la seconde partie va se construire, à l'instant même où l'arrivée d'un nouveau personnage va tout bouleverser. Lorsque le fils présente sa bavarde fiancée (sosie de Cécile Duflot, et aussi insupportable), le cercle familial se referme sur lui-même. De comédie tendre, Another year se transforme en drame sans même qu'on s'en rende compte. D'un enterrement sordide à un dernier plan magnifique et glaçant, le film glisse imperceptiblement d'un versant à l'autre. Porté par un formidable casting, délicieusement ponctué de "did we ?", "do you ?" "am I ?", délicatement arrosé de thé brûlant et de Chardonnay doré, Another year se savoure sans modération.
Quel joli film, tout en finesse. Un casting d'une justesse incroyable, des images simples mais très belle… Un poil long mais ça permet de rentrer dans l'ambiance… Et puis, quel beau couple de cinéma que ce couple là…
Another Year est un film avant tout puissant qui dépeint les hommes et les femmes de notre temps avec force, conviction et justesse. Un film qui prend son temps le tout au détour des saisons qui jalonnent nos vies avec nos joies et nos peines. Mike Leigh filme l'anodin du quotidien de façon lucide et sans concession. Les acteurs sont magistraux les dialogues et la musique aussi.
Un film triste, voire dérangeant, avec un regard très sévère sur notre société et le degré de notre humanité. Le dernier plan, magnifique de lenteur, clôt ce film sans l'achever. On sait que déjà inexorablement se profile une nouvelle année, tout simplement.