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Okay, total respect aux comédiens et aux situations plus que crédibles, mais quel film déprimant et parfois ennuyant, trop bavard et pas visuel pour 2 sous. C'est pas du cinéma, c'est du théatre filmé, de qualité certes mais ce n'est pas ce que je cherche perso au cinéma.
Il est difficile de relater ici toutes les petites choses qui font le charme de ce "Another year". Et tout ce qui fait sa lourdeur aussi ! On y parle de famille, de solitude, de recherche de l'âme sœur, à travers divers personnages qui se côtoient et qui s'accrochent à un couple modèle qui fait envie tant leur bonheur et leur complicité est évidente. Ces deux-là, Tom et Gerri (et oui !), sont magnifiques en effet, pleins d'attention pour tous, pleins d'amour entre eux, leur porte est toujours ouverte et les échanges autour d'une bonne table sont fréquents. Autour d'eux gravitent des solitaires en quête d'amour, seuls seuls seuls, mon dieu qu'ils sont seuls ! Et c'est là que ça plombe un peu quand même, parce que les portraits de Mary, de Ken ou du frangin veuf sont particulièrement déprimants. Excessifs aussi, dans les comportements compulsifs (bibine, bouffe, tchatche). En gros, si t'es pas en couple, t'es malheureux à mourir et tu t'accroches aux autres comme une sangsue. Ces portraits pas très reluisants de célibataires dépressifs ne mettent donc pas une folle ambiance dans la salle, et foutent un peu le bourdon. Dans mes 3 étoiles, y'en a une pour Jim Broadbent et Ruth Sheen, remarquables.
Des personnages tellement vrais qu'on se croirait dans la vraie vie, la vie qui nous fait cottoyer des personnes, belles, avec leurs problèmes personnels, leurs états d'ames, des etres tout simplement auquels on prete attention, qu'on essaye d'aider comme on peut... Un film d'une vérité qui peut déranger qui peut paraitre un peu long qui peut nous rappeler des personnes proches. Petite frustration quant à l'approche de certains personnages pas suffisament développés, en tout cas de très bons acteurs, et un film qui ne laisse pas indifferent.
On attend tout au long de ce film qu'il se passe quelque chose ou au moins un peu d'humour.Perdu , le film est vraiment a l'image de l'histoire de ces personnages, banal et sans vraiment d'interet.
Mike Leigh réalise son petit opéra des quatres saisons sans tambour, ni trompette, tout en humanité et en amertume en filmant les gens de la Middle class avec tout le naturel qui caractérise ses oeuvres. Sans que jamais la narration ne cède au sensationnel, le film présente des personnages n'ayant qu'un véritable ennemi, la vieillesse, le temps qui passe, qui distand les relations, qui fait résonner les échecs et la seule défense, les conventions sociales, ne sauraient masquer l'ambivalence adulte. C'est un poil long mais cela permet aussi de s'immiscer au coeur de ces personnages. A souligner, la belle musique de Gary Yershon. Une peinture sans fard de la condition humaine. Chaleureux et désillusionné.
Les quatre saisons vues par Mike Leigh. C'est composé comme une année qui passe et qui délivre ses petits bonheurs et ses immenses tristesses. Tout un chacun s'y reconnaîtra puisque Mike Leigh nous livre ici un merveilleux concentré d'humanité. Les dialogues sont étonnants de vérité et ce qui pourrait être perçu comme des longueurs est au contraire destiné à nous faire appréhender au plus juste les personnages de cette comédie qui s'achève de la manière la plus triste qui soit sur un visage dont la détresse est quasiment insupportable. De sublimes acteurs au service d'une histoire qui, par sa simplicité apparente et son extrême lucidité, ne peut qu'évoquer le grand Tchekhov.
Ce film raconte la vie d'une famille britannique et de leurs amis assez particuliers. Ne vous attendez pas à de l'action, à des rebondissements, à une chute ou quoique ce soit d'autre dans le genre, non, ce film raconte la vie, "la vraie", c'est le quotidien ordinaire de la plupart des gens, aucun vice ni moments de bonheur n'est spécialement mis en avant. Et c'est en partie à cause de sa que j'ai trouvé ce film terriblement plat, malgré sa qualité artistique, le bon jeu des acteurs, les personnages attachants parfois drôles et la mise en scène simple mais réaliste. Le fait de ne se focaliser sur aucun sujet en particulier finit par être assez ennuyant et lourd, certes, pratiquement tout est abordé, mais ici est filmé la banalité, celle qu'on vit (presque) tous les jours, rien de vraiment intéressant surtout car tout est pris au 1er degré, donc pas d'humour ni d'éléments plus légers.
Quelle claque! Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressentis cela au cinéma.. Un cinéma humain et réaliste.
Des acteurs impeccables de bout en bout!
2H09 de pur bonheur
Des acteurs impeccables de bout en bout!
2H09 de pur bonheur
Après Be Happy Mike Leigh choisi une nouvelle fois de faire de ses personnages centraux des gens positifs dont la caractéristique principale est la sérénité et l'authenticité.
Magnifique parti-pris que d'imposer des gens sans fard qui ne trichent pas avec eux même qui n'ont en fait pas de surmoi social . Choix également risqué dans la mesure ou le spectateur préfère s'identifier en général aux personnages mesquins qui lui ressemblent ou au professionnels du cynisme qu'il vénère.
Ce que donne à voir le cinéaste ce n'est pas tant le spectacle de son petit théâtre mais un impressionnant champs e gravitation dont le couple Tom et Gerry serait le noyau dur.
Belle réflexion également sur la temporalité , rythmée par les saisons pour les uns , linéaire et inexorable pour les autres.
Magnifique parti-pris que d'imposer des gens sans fard qui ne trichent pas avec eux même qui n'ont en fait pas de surmoi social . Choix également risqué dans la mesure ou le spectateur préfère s'identifier en général aux personnages mesquins qui lui ressemblent ou au professionnels du cynisme qu'il vénère.
Ce que donne à voir le cinéaste ce n'est pas tant le spectacle de son petit théâtre mais un impressionnant champs e gravitation dont le couple Tom et Gerry serait le noyau dur.
Belle réflexion également sur la temporalité , rythmée par les saisons pour les uns , linéaire et inexorable pour les autres.
Ce qui est intéressant avec ce film, c'est que l'on cherche. Oui, on cherche à savoir vers quoi le réalisateur veut en venir. Que veut-il nous démontrer ou nous montrer? On part sur des fausses pistes, on imagine le pire comme le meilleur, on pense que finalement il veut nous tromper en faisant des personnages secondaires, les personnages centraux du film de par leur problématique.... C'est ainsi tout le film et finalement la seule chose qu'il souhaitait nous montrer, c'était la vie ! A être habitué à chercher des raison à tout, on en oublie les films les plus simples qui ont autant de chose à nous montrer. Parfois il peut paraître en ennuyeux, avec pas mal de longueur. Mais ce qui m'a intéressée moi, ce n'est pas forcément ce qui vous intéressera vous. En effet, chacun choisi finalement le personnage qu'il a envie de suivre et ce concentre sur lui. Et ce que j'ai tiré comme leçon, morale ou image du film ne sera certainement pas la même non plus. Le casting représente très bien le cinéma britannique dès les premières images on devine aisément l'origine du film. Je n'ose en dire plus, si ce n'est qu'il était intéressant, plaisant et divertissant, pour que vous puissiez profiter pleinement de sa magie et vous laissez libre de vous faire votre opinion. En tout cas, moi j'ai passé un bon moment et je le recommande, à voir au moins une fois, même s'il faut s'accrocher en raison des longueurs.
Sous des abords humanistes, le nouveau film de Mike Leigh bascule, in fine, dans un moralisme douteux. Certes, sa galerie de personnages est plutôt attachante - mais principalement grâce aux acteurs, car l'écriture est toujours à la limite de la caricature (la copine hystéro-dépressive, le couple bio et plein d'empathie, le raté alcoolique : tout ce petit monde tourne en boucle). Autour d'un couple de quinquagénaires filant le parfait amour gravitent ainsi une petite bande de dépressifs célibataires. Apologie des valeurs familiales ? Pas vraiment (le film s'ouvre sur une femme mariée au bout du rouleau). Alors quoi ? Il y a ceux qui ont la chance de se trouver et les autres ? Ceux qui on la chance de vivre dans un belle maison avec jardin et les autres ? C'est un peu court comme constat sur l'humanité. On aimerait bien voir un peu plus d'ambiguïté, en particulier chez ce couple de quinquagénaires qui a force d'être parfait en devient horripilant (certains critiques évoquent l'idée du masque - ce qui aurait effectivement été très intéressant -, mais c'est une pure extrapolation : jusqu'au bout ils sont dans l'empathie, même s'ils trahissent parfois un agacement bien naturel). Le manichéisme devient ainsi pesant (jusqu'au dernier plan, lourdement démonstratif et misérabiliste). Pourtant à bien y regarder, il y a un autre couple heureux dans le film: le fils de nos quinquagénaires et sa jeune compagne. Eux aussi semblent reproduire l'empathie un peu hautaine des parents. Et là le constat est un peu terrible : le bonheur, une affaire d'atavisme pour Mike Leigh ?
« Another year » est une comédie de mœurs à la fois mélancolique et émouvante réalisée par Mike Leigh. Gerri et Tom forment un couple harmonieux et heureux, épanouis autant dans leur vie professionnelle que dans leur vie personnelle. Ils accueillent chez eux avec bienveillance des amis marqués par les vicissitudes de l’existence, souffrant de la solitude et masquant chacun à leur manière leur mal-être. La bonne idée du scénario est d’ancrer ce portrait de groupe sur la longueur, à travers les différentes saisons, permettant une description minutieuse de chaque personnage. Les comédiens sont tous excellents mais on retiendra en particuliers la composition de Lesley Manville dans le rôle de Mary. Celle-ci vient trouver du réconfort et de l’amitié chez Tom et Gerri, dissimulant sous un flot de paroles ses tourments existentiels. Très bien mis en scène et surtout bénéficiant d’une belle qualité d’écriture, « Another year » est une œuvre sensible et forte, avec parfois un côté amer et désespéré, mais réservant également quelques moments assez drôles. Adoptant le rythme langoureux des saisons, le film de Mike Leigh est un récit intimiste d’une réelle authenticité qui aborde les différents sentiments qui peuvent étreindre l’âme humaine. Un film juste et saisissant.
Chronique sur quatre saisons, "Another Year" donne l'occasion à Mike Leigh de cerner idéalement les personnages et les situations.
Un film dur et magnifique. Le bonheur de Tom et Gerri n'est qu'une toile de fond pour leurs amis seuls et tristes, fuyant leur misère dans leurs illusions ou l'alcool. Tout est d'une acuité psychologique extrême. La mise en scène est magistrale. Mike Leigh montre à nouveau, après "Naked" ou "Secrets et mensonges" qu'il est un très grand cinéaste. L'introduction et surtout le dernier plan en sont les preuves. On ne sort pas indemne de ce film... alors n'y aller pas en croyant vous détendre !!
A voir! Cette comédie sur la vie vaut le coup car elle dépeint des personnages qui sont vraiment intéressants par rapport à leur solitude. Cependant, le film est un peu trop long et a tendance à parfois prendre un peu trop son temps.
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