AlloCiné
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Votre avis sur Another Year ?
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«Another year» a déjà fait parler de lui à Cannes cette année, pour les facéties de son réalisateur (Mike Leigh auteur de l'excellent «Be Happy») ainsi que pour son génie. Il nous livre ici un film sur le temps qui passe, au rythme des quatre saisons, centré sur un couple proche de la retraite qui voit défiler dans leur petite maison anglaise leur famille, leurs amis... Le film repose essentiellement sur sa galerie de personnages, qu'il filme avec beaucoup de tendresse, et heureusement pour lui comme pour nous, son casting est sans failles. Mention spéciale au couple, ciment du film : Tom et Gerri (!), magnifiquement interprété par Ruth Sheed et Jim Broadbent, se dégage entre eux une harmonie assez incroyable. On ne doute pas une seconde de l'authenticité leur couple. A leur côté, jolie prestation également de Lesley Manville, en vieille extravertie cherchant deséspéremment un homme ... Si le film possède des petites touches d'humour, il est question d'amour et surtout de solitude. La forme est belle, le fond est grave. Attaché aux personnages comme on l'est rarement, on suit durant une petite année leurs vies, leurs avancées, ... Si l'omniprésence des dialogues en rebutera certainement quelques uns (surtout qu'ils tirent parfois en longueur inutilement), c'est sur sa fin que le film fatigue, comme le temps qui use, l'hiver se fait plus long que les autres saisons même s'il recèle de jolis moments... On retiendra d'«Another year» avant tout ses personnages attachants et touchants, le film sonne comme une rencontre humaine avec ces gens qui lui appartiennent. D'une justesse folle, le film touche sans réellement boulverser. Une année se termine, une autre recommence... Remarquable.
Un film simple et à la fois grandiose, qui parle de la vie, de l'amour, du désir et du temps qui passe avec un naturel et une poésie incroyables.
Une très bonne comédie dramatique sur le temps qui passe. Un très bon film de Mike Leigh avec Jim Broadbent.
Au début de ce film, une patiente va consulter car elle souffre d'insomnies. Avant de dépenser de l'argent pour rien, elle aurait dû venir me voir : je lui aurais conseillé de regarder ce nanar car elle serait rapidement tombée dans les bras de Morphée, sans médicaments ni piqûres. Cette histoire qui s'éternise (plus de 2 heures de projection inutile) est le récit d'une aventure sans queue ni tête, avec quatre saisons paraît-il. Comme le montre l'affiche de pub, de bien mauvaises saisons puisqu'il pleut.
Je n'ai éprouvé qu'une satisfaction en regardant cette suite d'images lassantes : ne pas avoir payé mon entrée comme 153 309 victimes de leur imprudence !
La profession ne s'est pas trompée dans son jugement non plus : si "another year" a été nominé 11 fois, la délégation est repartie en définitive bredouille !
Si je mets une demi-étoile, c'est qu'il y a (quand même) quelques belles prises de vues, et convaincre la production de financer ce gâchis de pellicule est tout de même une belle performance !.
A éviter (sauf cas d'insomnie-voir introduction !
willycopresto
Je n'ai éprouvé qu'une satisfaction en regardant cette suite d'images lassantes : ne pas avoir payé mon entrée comme 153 309 victimes de leur imprudence !
La profession ne s'est pas trompée dans son jugement non plus : si "another year" a été nominé 11 fois, la délégation est repartie en définitive bredouille !
Si je mets une demi-étoile, c'est qu'il y a (quand même) quelques belles prises de vues, et convaincre la production de financer ce gâchis de pellicule est tout de même une belle performance !.
A éviter (sauf cas d'insomnie-voir introduction !
willycopresto
Je craignais au début du film qu'"Another year" ne soit que la chronique optimiste et pleine d'autosatisfaction d'un couple ayant réussi sa vie, un récit « tendre et humoristique avec des moments de réel légers et bon enfant », un film de potes gâteux en quelque sorte. Heureusement, si le long-métrage commence bien un peu de cette manière, on s'aperçoit assez vite que Mike Leigh ne cautionne en aucun cas le mode de vie de Tom et Gerri et n'a pas le moins du monde l'intention d'en faire l'éloge. D'abord présenté sous un jour avenant, le couple paraît tout à fait sympathique. Comme lui, on est agacé par l'attitude de leur amie Mary, fille extravertie qui dérange le confort de la petite maison. Puis peu à peu, au fur et à mesure que les saisons passent et la lumière diminue – la photographie évolutive est somptueuse –, on se rend compte de la mesquinerie des amoureux qui sont incapables de voir leur joie de vivre mise à mal par les malheurs que connaissent leurs relations. Ces amis des beaux jours vivent en fin de compte repliés sur eux-mêmes, faisant de leurs idéaux et de leur supposée ouverture d'esprit un moyen indirect d'écraser autrui. Là où la joie règne, une personne déprimée peut-elle espérée être comprise ? Pas chez Tom et Gerri en tout cas... On est finalement bien loin de la comédie légère qui m'effrayait un peu ; "Another year" est un film bien sombre et caustique voire pessimiste, mais toujours très intelligent et qui reste longtemps en mémoire.
beautiful movie, les personnages sont émouvants.....
A mon avis, un des meilleurs films de l'année. En tout cas un des plus aboutis. C'est assez rare de voir des personnages aussi bien décrits dans leur psychologie ; et c'est tout aussi rare de les voir aussi bien interprétés (Lesley Manville mériterait vraiment une récompense). Certes, il ne se passe pas grand chose, puisque Mike Leigh se "contente" de filmer la vie de la classe moyenne. Sauf qu'avec lui, cela devient poétique et fluide. Le jeu sur les lumières selon les saisons, la mise en scène... tout est ici très classique sur la forme ; c'est en regardant ce genre de films qu'on constate que peu de réalisateurs savent faire de BONS films classiques.
Dommage que ce film est raté le coche au festival de Cannes 2010. L’ensemble du casting est fabuleux, talentueux et nous rassure concernant la résistance du cinéma d’auteur britannique. Au fil des saisons, comme le font de plus en plus de films, on observe la vie de Tom et Gerri (il fallait oser mais ça passe très bien !). Il est difficile de s’attacher fortement à des personnages dans un film et pourtant, la construction du scénario et des différentes rencontres entre eux, réussit à nous séduire dans Another Year. Les personnages secondaires sont les plus intéressants et leur évolution au fil du temps fait évoluer les relations mais aussi nos impressions sur ces personnages. On passe rapidement de l’énervement à la pitié ou au contraire de la sympathie à une dénonciation de l’orgueil de certains. Au final malgré un rythme un peu long, on arrive à la dernière saison où le film délaisse le côté comique qui a ponctué la première moitié du film, pour nous faire comprendre la réalité des choses et le vrai visage des personnages. Ce film peut nous casser le moral ou nous faire rebondir mais dans les deux cas on reconnaît que la vie est ainsi faite malgré nos bonnes attentions.
Quel joli film, tout en finesse. Un casting d'une justesse incroyable, des images simples mais très belle… Un poil long mais ça permet de rentrer dans l'ambiance… Et puis, quel beau couple de cinéma que ce couple là…
L'émotion devrait jaillir de ce film aux personnages tourmentés et délaissés par la joie de vivre. Malheureusement, après "Be happy", voici le nouveau gadin de Mike Leigh. Il refait la même grosse erreur fatale que dans ce précédent film : le choix de son actrice principale, en l'occurence le personnage de Mary. Elle devrait nous toucher, nous émouvoir, elle dont le bonheur l'a délaissée toute sa vie durant ; et bien non, elle nous insupporte. Oh certes, elle est moins insupportable que l'actrice dans "Be happy", mais ses humeurs changeantes et ses sanglots sont plus irritants qu'émouvants ! Cette chronique est donc longue et ennuyeuse et n'atteint pas son but.
Filmer la vie dans ce qu'elle a de plus quotidien, dans la banalité des occupations (cuisiner, jardiner, boire un thé, recevoir sa famille,...), les rapports aux autres, , n'est pas chose facile. mais nous avons là un film extraordinaire car nous avons le sentiment que ce n'est pas du cinéma mais la vraie vie. Le réalisateur parait être entré dans l'intimité d'un couple de la middle classe londonienne. La musique elle même passe inaperçue. elle laisse la place aux scènes quotidiennes. L'amour, la compassion, la tristesse, l'humour, la contrariété...sont joués avec justesse tant dans les gestes, les paroles, les regards, les déplacements des personnages..Un océan d'humanité simple et tranquille habite ce couple, Tom et Gerry, que ponctuent les saisons d'une année de plus mais pas de moins.
traversay1
Dans le cinéma de Mike Leigh, la tonalité n'est jamais tout à fait gaie ou sombre à 100%. Mais il y a toujours une dominante, celle de l'optimisme, même forcé, dans Be Happy, par exemple. Another Year, lui, est aux antipodes de ce dernier film. Dans ses quatre saisons, qui lui donnent une scansion toute particulière, le printemps et l'été peuvent faire illusion, mais en plein hiver les masques tombent et la noirceur s'installe pour de bon (voir ce gros plan final, d'une longueur étonnante, qui clôt le film de façon magistrale). Tom et Geri, les deux figures centrales d'Another Year, ne sont que les miroirs d'autres vies. Leur bonheur à eux à quelque chose d'énigmatique, de suspect même. Que dire de la plupart des personnages, dont l'existence part en capilotade et en alcools divers, ils ne sont rien moins que pathétiques et Leigh, humaniste patenté, ne leur fait cette fois aucun cadeau. A son démarrage, Another Year fait souvent penser à Woody Allen, les réparties fusent à une vitesse supersonique, chacun y fait montre d'une auto-dérision bienvenue. Ca ne durera pas une année entière. Mike Leigh est très fort pour écrire des dialogues en apparence anodins, des conversations qui n'engagent à rien. Du vernis. Les acteurs, bizarrement, semblent en surchauffe au début du film. De tendresse, de "Je vais bien, tout va bien." Ce sont leurs personnages qui surjouent leur propre vie, d'une certaine façon, la suite le montrera. D'apparence modeste, Another Year parle de l'usure du temps et du sentiment de l'échec avec une acuité et une lucidité terribles. La première scène, qui semble hors sujet, rejoint la toute dernière dans un constat sans aménité sur des vies en perdition. Comme une boucle qui se referme. Et le cycle des saisons reprend ses droits, le temps n'en finit pas de grignoter des parcelles de vie. Mike Leigh a signé un grand film triste qui va bien au-delà de la simple mélancolie.
Le gros point positif de ce film est ce couple admirable qui est à l'écran. Une comédie dramatique que seul les anglais savent faire. Je trouve que l'histoire de Ken aurait mérité d'être un peu plus développée mais sur l'ensemble. Même si c'est parfois un peu trop triste, tous les sentiments sont présents et on peut se reconnaître dans tous ces personnages
Passons une année complète en compagnie d’un sympathique couple de sexagénaire. Entouré de sa famille et de ses amis que l’on apprend tous connaître aux travers des 4 saisons : leurs joies, leurs détresses, leurs amours, leurs espoirs, leurs peines, leurs solitudes,…
D’une lenteur loin d’être monotone, ce quotidien d’un vieux couple plein de tendresse partagée est d’une sérénité enviable. Point d’ancrage stable et sans jugement d’un fils mais surtout d’amis du même âge plus tourmentés qu’eux-mêmes. Un couple que l’on a envie de connaître.
Sensible et drôle mais avec parfois un humour corrosif (c’est un film anglais), ce film est un trésor d’humanité. L’attention purement gratuite envers l’autre est toujours présente. On sort réconcilier avec le fait de vieillir ; oups, plutôt le fait de gagner en maturité et sagesse : mais surtout réconcilier avec l’être humain… Acide, Mike Leigh n’hésite pas aussi à la jouer féroce parfois ; mais toujours positif.
Magazine Elle : « - Nous sommes en pleine banalité, et c'est ce qui fait tout le charme et la puissance de ce film choral totalement maîtrisé grâce à des dialogues incisifs truffés d'humour au troisième degré et des acteurs irréprochables »
Allez je concède un classicisme parfois pesant… mais je préfère retenir le côté positif du propos
A voir
D’une lenteur loin d’être monotone, ce quotidien d’un vieux couple plein de tendresse partagée est d’une sérénité enviable. Point d’ancrage stable et sans jugement d’un fils mais surtout d’amis du même âge plus tourmentés qu’eux-mêmes. Un couple que l’on a envie de connaître.
Sensible et drôle mais avec parfois un humour corrosif (c’est un film anglais), ce film est un trésor d’humanité. L’attention purement gratuite envers l’autre est toujours présente. On sort réconcilier avec le fait de vieillir ; oups, plutôt le fait de gagner en maturité et sagesse : mais surtout réconcilier avec l’être humain… Acide, Mike Leigh n’hésite pas aussi à la jouer féroce parfois ; mais toujours positif.
Magazine Elle : « - Nous sommes en pleine banalité, et c'est ce qui fait tout le charme et la puissance de ce film choral totalement maîtrisé grâce à des dialogues incisifs truffés d'humour au troisième degré et des acteurs irréprochables »
Allez je concède un classicisme parfois pesant… mais je préfère retenir le côté positif du propos
A voir
Le naturel des acteurs et ce léger côté chaleureux apporté par l'histoire, rendent Another Year très vite plaisant. Une comédie anglaise pleine de douceur et rempli d'affection. A chaque saison, son ambiance et ses couleurs, dommage que la dernière partie soit pénible et interminable.
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