AlloCiné
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Votre avis sur Another Year ?
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Très beau film, avec plusieurs niveaux de lecture ?
Faut-il comprendre que Tom et Gerry, vieux couple heureux font le "bonheur" et apportent le réconfort à ces "paumés de la vie" désespérés et désespérants?
Ou bien, que le couple "généreux" (?) ne l'est pas autant que nous le pensions?
Aider l'autre, oui mais jusqu'où ?
L'écouter, le comprendre, l'aider, oui mais sans remettre en cause, notre "tranquillité"....
Mary, Ted, les "cassés" sans défense; Ronnie le frère veuf ou Carl son fils; toutes ces personnes qui gravitent autour de Tom et Gerri (les bons samaritains) sont seules et le resteront.......
C'est un très beau film, profond et grave, qui peut laisser un goût amer par un pessimisme "noir" sur les relations humaines
Faut-il comprendre que Tom et Gerry, vieux couple heureux font le "bonheur" et apportent le réconfort à ces "paumés de la vie" désespérés et désespérants?
Ou bien, que le couple "généreux" (?) ne l'est pas autant que nous le pensions?
Aider l'autre, oui mais jusqu'où ?
L'écouter, le comprendre, l'aider, oui mais sans remettre en cause, notre "tranquillité"....
Mary, Ted, les "cassés" sans défense; Ronnie le frère veuf ou Carl son fils; toutes ces personnes qui gravitent autour de Tom et Gerri (les bons samaritains) sont seules et le resteront.......
C'est un très beau film, profond et grave, qui peut laisser un goût amer par un pessimisme "noir" sur les relations humaines
Un film de plus de 2 heures où il ne se passe quasiment rien mais où on ne s'ennuie pas une seconde. C'est émouvant, c'est sensible, c'est triste et c'est gai. Un petit bijou tout simplement...
Du cinéma rigoureux, voire même rigoriste. Basé sur l'opposition tragique de la solitude et du bonheur familial, le film peine à instaurer l'émotion. Malgré tout, le personnage de Mary est magnifique et les dialogues savoureux.
D'un ennui paroxystique, Mike Leigh réussit à faire le film le plus pénible de la planète. On y suit la vie de personnages dépressifs, sans envie de rien. L'une est bipolaire tantôt hystérique tantôt dépressive, l'autre alcoolique et le dernier vient de perdre sa femme. A côté de ça un couple de quinquagénaire tient la route et reste solide en supportant tout le malheur autour d'eux. Le tout est divisé selon les saisons(été, automne, hiver,printemps) mais on voit pas trop le rapport avec ce qui se passe dans chaque saison? C'est quelques fois drôle et c'est pour cette raison que je ne mets pas 0 étoile mais franchement les vingt dernières minutes sont interminables, les dialogues n'en finissent pas et sont inintéressants. Bref je n'ai pas du tout envie de revoir du Mike Leigh
Superbe, émouvant, juste, intelligent... une lesley manville qui laisse une interprétation saisissante. Une superbe performance, qui pourrait bien l'amenée jusqu'aux oscars.
J'ai bien aimé cette comédie douce-amère, finalement assez amère, et notamment pour son réalisme social, sa nostalgie de la jeunesse passée, ses acteurs et la réalisation. Dommage que la fin soit un peu trop longue.
J'ai envie de dire que ce film se déguste "like a nice cup of tea" à 17h, quand l'après midi touche à sa fin et qui représente, à mon avis, l'histoire de ce couple apaisant à l'automne de leur vie. Rien d'autre à comprendre que regarder la vie s'écouler sur 4 saisons au travers des allées et venues de leurs amis, famille, nouvelle connaissance qui viennent chercher auprès d'eux un réconfort, un équilibre, un espoir. C'est fin, délicat comme un nuage de lait dans une tasse de thé... Merci Mr. Leigh pour cette belle écriture.
Un bon petit film anglais, avec d'excellents acteurs et de belles tranches de vie. Cependant, cela manque malgré tout de sens voire même de chute. Pas désagréable, mais un film sur la vie ordinaire, c'est pas non plus toujours folichon.
Parfait pour réviser son anglais car c'est un vrai moulin à paroles. L'image est belle. On a envie de partager un repas avec ce couple parfait d'attention , dans cette cuisine si chaleureuse. Mais on a la nausée de voir la décrépitude de tous ces "amis" , la présence de l'alcool dont on voit les dégats quand elle est utilisée comme "remède" à la solitude et au mal-être. Les scènes chez Ronny sont opprésentes tant la déchéance est palpable, l'intérieur sordide. Effrayant et joli à la fois.
Qui n'a pas connu dans son propre entourage des personnes comme Gerri, conseillère mèdicale, Tom, gèlogue et èpoux aimant, ou Mary, la bonne collègue et amie ? Dans ce nouveau film de Mike Leigh, l'auteur de "Be Happy" se surpasse une nouvelle fois en signant une belle ètude de caractère rythmèe par ses contrastes! Les saisons se succèdent et ne se ressemblent pas avec des personnages attachants, de leurs rapports aux autres en particulier, et à la vie en gènèral! Mention spèciale à l'actrice Lesley Manville qui donne une grande puissance èmotionnelle à son personnage! Au rythme des saisons avec des hommes et des femmes qui cachent un ocèan d'humanitè, Leigh signe un film lèger, drôle, subtil, presque dèsespèrè à la fin! Alors d'où vient le bonheur ? "Another Year" rèpond à cette question...
framboise32
« Another Year » est un long métrage sur les saisons qui passent et l’incertitude de la vie. On vit une année de plus, dans la vie d’un couple, Gerri (Ruth Sheen) et Tom (Jim Broadbent), Tom et Gerry ! Leur vie est routinière, entourée de leur fils Joe (Oliver Maltman), et d’une collègue de Gerry Mary (Lesley Manville). La vie du couple aussi tranquille soit-elle est rythmée des visites de leurs proches. La vie avec ses petits bonheurs et ses malheurs. Ce qui aurait pu être un film ennuyeux est un film humain, d’une grande pudeur et d’une grande sensibilité. Les acteurs sont parfaits, les dialogues sont plein d’humour. Tout est en finesse et précision.
Un bijou à ne pas manquer !
Un bijou à ne pas manquer !
Certains font des films comme ils feraient de la dentelle ou de l'ébénisterie. Véritable perfectionniste du quotidien, Mike Leigh appartient à cette famille des artisans du cinéma. Filmeur sans esbroufe, scénariste pointilliste, dialoguiste méticuleux, il nous propose une sorte d'art du non-extraordinaire qui réussit à ne pas être banal. Moins sarcastique qu'un Frears et moins politique qu'un Loach, il les rejoint dans cette tradition d'un cinéma anglais au plus près des "gens normaux", sincère et humaniste. Baignant dans une atmosphère 100% made in Great-Britain, Another year oppose deux entités : les heureux et les pas heureux. Tom et Gerri et leur fils Joe d'un côté (famille modèle), Mary et Ken de l'autre (solitaires alcooliques), les premiers accueillant les seconds avec bienfaisance, les seconds se raccrochant aux premiers comme à l'ultime bouée de sauvetage. Tom et Gerri sont bons, drôles, cultivés, attentifs. Ils cuisinent comme des chefs, cultivent leur jardin, débouchent de bonnes bouteilles et s'entendent bien avec leur fils. Mary est seule et névrosée. Sa peur de vieillir la fait boire plus que de raison et parler sans cesse. Personnage secondaire en début de film, c'est autour d'elle que la seconde partie va se construire, à l'instant même où l'arrivée d'un nouveau personnage va tout bouleverser. Lorsque le fils présente sa bavarde fiancée (sosie de Cécile Duflot, et aussi insupportable), le cercle familial se referme sur lui-même. De comédie tendre, Another year se transforme en drame sans même qu'on s'en rende compte. D'un enterrement sordide à un dernier plan magnifique et glaçant, le film glisse imperceptiblement d'un versant à l'autre. Porté par un formidable casting, délicieusement ponctué de "did we ?", "do you ?" "am I ?", délicatement arrosé de thé brûlant et de Chardonnay doré, Another year se savoure sans modération.
Mike Leigh fait des victimes. Secrets and Lies déjà sublime, en 1996, trouve un bel écho dans cette géographie de l'âme. Tourments, sentiments à fleur de peau et avant toute autre chose, un pessimisme extra-ordinaire, une tristesse nimbée d'un sens exquis du réalisme, condition absolue du mieux vivre. A ne pas rater.
Printemps, été, automne, hiver à l'anglaise? Another Year montre plutôt qu'il raconte la vie d'un parfait couple d'Anglais moyens, sympathiques et sarcastiques. Puis, en fait, non, il dérive sans vraiment qu'on s'y attende sur le portrait bien plus touchant d'une collègue de Gerri, cinquentenaire éternelle ado et aisément porté sur la boisson. Malgré tout, un excès de "how are you?" et un clair manque de liant impulsant un tant soit peu d'intrigue rendent ce(s) fin(s) portrait(s) de paumé(es) de la vie moins percutants qu'ils auraient pû l'être.
Youpiii ! Houraaa ! Géniallll ! Supeeerrrr !!
Non non non, je ne suis pas du tout en train de m'extasier sur ce film, je suis juste extrêmement fier d'avoir réussi à terminer ce navet sans m'être endormi comme une souche !
"Printemps, été, automne, hiver" : les 4 saisons vues au travers d'un couple de retraité. Le pire c'est que j'ai l'impression d'avoir vraiment passé un an en leur compagnie !
Il ne se passe strictement rien dans leur pauvre vie de bourgeois à la retraite, si ce n'est recevoir tous les soulards du monde pour les réconforter. La scène de l'enterrement est la cerise sur le gâteau, déjà qu'on avait envie de se pendre depuis 1h15, on nous cale 20 minutes d'enterrement (4 personnes présentes), un fiston énervé d'être arrivé en retard à cause des bouchons, un mari (veuf du coup) au fond du sac (à la limite c'est normal) et nous voilà en direction de la fin de ce film. Enfin !! me diriez-vous !
Et bien non ! Mike Leigh nous a réservé une surprise pour les 20 dernières minutes. Une discussion entre le néo-veuf et la soularde du début (Mary). Long, très très long ! Des dialogues à faire retourner Michel Audiard dans sa tombe :
Mary : "Tu as diné ?"
Ronnie : "Du poulet."
Mary : "Ohhh, c'est vrai qu'ils cuisinent bien."
Et blablabla.... ZzzZZZZZzzzzZZzzz
Bref, vous l'aurez compris, si vous voulez regarder un film avant une grosse soirée qui s'annonce, avant une bonne fiesta, surtout ne regardez pas celui-là, au risque de vous réveiller le lendemain à 8h du matin devant le téléachat tout en ayant la marque de la télécommande au milieu du visage.
En tout cas si c'est ça la retraite, je veux bien que le futur gouvernement repousse l'âge limite à 75 ou 80 piges !
OUFFFF !! Après 2h05 de calvaire, le générique est enfin arrivé.
Non non non, je ne suis pas du tout en train de m'extasier sur ce film, je suis juste extrêmement fier d'avoir réussi à terminer ce navet sans m'être endormi comme une souche !
"Printemps, été, automne, hiver" : les 4 saisons vues au travers d'un couple de retraité. Le pire c'est que j'ai l'impression d'avoir vraiment passé un an en leur compagnie !
Il ne se passe strictement rien dans leur pauvre vie de bourgeois à la retraite, si ce n'est recevoir tous les soulards du monde pour les réconforter. La scène de l'enterrement est la cerise sur le gâteau, déjà qu'on avait envie de se pendre depuis 1h15, on nous cale 20 minutes d'enterrement (4 personnes présentes), un fiston énervé d'être arrivé en retard à cause des bouchons, un mari (veuf du coup) au fond du sac (à la limite c'est normal) et nous voilà en direction de la fin de ce film. Enfin !! me diriez-vous !
Et bien non ! Mike Leigh nous a réservé une surprise pour les 20 dernières minutes. Une discussion entre le néo-veuf et la soularde du début (Mary). Long, très très long ! Des dialogues à faire retourner Michel Audiard dans sa tombe :
Mary : "Tu as diné ?"
Ronnie : "Du poulet."
Mary : "Ohhh, c'est vrai qu'ils cuisinent bien."
Et blablabla.... ZzzZZZZZzzzzZZzzz
Bref, vous l'aurez compris, si vous voulez regarder un film avant une grosse soirée qui s'annonce, avant une bonne fiesta, surtout ne regardez pas celui-là, au risque de vous réveiller le lendemain à 8h du matin devant le téléachat tout en ayant la marque de la télécommande au milieu du visage.
En tout cas si c'est ça la retraite, je veux bien que le futur gouvernement repousse l'âge limite à 75 ou 80 piges !
OUFFFF !! Après 2h05 de calvaire, le générique est enfin arrivé.
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