Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
pgioan
25 abonnés
133 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 15 juin 2013
Génial de bout en bout ! Des gens , simplement , la vie de gens, mais vraiment vrais. Une cure anti egocentrique . Pour le reste , histoires, jeu des acteurs , actrice surtout , bon , allez y ...ALLEZ Y !!
"Another year" is a quite nice movie ! A tough Brit film about being old and responsible and unhappy. It proves that even the daily life of two old people caring about their alotment garden in the South London suburb can be moving. Tough but beautiful and deep.
Pffff la barbe ! Moi qui croyais me mettre devant une petite pépite britannique !!! La douche froide ! Morose, lourd, inintéressant... rien de positif à dire sur ce somnifère ! Le personnage principal est à tuer : peut on être plus soûlante ? moi elle m'a exaspéré et j'avais hâte que ca se termine ! Une plaie...
film archinul où il ne se passe rien ou presque, des scènes de la vie quotidienne sans aucun intêret, mais je dois reconnaître que le jeu des acteurs est remarquable
D’un dispositif très simple qui privilégie les scènes autour d’une table, le film déploie une analyse très fine et particulièrement cruelle (donc juste ?) des relations humaines. On pourrait penser que la compassion et la bienveillance constituent les fondamentaux de Tom et Gerri, mais à y regarder de plus près, leur attention aux autres s’arrête exactement aux frontières de la cellule familiale resserrée autour de Joe, le fils couvé et choyé. Nous parlerons davantage ici de bonne conscience, comme si le couple aimant payait sa part du tribut de la misère sociale à écouter les jérémiades et les plaintes de leurs amis à qui ils offrent au final un chapelet de réponses bien pensantes et de lieux communs. Et à mesure que les situations s’aggravent, la présence du couple, accaparé par la nouvelle vie de leur cher rejeton, auprès de Mary s’estompe, presque au point de la rejeter à l’instant le plus délicat. Another Year est donc un film très féroce, brillamment interprété – Lesley Manville qui endosse le rôle de Mary aurait très largement mérité son prix d’interprétation. Les dialogues ciselés aux petits oignons frappent fort, ce que démultiplie une mise en scène vive et réglée au millimètre qui transforme chaque repas en moments intenses, véritables petites scènes d’un théâtre familier. A cet égard, la position des convives révélée par un lent mouvement de caméra au cours du dîner final en dit beaucoup plus que de longs discours sur le déterminisme social qui finit par laisser chacun à sa place sans qu’un authentique lien fraternel et empathique ne soit tissé au-delà même des liens du sang. C’est à la fois extrêmement juste et totalement désespérant.
Sans remettre en cause le talent du réalisateur comme des comédiens ,il faut bien avouer qu'on a connu film plus entrainant surtout d'un point de vue scénaristique ,je déconseille fortement la vision de cette œuvre par mauvais temps comme aux personnes dépressives.La 1ere heure qui voit évoluer un couple "parfait" de sexagénaire au crépuscule de leur vie active se trouve heureusement dynamisé par la présence de leur amie Mary ,personnage un brin excentrique et décalé s'il en est ,mais a partir de l'enterrement ,il n'y a plus rien pour nous sortir de notre torpeur et l'ennui le dispute rapidement aux bâillements jusqu'au générique de fin salvateur.Comme souvent les critiques pro sont dithyrambiques ,de mon coté ,je m'attendais a un film beaucoup plus léger et drôle ,d’où certainement ma déception a l'arrivée et ce malgré la qualité du casting qu'il faut bien souligner.Désolé Mr Leigh mais il y a longtemps que je ne m’étais pas autant ennuyé au cinéma.
Magnifiquement écrit ce film de Mike Leigh est une oeuvre pleine d'humanité et d'intelligence. Une galerie de personnage qui s'avère tous aussi perdu les uns que les autres (à l'exception notable du jeune couple). Un film sur la solitude et l'amitié avec une question en suspens : peut-on tout faire pour ses amis ?! Il est à noter qu'au final le personnage principal n'est pas le couple sur l'affiche joué par les très bons Ruth Sheen et Jim Broadbent mais bien Lesley Manville dans le rôle de l'amie alcoolique et amourachée du fils du couple d'ami. Une quintescence à elle seule de l'amie aussi chère que casse-pied qui ne demande qu'à aimer et à être aimer en retour. Sous des dialogues qui s'avèrent anodins Mike Leigh décrit des relations ancrées dans une réalité à la fois pathétique et mélancolique. Pessimiste mais un beau film.
Un couple de la classe moyenne anglaise, leur fils, leur meilleure amie, le frère de l’homme, quelques autres… on vit, on aime, on naît, on meurt… Mike Leigh nous offre, sans effets séducteur ni procédé facile une œuvre forte, déroulant au fil des saisons l’histoire de la vie et du temps qui passe inexorablement (« Bientôt nous appartiendrons à l’histoire » dit Tom à sa femme Gerri). Comme dans Secrets et mensonges, on rencontre des personnages banals et quotidiens qui affrontent la vie comme ils le peuvent, avec ou sans concessions, avec ou sans tricheries. La caméra les traque avec une précision parfois chirurgicale mais reste toujours pudique et respectueuse tant Mike Leigh aime cette humanité qu’il expose si crûment. La dernière partie (l’hiver) est un monument de cinéma avec en point d’orgue cette scène d’anthologie entre les deux solitaires réunis par le hasard, Mary (exceptionnelle Lesley Manville) et Ronnie (fabuleux David Bradley aux allures de zombie mais dont les yeux débordent de tendresse). Du cinéma d’auteur mais surtout du cinéma pur, du très grand cinéma dans lequel on entre peu à peu et dont on a du mal à sortir tant il reflète au plus près cette petite vibration qui fait parfois si mal mais qui est notre seul trésor et qui nous fuit entre les mains, saison après saison, année après année…
Trop de naturel tue le naturel ? C'est un peu l'impression que l'on a en sortant de "Another Year". Les dialogues et situations tendent vers le caricatural, et en conséquence le film sonne souvent faux. Difficile dans ses conditions d'être sensible aux personnages : un ennui poli s'installe et ne nous quitte trop rarement. Tout n'est certes pas à jeter mais on est loin du chef d'oeuvre promis par une grande partie de la presse. En ne récompensant pas ce film, le festival de Cannes ne s'est (pour une fois) pas trompé.
Cette entrée dans le quotidien de ce couple de quinquagénaires idéal entouré par des amis et une famille ne partageant pas son bonheur est initialement intéressante. Mais, malgré sa jolie photographie bucolique, le film de Mike Leigh est décevant du fait de son scénario où rien ne se passe et de sa mise en scène surlignant excessivement les tristes sentiments des personnages secondaires jusqu'à la dernière partie où l'on partage magnifiquement leur peine.
Le temps qui passe , le destin de nos vies, les relations entre les êtres, voici tous les thèmes qui habitent le cinéma de Mike Leigh. Une fois de plus, entouré de merveilleux acteurs anglais, Leigh distille sa petite musique construite ici autour des 4 saisons . Tom et Gerry un couple qui vit dans l'harmonie sert de point d'ancrage à toute leur famille et leur entourage qui se retrouvent chez eux pour se confier ou se ressourcer le temps d'un repas. Repas souvent arrosés d'ailleurs où l'on voit nos amis anglais s'enfiler les verres de Bordeaux comme de la Volvic. Leigh s'attarde davantage sur le personnage de Mary joué par son actrice fétiche Lesley Manville. Femme enfant, collègue de travail de Gerry devenue comme un membre de la famille, elle aime en secret le fils de la famille ce qui lui donne l'illusion qu'elle pourra approcher la quiétude qui se dégage de ses deux amis. Leigh regarde avec tendresse cette femme à la dérive qui vient se brûler comme un papillon à une lampe au bonheur inaccessible de ce couple imperturbable dont la force tranquille finit par la paralyser. Un cinéma du réel qui nous rappelle à notre condition d'êtres fragiles quelquefois maltraités par les circonstances.
Mike Leigh brosse un portrait réaliste, souvent amer mais aussi plein de tendresse de ce couple de retraités heureux et des gens qui gravitent autour d'eux (dont Mary, un peu stupide mais touchante et interprétée avec justesse par Lesley Manville). Le cinéaste ne tombe pas dans la complaisance du cinéma d'auteur et évite les pièges de ce genre de film, le réalisme filmé avec beaucoup de tendresse réussit très bien au film qui traîne en longueur dans a dernière partie. Acteurs fabuleux.