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Fred D
30 abonnés
46 critiques
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5,0
Publiée le 26 mars 2018
ATTENTION : FILM CULTE !
Cela faisait une bonne dizaine d'année maintenant que je n'avais eu le plaisir de revoir ce film et je n'ai pas pu résister aujourd'hui à le revoir.
Stray Dog Kerberos Panzer Cops est le second film live réalisé par Mamoru Oshii, qui réalisera quelques années plus tard la version anime de Ghost in the Shell dont le remake fait tant parler de nos jours.
Situé dans le même univers que le film Jin-Roh, mais réalisé quasiment 10 ans plus tôt, ce film est en quelque sorte la conclusion de cette saga.
Resituons donc le contexte : Presque 20 ans après les événements développés dans Jin-Roh, l'unité a été démantelée par le pouvoir en place et ceux qui se considéraient jadis comme des loups parmi les hommes ne sont plus désormais que des chiens errant à la recherche de leur maître.
Une thématique du chien que Oshii va pousser à son paroxysme, d'abord en nommant son personnage principal "Inui", qui veut dire justement chien en japonais, en le faisant se comporter de temps à autre tel cet animal et surtout en faisant apparaître des chiens tout au long du film, à commencer par son générique du début qui détonne clairement par rapport à d'autres production du même genre !
Autant le préciser, contrairement a ce que l'on pourrait croire en voyant l'affiche, Stray Dog n'est clairement pas un film a l'action débridée, bien au contraire même. On passe de très longs moments à suivre les protagonistes dans des longs plans d'errance.
Errance intérieure, perdus dans leurs pensées, errance a travers les routes à la recherche de l'un des leurs...
En fait, durant la grande majorité du long métrage, la caméra passe le plus clair de son temps a suivre ce voyage ou... A les regarder manger, aux sons d'une musique calme en lancinante, œuvre une nouvelle fois du complice de toujours de Mamoru Oshii, Kenji Kawaï qui signe ici probablement l'une de ces meilleurs œuvre à mes yeux.
Les dialogues sont rares mais les plans d'une grande beauté. On sent que le réalisateur a pris sont temps pour travailler tous ses plans et en faire de petites œuvres d'art.
Seuls défaut de l'ensemble ? De trop grandes exagérations dans la manière de jouer des acteurs, qui semble complètement hors de propos mais qui, paradoxalement ne détonne pas tant que cela, même si cela pourra réellement surprendre.
Une œuvre de jeunesse de Oshii qui depuis a fait beaucoup mieux avec son Avalon mais pour laquelle je conserve malgré les années une grande affection.