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    Spirale
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    Marc L.
    Marc L.

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    2,0
    Publiée le 29 mars 2022
    Je ne suis pas un suiveur assidu de la franchise Saw. Le premier film, en 2004, m’avait quand même laissé un très bon souvenir, à la fois grâce à ses mises à mort brutales et sanglantes - c’était de saison, ‘Hostel’ allait sortir l’année d’après - et par le côté intrinsèquement vicieux du processus, puisque le tueur ne se salissait jamais les mains personnellement. Ces deux éléments étaient suffisamment inédits dans le cinéma d’horreur mainstream pour que ‘Saw’ mérite de se retrouver à la source d’un petit culte. Ensuite, j’étais passé à autre chose, les tenants et aboutissants des cinq ou six films suivants m’étaient donc restés inconnus, et je n’ai aucun souvenir du ‘Jigsaw’ des frères Spierig en 2017, qui s’obstinait vainement à vouloir conclure treize ans de mythologie sanglante. Au moins cet épisode, mis sur pied à l’instigation de son acteur principal Chris Rock, se décide-t-il à enterrer définitivement le passé pour partir dans une autre direction…car ‘Spirale’ n’est plus réellement un Torture-porn mais un polar avec un drôle de rythme, syncopé, daté en fait, au point de sembler venir tout droit des années 90 (et là, c’est à vous de voir s’il s’agit d’une qualité ou d’un défaut), un polar dont on voit clairement qu’il ambitionnait de rendre palpable cet ambiance de métropole rendue folle par a chaleur estivale mais qui n’y parvient pourtant jamais, dont les point d’orgue tiennent tout entier dans sa poignée de mise à mort raisonnablement inventives et gores, et qui semble déjà se projeter dans le potentiel démarrage d’une nouvelle franchise avec sa fin ouverte : quelque chose qui n’est ni assez violent, ni assez vicieux, ni assez finement ficelé pour marquer les esprits, et dont on a du mal à ne pas voir la volonté (avortée, sans doute par peur de cliver) de tenir un discours sur certains aspects peu reluisants de la police américaine
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