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Peter Franckson
52 abonnés
1 153 critiques
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2,5
Publiée le 21 novembre 2016
Film qui aurait pu être intéressant s’il avait été traité en comédie. En drame, ça devient limite avec ce garçon qui se substitue auprès de sa mère et de sa fratrie, au père qui a quitté le foyer spoiler: (non pas pour travailler aux Etats-Unis mais vivre et faire un enfant à sa maîtresse) .
À Aguascalientes, une ville située en plein cœur du Mexique, vit Abel (Christopher Ruiz-Esparza) un petit garçon âgé de neuf ans. Depuis que son père a quitté le foyer familial pour franchir la frontière et partir travailler aux Etats-Unis, Abel souffre de son absence...
Film délicieux, attendrissant, plein d'humour et très original. Bien que n'étant pas un fan des films trop intimistes, j'ai été scotché par celui-ci. Les comédiens sont impeccables. Mine de rien, Abel nous permet de découvrir certains aspects de la société mexicaine, et en particulier son machisme qui se développe dès l'enfance.
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3,0
Publiée le 19 février 2012
C'est une oeuvre subtile qu'il faut dècouvrir parce que l'histoire nous plonge dans un climat d’inquiètante ètrangetè! On y voit un gamin qui se prend pour son père mais "Abel" est aussi un film èmouvant alliant tact et pudeur où Diego Luna en profite ègalement pour dresser le portrait d'une sociètè mexicaine machiste! Le cinèaste mexicain parvient à nous faire croire à cette histoire, pourtant invraisemblable au premier abord! Tirant profit sur cette famille sans père et s'appuyant sur un joli travail sur la lumière, Luna èlabore une atmosphère et distille un sentiment d'angoisse quasi viscèrale (notamment dans son final) mais non exempt de tendresse! Un sentiment renforcè par le jeu impeccable du jeune Christopher Ruiz-Esparza qui incarne un enfant psychotique plus vrai que nature! Jetant une clartè opaque sur la maladie mentale, cette comèdie dramatique est aussi et surtout l'histoire d'un traumatisme...
Un bien joli conte. Sans doute le dernier quart d’heure gâche-t-il quelque peu l’harmonie générale par des métaphores un brin convenues sur la fuite en avant de l’enfant. Mais cette première réalisation est telle quelle prometteuse.
Un film très original, avec un sujet difficile, mais bien maîtrisé. Un je-ne-sais-quoi de réalisme et de crédibilité qui convainc. Indéniablement un excellent film. Acteurs de bonne qualité. On aime.
Premier long-métrage pour l'acteur (et désormais) réalisateur Diego Luna qui dresse ici un drame familiale touchant et drôle à la fois, sur un petit garçon qui n'a plus prononcé un seul mot suite au départ précipité de son père et qui du jour au lendemain, a subitement retrouvé la parole et s'est pris pour le chef de famille en endossant le rôle du mari auprès de sa mère et le rôle du père après de sa soeur et de son petit frère. Autant vous dire tout de suite que le résultat est des plus surprenant et inattendu. Le jeune Christopher Ruiz-Esparza qui interprète Abel y est saisissant, alternant entre le mélodrame et la comédie, les situations humoristiques ne tardent pas à s'alterner avec le côté sérieux du sujet principal. Diego Luna traite son film avec beaucoup de sérieux, tout en relâchant de temps à autre la pression. Produit par John Malkovich & Gael García Bernal, cette première oeuvre marque le début d'une belle carrière dans la réalisation.
Si le film a un peu de mal à démarrer du fait d'une trame narrative inexistante, l'histoire de cette famille, dont le fils sort de son mutisme pour subir un grave complexe d'Oedipe suite au départ de son père qui finit par revenir, est source d'autant de situations amusantes qu'émouvantes et est magnifiquement interprétée. C'est donc une très belle aventure familiale dont la fin bâclée est regrettable.
Un film sympathique, certes, et qui nous fait découvrir un milieu auquel nous ne sommes pas habitués. Un bon casting aussi et un scénario plutôt original. Alors, que manque-t-il à ce film pour en faire une oeuvre marquante? Le sujet est étiré comme un chewing gum et l'on finit par tourner en rond dans un tout petit univers. Après une présentation plutôt longuette, le film démarre vraiment avec le retour du père et, peu à peu, tout s'emboîte dans un déroulement convenu. La mutité de l'enfant contamine tous les personnages qui ont du mal à exprimer leurs sentiments et ne vont jamais au bout de leur expression.
On parle beaucoup des histoires de couples au cinéma mais on a rarement la version des enfants. Ici la parole est donnée à Abel, un petit garçon traumatisé par la disparition de son père. Après avoir effectué un long séjour, il réintègre la maison familiale, mais il n'est plus le petit garçon d'avant. Il est maintenant mutique et a des tendances à l'auto-mutilation. Et puis un jour il se remet à parler et à vivre, mais il prend un chemin sur lequel on ne l'attendait pas.... Ce premier film, réalisé par l'acteur Diego Luna d'Y tu Mama tambien et d'Harvey Milk, qui a attendu de devenir père pour faire ce film, oscille entre la folie inquiétante d'un petit garçon abîmé par la vie et l'humour de scènes enfantines tout à fait cocasses. On rit franchement tout au long du film, mais on trouve aussi cela inquiétant. L’interprétation excellente y est sans doute pour quelque chose. Les enfants jouent tellement bien qu'on en oublierait presque qu'il s'agit d'un film. Et quand le jeu est fini, la réalité, plus cruelle encore, éclate. Diego Luna le dit lui même, la place des parents est aux côtés de leur enfants. Laissons les enfants être des enfants et arrêtons de vouloir les faire grandir trop vite....
Quelle chance de faire le festival de Deauville, d'y voir un film en compagnie de son réalisateur et d'assister à sa conférence de presse où ce dernier livre plein d'anecdotes sur le tournage et les acteurs ! Au final, cela rajoute encore plus à mon enthousiasme pour une histoire familiale originale, des séquences et des dialogues touchants. A souligner la prouesse de jeu d'Abel, un vrai adulte en miniature. Vivement qu'il sorte en janvier pour que je retourne encore le voir.