En tombant par hasard sur ce DVD dans un cash, je me doutais bien que je n'avais pas trouvé la perle rare. En revanche, je dois dire que je m'attendais à un mauvais nanar, ce qui est le cas, mais de plus, doublé d'une parodie ! On est un peu effectivement dans un film à la Mel Brooks qui parodie les plus grands succès de la science-fiction des années 60 et 70, tels que "Alien", "2001 l'odyssée de l'espace", "Star Trek", "Star Wars" évidemment etc., le tout sur fond de "Barbarella" Mais malheureusement, on se rendra compte assez vite que tout le potentiel de ce film, réalisé par William Sachs et sorti en 1980, a été très mal exploité ! C'est donc l'histoire (enfin si on peut y trouver un fil conducteur) d'une équipe de policiers de l'espace, accompagné de leur robot ménager Galaxina, qui doivent se rendre sur Altar 1 afin de récupérer l'Étoile Bleue. Voilà, le synopsis est déjà assez bordélique mais le film est pire ! Et c'est bourré de bonnes idées ! On a par exemple des scènes des restaurant humain, de western intergalactique, de maison close remplie d'aliens, un gang de motards dont leur Dieu est Harley Davidson et un monstre mangeur de pierres. Mais alors, qu'est-ce que c'est long ! Je trouve le film très mal rythmé, nous avons de très longs plans qui ne servent qu'a rentabiliser le film concernant les décors et costumes, nous avons alors de nombreuses scènes ne se focalisant que sur ces éléments-là et puis le temps entre les répliques ou les gags est interminable ! C'est très dommage car même si le film prête quelques fois à sourire et nous fait même rire par moments, on se lasse très vite de cette histoire finalement très longue et lente. Enfin, l'histoire, dans le fond est vraiment ultra-simpliste et n'est qu'un prétexte pour enchaîner des scènes toutes plus invraisemblables et absurdes les unes que les autres. Et parmi tout ça, on case une espèce de romance entre le robot et un humain (faut bien justifier le titre du film aussi). En ce qui concerne les acteurs, c'est également très bancal, certains sont à fond dans leur personnage sans trop savoir où aller, comme Dorothy Stratten et certains s'en foutent, comme Stephen Macht par exemple. "Galaxina" est donc un bon délire, surtout pour les amateurs de conneries de ce genre, mais est surtout dans l'ensemble assez lassant.