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Un visiteur
3,5
Publiée le 25 février 2015
" Le Dernier Loup " est un très bon cru pour Jean-Jacques Annaud : son savoir-faire en terme de mise en scène est éclatante et époustouflante. Rarement la Nature n'a été rendue avec une telle magnificence par un réalisateur au sommet de son art, qui nous avait déjà bien émerveillé avec son chef d'oeuvre " L'Ours ". Puissant et épique au possible, le film maintient l'haleine du spectateur au gré d'une histoire émouvante, forte, par moment certes prévisible, mais empreinte d'une certaine forme de vérité. Certaines scènes sont incroyables, à l'instar d'une course effrénée loups/chevaux au coeur du blizzard. Au final, un grand et profond moment de cinéma : à voir !
Un incroyable film d'aventure au milieu de grands paysages, le dernier loup est une prouesse d'un des plus grand réalisateur du genre, bien au dessus de l'ours, la guerre du feu et Stalingrad. Prouesse notamment parce que le tournage a été réalisé en condition réelle, dans les steppes de Mongolie, dans des conditions climatiques difficiles. Prouesse parce qu'il s'agit d'une coproduction France - Chine, sans pour autant que l'on sente que le réalisateur a été bridé sur certains sujets. Prouesse parce qu'il s'agit de la mise en scène de véritables loups qui ont été élevés et domestiqués depuis leur naissance pour la réalisation de ce film. Il y a plusieurs scènes d'action qui sont marquantes, d'une grande intensité et qui vous transporte littéralement au cœur de l'action. C'est avant tout et surtout un formidable message en faveur de la protection de la nature, de notre planète et de ses richesses. Le loup y incarne la liberté, la vie sauvage, le rapport avec les hommes est complexe mais les éleveurs des steppes ont compris qu'ils devaient vivre ici en acceptant les règles de la nature sans vouloir la détruire à tout prix. Un beau message qui, on l'espère, puisse un jour arriver aux oreilles de nos éleveurs qui se comporte chez nous bien trop souvent comme des destructeurs de la nature.
Multipliant les séquences d’anthologie (la fameuse attaque nocturne des chevaux fera date) et fort d’un scénario admirable de richesse intérieure, Le Dernier Loup est de ces films qui visent le cœur, aussi captivant qu’il n’est déchirant ou à se damner de beauté grandiose, alors que le spectateur se retrouve au centre d’un conflit opposant l’homme et la nature, ses partisans et ses fossoyeurs. Toute la subtilité du script réside dans sa capacité à nous attacher aussi bien aux humains amoureux de cette nature sublime, qu’aux loups qui les terrifient, dans un film d’aventure aux deux visages, aux deux groupes de héros éclairant lumineusement ce drame écologique enivrant. De ses personnages attachants à ses loups filmés avec grâce et puissance iconique, Le Dernier Loup est un choc formel et narratif, résonnant avec le choc à l’écran vécu par ses protagonistes, deux étudiants pékinois instruits, envoyés dans les campagnes par le gouvernement de Mao dans le cadre de la révolution culturelle, pour partager leur savoir avec les autochtones. Comme nous dans nos fauteuils, ils voyageront et découvriront un autre monde. Et quel monde… Magnifique !
Un très bon moment de cinéma avec des images sublimes qui font voyager... Un hommage à cet animal magnifique ; une belle critique de la soif de l'homme, le pire des prédateurs... A voir sur grand écran !
Ce film reflète le 7ème art dans toute sa splendeur. Un scénario très riche, inédit, efficace. Un jeu d'acteurs sans fausse note. Pendant 2 heures, vous êtes transportés dans les steppes de Mongolie et vous ressentez le lien mystique entre une tribu nomade et une meute de loups qui se partagent un même territoire, dont l'équilibre sera malheureusement rompu. Des scènes époustouflantes, des scènes tendres, des scènes émouvantes, des scènes poignantes, des scènes révoltantes rythment ce voyage. Ce n'est pas un "divertissement", c'est un vrai beau film, comme on aimerait en voir plus souvent.
Jean Jacques revient avec une fresque dans les grandes steppes de Mongolie : « Le dernier Loup ». Il faut quand même le dire, le réalisateur est un obsédé du détail, un orfèvre de la grande production. Son film est encore une fois une prouesse tant artistique que technique ! Comme il l’avait fait avec « Deux frères », mais surtout avec « L’Ours », le réalisateur construit une histoire avec une minutie qui tourne à l’obsession. Rien n’est laissé au hasard dans un film du réalisateur français, avant tout citoyen du monde qui semble porter une véritable passion pour les pays asiatiques : Car après « L’amant » et « Sept ans au Tibet », Annaud nous plonge dans les grandes steppes de Mongolie. Porté par un scénario inspiré du livre de Jiang Rong, Jean jacques Annaud et ses scénaristes nous entraînent dans une histoire où se mêlent les bouleversements politiques de la Chine et de ses territoires, mais aussi le choc des cultures ancestrales et des idées révolutionnaires Maoïstes. Avec une intelligence assumée, le scénario se lance dans une description où le loup devient le symbole des coutumes mises à mal par la politique révolutionnaire chinoise. Des peuples nomades qui doivent plier sous les nouvelles directives imposées par le parti, même si cela doit mettre en péril leur propre habitat et particulièrement leur mode de vie. Avec une maestria qui lui est propre, le réalisateur soigne ses plans, son film (il est bon de le préciser !) ne contient quasiment aucune image générée par effets numériques, du coup chaque plan est une prouesse technique qui se voit à l’écran, entre moments intimes, et grande épopée humaine et animale, Annaud agit comme un véritable chef d’orchestre d’éléments qui semblent se plier avec bonheur à l’histoire qu’il est bien décidé à nous raconter.
Alors parfois vous allez au cinéma, un peu par hasard, pas convaincu ou plutôt réticent, vous traînez un peu la patte, surtout lorsque le film commence et que vous vous dites : « mince qu'est-ce que j'fais là ? » Si comme beaucoup de films, Le Dernier Loup contient une exposition que nous mettons plus ou moins de temps à intégrer Jean-Jacques Annaud nous plonge rapidement dans la profonde steppe mongole où les vallées colorées s'étendent à perte de vue.
Le film navigue entre fiction et documentaire, tellement les décors naturels sont beaux et se suffisent à eux-mêmes. Là où le reportage animalier se confond avec la fiction c'est lorsqu'Annaud s'attarde sur les loups, agissant en meute, qui deviennent alors de véritables personnages de cinéma et de fins stratèges, dignes et fiers prédateurs défendant leur territoire.
Au milieu du film, une scène d'action vraiment jubilatoire nous est offerte. Il s'agit d'une poursuite mortelle dans le blizzard entre chevaux, humains et loups, se finissant de manière macabre qui - sans en dévoiler la beauté visuelle - rappelle de belles images funèbres d'un petit succès de 1998 avec un bateau qui coule...
Mais non aucun être humain n'a été maltraité durant le tournage et ce sont les loups à la fin du générique qui tiennent à le souligner !
Pour conclure, Le Dernier Loup est une belle occasion de se divertir tout en réfléchissant à l'éternelle question : mais, au fait, la nature est-elle domptable ?
Nous connaissions les films américains à grand spectacle précédés d’une avalanche de publicité annonçant un produit exceptionnel qu’il vous est impossible de manquer. Et qui ne répondent pas exactement à ce que vous attendiez d’eux. Notre monde évolue, l’Asie et particulièrement la Chine y impriment une marque économique, culturelle et politique plus déterminante. Le cinéma chinois nous offre désormais des œuvres admirables allant par exemple de In the mood for Love de Wong Kar-wai (2000) à Black Coal de Diao Yi'nan (2014). Avec Le dernier Loup de Jean-Jacques Annaud tourné en Chine avec des acteurs chinois, nous voici dans l’univers du film chinois à grand spectacle annoncé selon les techniques hollywoodiennes, une performance actuelle d’1 million d’entrées par jour en Chine et dont le résultat n’est pas exactement au rendez-vous.
A l’actif du film, les décors somptueux des steppes mongoliennes et la technicité du tournage avec des loups de Mongolie. Au passif, la pauvreté du scénario, à aucun moment je n’ai compris ni adhéré à l’attachement du héros pour le jeune loup qu’il décide d’élever. Les incidents décrits sont médiocres, les personnages sans profondeur et leurs réactions peu plausibles. Par ailleurs le film traite de la société de l’époque avec une totale complaisance politique qui l’affranchit de tout risque de censure. Les deux étudiants pékinois sont volontaires pour ce grand bol d’air frais que représentent deux années de travail en lointaine Mongolie et le commissaire politique a tout loisir d’y expliquer la difficulté de sa tâche.
En dehors du message principal que constitue le rapport homme-loup que le film se proposait de transmettre, apparaissent des éléments bien négatifs pour un regard occidental : les colons qui défrichent et saccagent un territoire jusque là vierge continueront à le faire sans que rien ne les arrête, le serment que fait l’ étudiant de Pékin à la jeune veuve mongolienne de vouloir s’établir avec elle en Mongolie se juxtapose avec son retour final pour Pékin sans que le scénario traite une seule seconde du sujet. Au final, les actions individuelles s’avèrent avoir peu de poids sur l’histoire d’une humanité en marche avec son lot de destructions écologiques et sociétales.
Vous ne trouverez pas le génie d’un Wong Kar-wai ou d’un Diao Yi'nan dans ce film, et de fait Jean-Jacques Annaud n’a pas leur talent. Mais cette fiction rafraichissante tournée dans de somptueux décors n’est pas déplaisante à voir.
je viens de voir ce film. Quelle déception !!!!!!!!!!!!!!! même un mauvais disney est moins caricatural (et il y a plein de bons disney). C'est mièvre, et les scènes sont tellement prévisibles On frise l'antropomorphisme.... d'innombrables moments pathos juste pour attendrir le spectateur. Et à la scène suivante, on passe des minutes à voir les loups se faire massacrer, (c'est bon on a compris) quand il ne s'agit pas de louveteaux, USER et ABUSER de la sensiblerie. l'histoire est tellement pauvre, pourtant la révolution culturelle, la Chine de 1967 il y avait des choses à dire, mais il est vrai que le film est une coproduction chinoise donc financée par les chinois. Et selon jean jacques ANNAUD "c'est maintenant qu'il faut faire de bons films, parce qu'il y a beaucoup d'argent", donc on ne froisse pas l'histoire chinoise. Je viens d'acheter le livre, j'espère que ce best seller est meilleur que son adaptation cinématographique (le livre le plus vendu en chine depuis le petit livre rouge c'est dire). Pourtant il y avait des choses à dire sur la chine communiste, sur le contexte, c'est à peine effleuré. On a même plus envie de défendre cet animal tellement on se sent manipulé..... et pourtant je ne suis pas pro-chasse loin de là. c'est somptueux un loup, et tellement utile dans la chaîne alimentaire. Y a t il du positif ? dur à trouver : peut être les paysages évidemment et la beauté des loups, qu'est ce que c'est beau un loup. Mais deux heures tellement ennuyeuses. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été à ce point déçu..., Jean Jacques Annaud rejoint Luc BESSON (pour Lucy) dans les réalisateurs qui n'ont plus de limites dans la caricature, et qui nous ont tellement apporté par le passé (le nom de la rose, ou le grand bleu). Tristesse de voir la soupe qu'ils nous servent.. Pour couronner le tout, la forme des nuages au début et à la fin, je ne pensais pas que le réalisateur oserait.... et bien si.....
Magnifiquement tourné Paysages somptueux Belle immersion dans le mode de vie du peuple mongole de l époque Histoire émouvante,images parfois dures a regarder pour les amoureux des animaux et de la nature .
Vu en avant-première ce vendredi à Lausanne en présence de Jean-Jacques Annaud. Et pour moi, l'occasion d'un retour en arrière de 26 ans et demi avant une projection de l'Ours où le réalisateur était également présent. Sans être aussi virtuose que son chef-d'œuvre précité, sa dernière aventure vaut la peine d'être visionnée. Adapté d'un livre inconnu en Europe mais véritable best-seller en Chine (seconde plus grosse vente derrière... le petit livre de Mao, sacré paradoxe), le dernier loup nous emmène en Mongolie (et nous y sommes réellement le film ayant été tourné sur place) avec des paysages somptueux et des scènes "canidés" spectaculaires (j'avais vu il y a quelques semaines un reportage sur TF1 consacré au dresseur des loups, à qui le réalisateur a rendu hommage en réponse à l'une des questions posées après la projection). La musique de James Horner (quel plaisir de le réentendre) est somptueuse et cette histoire charmante. On pourrait regretter certaines scènes "humaines" assez banales mais cette aventure vaut la peine d'être vécue (et en 3D fort bonne, Annaud a du reste rappelé qu'il avait consacré un film à l'aviateur Guillaumet, les ailes du courage, que j'avais personnellement vu au Futuroscope et qui m'avait marqué). PS : quel plaisir d'avoir un réalisateur qui aime le contact avec son public n'hésitant pas à entrer dans diverses anecdotes de tournage croustillantes... Un vrai régal
Beau film. Pari réussi, une fois de plus, pour Jean-Jacques Annaud. "Jean-Jacques Annaud livre un film somptueux et poignant, entre exaltation et tristesse, sur l'éradication programmée des loups en Mongolie, mêlant avec brio récit initiatique, fable spirituelle et fresque historique." (Cf La Croix et Marianne).