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LBDC
105 abonnés
297 critiques
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2,5
Publiée le 8 mars 2015
(...) Premier constat : Annaud n’a pas perdu la main. Malgré l’âge et ses récents déboires artistiques, LE DERNIER LOUP retrouve le souffle épique de ses anciennes productions. Les steppes mongoles forment un formidable terrain de jeu pour le réalisateur qui fait flotter sa caméra dans ces paysages grandioses. Mais c’est surtout la volonté d’Annaud d’éviter les effets numériques et d’utiliser de véritables animaux qui participe grandement à la réussite formelle du long-métrage. Certaines scènes – dont celle, incroyable, de la poursuite dans le blizzard – viennent souligner que l’on est face à un réalisateur majeur de la fin du XXème siècle. L’un des derniers grands de ce genre de cinéma presque oublié, certes très académique, mais d’une maîtrise qui force un brin d’admiration.
Le problème du DERNIER LOUP c’est ce qu’il y a derrière. Si on remarque avec plaisir que le film est tout sauf conciliant avec le régime chinois, c’est avec beaucoup plus d’amertume que l’on apprécie le scénario. Prévisible, de manière générale assez candide, mais surtout très moyennement construit : difficile de s’attacher aux personnages, qui subissent pourtant des tentatives de travail, et ce n’est pas les quelques tentatives diégétiques plus courageuses qui sauvent le film de l’échec narratif. LE DERNIER LOUP aurait clairement mérité un traitement plus approfondi, un scénario plus travaillé ou plus fin, car c’est presque l’impression d’être face au brouillon d’une belle copie qui nous submerge tout du long (...
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Que de beaux paysages, que de belles images de loups (quand-il sont vivants), mais que de cruauté !!! Oui il y a un fond à ce film, ça nous montre une fois de plus la bêtise de l'homme, mais non, n'allez pas voir ce film si vous avez le moral dans les talons car c'est un ketchup de tristesse. La nature peut être cruelle mais en premier, je préfère la voir belle. Donc deux étoiles pour les images.
Ce film est tiré du deuxième livre le plus vendu en Chine après le petit livre rouge! Il raconte l'histoire vraie d'un étudiant pékinois ayant choisi (contraint par le régime...) d'aller apprendre le chinois aux peuplades de Mongolie. Les paysages sont splendides, les acteurs sont convaincants, les animaux ont de vrais rôles à part entière. Le film montre bien la bêtise du régime souhaitant imposer des règles sans se soucier des avis des habitants concernés. Un très beau film.
Jean-Jacques Annaud n’a pas perdu la main ; même si ce film m’a moins ému que « L’Ours ». Forcément, un louveteau est moins craquant qu’un ourson. En tout cas, le dépaysement est total. Je me suis intéressé à la vie des Mongols, à leurs coutumes. Comme spoiler: l’absence d’inhumation des cadavres, car ces hommes mangent de la viande toute leur vie et trouvent normal d’être mangés à leur tour une fois morts . Je me suis passionné pour ces bergers nomades menacés de disparition (comme les loups de Mongolie) par la Chine de Mao et sa « Révolution culturelle ». Les paysages sont mis en valeur par la belle photographie du film. Certains plans ou scènes sont magnifiques spoiler: telles les antilopes dans le lac gelé ou l’attaque de nuit des chevaux au milieu d’une tempête par une meute de loups . Voilà un film qui ouvre l’esprit et fait un bien fou.
Beaucoup aimé ce film; celui ci soulève de nombreux problèmes, celui de la chaîne alimentaire, de la biodiversité,de la colonisation des espaces sauvages par l homme et le bouleversement qu il engendre; ces points sont abordés de manière concrètes sans pour autant que cela devienne pesant, les paysages sont d une beauté a couper le souffle, et les plans animaliers sont exceptionnels. Le réalisateur n hésite pas non plus a nous plonger dans le monde des steppes mongoles, coutumes et traditions, un défi. Certaines scènes de chasse ré haussent avec brio le tout, une grande prouesse technique. un film qui rappelle malgré tout "loup" de Vannier, mais n est ce pas encourageant de voir encore traité ce genre de sujet a notre époque au grand écran...merci Annaud, un film dans la pure veine des deux frères, bien qu un peu plus dur sur certaines scènes...
Énorme déception pour ce film censé sublimer les principaux acteurs, les loups. Au lieu de ça, nous assistons à un enchaînement de violence et d’images choquantes, telles que des louveteaux jetés en l’air et s’écrasant au sol, ou un autre attaché à l’arrière d’une charrette (dressé à subir les à-coups de la chaîne et à s’entraver au sol évidement ?!), ou bien d’un autre loup déchiqueté à la dynamite, le suspense est entier quant à la prochaine scène de tuerie…je ne veux pas tout dévoiler ! Était-ce bien nécessaire de montrer cela ?? Je crains que cela donne de bonnes idées à certains…
La beauté des paysages des steppes mongoles est malheureusement noyée dans cette ambiance de mort omniprésente durant tout le film. Je laisse le doute sur les dernières 30 minutes auxquelles j’ai préféré ne pas assister.
Je suis sortie de la salle énervée, écœurée, mais surtout triste qu’un tel sujet soit abordé de cette manière, merci pour tant d’émotions !
un film qui prend aux tripes , malheureusement d'une réalité boulversante mais tellement bien vue par le réalisateur. Une direction photo exceptionnelle et des acteurs incroyables. Nous sommes avec eux et les sensations sont au rendez vous ! Incroyable leçon de vie qui apporte un regard indispensable sur la réalité actuelle.
Il n'y avait que Jean-Jacques Annaud pour réussir ce tour de force, un film documentaire dans lequel on ne s'ennuie jamais tant il y a à voir et à rêver, un voyage deux heures durant dans la steppe mongole. De plus, pour ceux qui aiment les animaux, une compagnie de loups qu'il était le seul à pouvoir nous offrir de cette façon. L' ''Ours'' et ''Deux frères'' lui ayant sans doute beaucoup apporté en expérience. Mine de rien et malgré les références au Dieu des Mongols ce film nous apprend le discernement. A cet égard le rôle du chef de gouvernement chinois est fort intéressant par ses provocations. Quel homme est-il vraiment ? Il y aurait beaucoup à en dire. La langue originale donne une grande crédibilité à ce film notamment dans les scènes de conflits, elle me parait ici indispensable, les sous titres ne devraient déranger personne. L'ouverture qui voit le départ de centaines de petits cars remplis d'étudiants chargés d'alphabétiser les habitants des coins reculés de la chine a en 2015 une forte connotation politique, lorsque l'on sait ce que la chine est devenue. Quant aux loups, on aurait pu s'en passer tant la nature resplendit mais ils apportent une note écologique forte qui est rappelée dans le nuage final, bien belle idée de cinéaste.
Les paysages sont grandioses et les loups magnifiques. Le jeu d'acteur est OK mais pas non plus fantastique.
Ce que je regrette c'est le trop plein de violence dans ce film, si bien qu'à un moment on n'en peut plus et le message que veut faire passer le réalisateur s'en trouve vraiment amoindri.
Concernant le voyage du "héros", il est spécial, il n'en sort pas grandi, toute son épopée semble bien vaine quand viens la conclusion, on se dis: tout ça pour ça ? Comme quoi deux jeunes cultivés ont pu mettre un sacré bazar dans les steppes spoiler: L'échange de la position de la mer de neige contre une radio, précipite la fin des loups par la faim .
Bref film sympa, vraiment de magnifiques paysages et loups formidablement dressés, la fin est bâclée. Je ne suis pas certain de vouloir le revoir.
Du grand Jean-Jacques Annaud! Il nous emmène en Mongolie d'où, par magie sur cette steppe désolée sans arbres , il nous livre des images à couper le souffle enveloppées par une musique envoûtante. Nous sommes dans un monde dur, mais aussi empreint d'une certaine écologie et l'histoire est une histoire forte qui nous captive et qui allie ses décors grandioses avec le monde animal, deux terrains de prédilection pour le réalisateur.
Beau film ! Les loups, les paysages, les acteurs... Des scènes magnifiques, mais aussi quelques éléments moins crédibles, mal représentés ou naïvement faits empêchent ma pleine approbation. Il y a de la violence dans cette histoire, la mort n'est pas absente des images, bien que je la trouve digne et souvent pudique. L'histoire est édifiante, triste mais si vraie malheureusement. L'espoir que l'homme moderne apprenne l'humilité nécessaire devant l'ordre naturel de la vie sur terre au lieu de sans cesse croire que son progrès aura réponse à tout... C'est un peu ça le message du film pour moi.
Je comprends que certaines personnes aient pu être choquées pendant les scènes violentes surtout envers les louveteaux. Mais j'ai aimé les paysages magnifiques, filmés sans trucages comme nous l'a expliqué le réalisateur à l'avant-première. Je ne me suis pas ennuyée. J'ai aimé ces animaux sauvages tellement beaux et intelligents. Dommage que le film n'ait que effleuré la critique de la pensée unique qui sévissait dans la Chine des années 60. Mais ce film ayant été tourné en Chine avec des partenaires chinois, ceci explique cela. Un très beau film quand même.
de magnifique paysages, et de belle prises par contre âme sensible s abstenir ! un conseil n emmenez pas votre enfant avec vous car il va pas arrêté de pleurer ! dommage ....
Intéressant (normal c'est une histoire vrai), mais chiant. Ajoutons à cela quelques imperfections, notamment les images de synthèse pourries, et autres peluches mal réalisés... Oui oui des peluches! Je croyais que ce n'était plus utilsé depuis plus de 20ans, ou du moins réservé au film à petit budget... Bref, bof, bof, mais pas si nul que ça.
Le film s’achève sur une belle image : un nuage en forme de loup qui flotte dans le ciel. Derrière nous, on entend des sanglots. Lumière : on se retourne sur un petit gars qui pleure à chaude larmes. Il n’a pas résisté au mélo d’Annaud. On a envie de lui chanter Pierre Perret : « T’en fais pas mon p’tit loup, c’est la vie, ne pleure pas ! » Jean-Jacques Annaud a réussi un joli film pour enfants… Avec de magnifiques images de l’immense steppe mongole balayée par le vent. Quand l’herbe est verte, les éleveurs nomades y plantent leurs yourtes et leurs troupeaux de chevaux et de moutons vivent une liberté sans frontière… Sauf du temps ou les loups venaient troubler cette quiétude, raconte la légende.
Pour le reste… Le scénario est cousu de poils de yaks et les dialogues sont d’une affligeante banalité, avec quelques clichés bien sentis sur le rôle des étudiants de Pékin, les « instruits » que Mao envoyait jadis chez les Mongols pour un « échange de connaissances ». Bref, tout est assez puérile. Pour ne rien arranger, la version française est indigente, ce qui n’est sans doute pas grave pour le réalisateur qui cartonne en Chine. Mais voir tous les personnages s’exprimer dans un français d’aujourd’hui, avec quasiment le langage des réseaux sociaux a un côté grotesque. Bref, mise à part la photo, encore une fois splendide, ce loup est du même mélo que l’ours, mais en beaucoup moins bien léché.